L’article annonce 11 jeunes scolarisé.e.s et dévoile des prénoms. On peut suivre la logique de BZH info. Alors que dimanche se tenait la braderie de RESF 44, il a été sur les différents sites de l’association pour glaner des informations, qui sont bien loin de refléter la réalité sur ce sujet à Nantes. Quelle enquête ! Bravo Louis !

Tout d’abord, RESF ne scolarise qu’une partie des mineur-e-s en exil à Nantes (11 sur plus de 70 pour cette rentrée). Si le gredin nous lit, il risque de faire une syncope, déjà qu’il tournait de l’œil avec 11 jeunes. Vient alors la diatribe habituelle « de l’extrême gauche anticléricale et immigrationniste » d’où viennent évidemment le Crew de déglingos de RESF, c’est bien connu (LOL).

L’article marque le lien entre l’association, prétendue antireligieuse, et l’enseignement catholique, qui accepte les mineur.e.s débouté.e.s en pensant y déceler ici un doux paradoxe. Pauvre Louis, tu manipules les faits pour les faire rentrer dans ton idéologie abscons. Si tu savais !

L’extrême gauche est finalement peu représentée dans la lutte des exilé-e-s, qui est davantage un mélange de personnes exilé-e-s, des descendant.e.s des anciennes colonies européennes, d’assos »humanistes » et caritatives et de personnes qui revendiquent cette lutte par « citoyenneté ». Pour l’extrême gauche, il reste un maigre pourcentage, un peu isolé du reste. L’exil n’a pas le vent en poupe dans le milieu :) sauf évidemment dans les fantasmes les plus malsains des petits blogeurs d’extrême droite.

Breizh Info, continue à nous faire bien rire avec tes articles sans fond ou bien reste à suivre les manifs à éviter les chaussures que la foule te balance.(on t’a vu)!

Merci pour ce moment.