La BAC fait usage du LBD et des grenades désencerclantes qui blessent plusieurs personnes. Par la suite les GM lancent du gaz et matraquent : plusieurs personnes sont soignées des coups de matraque et tirs de LBD place Feydeau, notamment une plaies de LBD au thorax. Deux personnes sont même prises en charge aux urgences du CHU pour suspicion de fracture au bras (par matraque) et à la cheville (par LBD), une personne recevra un palet de lacrymo dans le cou. Dans le même temps un medic est plaqué à terre violemment (et dont l’interpellation n’a pas abouti) et une medic est emmenée en garde à vue, tout.e deux sans motif, tandis qu’un interpellé probablement frappé saignait du nez sans qu’on ne puisse intervenir.

Plus loin, de nouveau des charges de la BAC près du square Daviau où plusieurs personnes sont atteintes par des tirs de LBD dont une medic, au pied. Nous avons également eu à soigner des blessures dues aux chutes et bousculades.
Une passante fait une attaque de panique aggravée par l’inhalation de gaz lacrymogènes dont l’intensité a nécessité l’évacuation aux urgences.
Un peu plus tard, alors les médics officient pour soulager les méfaits du gazage, deux d’entre eux se font arracher du matériel de protection individuels par la BAC. Ils se feront aussi fracasser volontairement leur bouteille de maalox par terre (photo).

Malgré le fait que nous saluons le niveau de préparation d’une bonne partie des manifestants à la répression de la manif, nous ne pouvons que constater par le nombre de blessé.es au deuxième tour que l’usage de la force par la police est devenue disproportionnée dès lors que le cortège syndical s’est disloqué.

Nous appellons les blessé.es que nous avons pu ni voir ni prendre en charge à prendre contact avec nous via cette adresse : streetmedicnantes(at)riseup.net