En plein été, les journalistes doivent probablement manquer de scoop. Illes en rongent tellement leur os qu’illes sont prêt.e.s à inventer une seconde affaire Maryvonne [1]. Voilà encore un bel exemple de journalisme.

Le procureur Olivier bonhomme, protecteur du centre ville nantais [2] et des retraité.e.s, se jette sur l’affaire et proclame qu’il s’agit d’une « violation de domicile ». On l’entend beaucoup moins dans la presse s’indigner que des personnes n’aient pas de logement.

Nous tenons à rappeler que d’après la loi, un domicile est le lieu de résidence principale d’une personne.

Les propriétaires de cette maison ne sont pas à la rue. Ses nouvelles/aux ocuppant.e.s, elleux, l’étaient.

La situation s’aggrave pour beaucoup d’entre nous, se loger est de plus en plus difficile. Plutôt que de montrer un peu de compréhension et de solidarité devant la situation des personnes et s’arranger avec elles, les propriétaires de cette « maison bourgeoise » ont préféré aller voire la police et la presse pour faire du buzz.

Nous soutenons les occupant.e.s de ce squatt comme des autres, et appelons tout le monde à se tenir prêt.e au cas ou le procureur et la police ne respecteraient pas leur loi en tentant de les expulser de leur domicile.

Solidarité !

[1] https://nantes.indymedia.org/articles/31567
[2] une partie des manifestant.e.s entaulé.e.s pendant le mouvement loi Travaille! s’en rappellent : https://nantes.indymedia.org/articles/34338