A en croire ses intentions, cet établissement, administré par la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), protège et accompagne les jeunes pris dans les griffes de la Justice.

Obéis à un patron, soumet toi à la hiérarchie, respecte l’autorité, reste dans le chemin de la loi, accepte la main-mise d’un juge sur ta vie: l’avenir radieux du salariat s’ouvre à toi.

Débrouille-toi par toi-même, refuse les règles que tu n’as pas choisi, refuse d’être un maillon au bout de la chaîne de la production, d’être corvéable à merci, rebelle toi, et d’un commun accord, ces bienveillants tuteurs de ta vie (juges, éducs’, patrons) t’ouvriront grand les portes du pénitencier.

Le travail et la prison sont deux piliers essentiels du contrôle social, nécessaires à la reproduction d’un monde basé sur l’autorité et l’exploitation.

Le travail est la meilleur des police et la réinsertion un chantage.

Le sabotage enreille la machine de l’exploitation et libère du temps.

Nous faisons le pari qu’il y a biern plus de joie dans la révolte que dans une vie de soumission.

 

Liberté pourt les inculpés dans l’affaire de la voiture de flics brulée le 18 mai 2016.

Liberté pour tous.