Derrière ces faux voisins se cachent en fait deux personnes qui avaient été utilisées comme mascottes par Bruno Retailleau, président de région et fervent soutien de François Fillon, lors de sa grande campagne contre
les « zadistes » en 2016. Que le journaliste de France info se soit fait dupé ou pas, ils nous apparaît nécessaire de clarifier quelques faits à propos du couple Lamisse.

Ceux-ci n’habitent plus depuis des années à coté de la zad mais continuent à se présenter dans les médias comme voisins. Avant même que les dits « zadistes » arrivent dans le bocage, à l’appel d’habitants des
alentours, le couple Lamisse était déjà en conflit avec à peu près tous ses voisins « historiques ». Ils bénéficiaient d’une réputation bien ancrée de personnes enclines à semer la zizanie.
Voir : http://zad.nadir.org/spip.php?article3494
et http://zad.nadir.org/spip.php?article338

Lors de la pétitition du président de région Retailleau pour l’expulsion de la zad en janvier 2016, le piratage du site web de la région a révélé, preuve à l’appui, au moins un tiers de fausses signatures. Béatrice Lamisse, mascotte de sa campagne, n’avait pas hésité à y apposer la sienne quatre fois d’affilée dès le premier jour. Voir : http://zad.nadir.org/spip.php?article3578

En ce qui concerne l’avis de vrai voisins, sur les liens avec la zad vous trouverez ci-dessous le point de vue collectif de quelques dizaines d’entre eux qui s’étaient réunis le 23 février 2016 sur la place de Notre-Dame-des-Landes suite aux campagne de diffamation menées par le couple Lamisse et Bruno Retailleau :

## ZAD de Notre-Dame-des-Landes : des voisins s’expriment

DES VOISINS DE LA ZAD S’EXPRIMENT

Nous, résidents, voisons de la ZAD

Sommes outrés par la propagande quasi quotidienne des « va-t’en guerre » qui se permettent en plus de parler en notre nom : « les habitants excédés » disent-ils.

Cela suffit ! Nous ne voulons plus être spectateurs des mises en scène anti-ZAD de M. Retailleau et du couple Lamisse qui d’ailleurs n’habite plus là depuis des années, ni des mensonges grossiers de M. Valls et
consorts sur les soi-disant activistes ultra violents qui rackettent volent et détruisent.

Nous ne bénéficions pas des 60 000 euros d’encart publicitaire payé par le conseil régional mais nous pouvons néanmoins témoigner de notre réalité d’habitants.

Déambulations champêtres ponctuées de rencontres enrichissantes, petit café offert ou simple bonjour, on se sent chez nous et en sécurité sur la ZAD.

Pour beaucoup d’entre nous c’est l’occasion de redécouvrir notre bocage et sa richesse, de renouer avec un territoire et ses habitants.

La ZAD ce n’est pas une forteresse isolée mais au contraire un lieu foisonnant où se construisent des projets de vie basés sur l’échange solidaire et les valeurs humanistes. En ce sens, pour nous, la ZAD fait
partie de la dynamique et de la vie de nos communes.

A ce titre nous sommes heureux d’accéder aux productions faites sur place : pain, légumes, fromages, lait ; d’accéder aux projets culturels qui y germent,  aux rencontres où l’on réfléchit sur l’avenir de notre
territoire avec ceux qui y vivent et qui luttent pour le préserver.

Pour nous il est urgent de dénoncer les stigmatisations orchestrées par ceux qui veulent nous diviser et décrédibiliser notre lutte.

Sachez que nous « des habitants indignés » nous serons aux côtés de tous ceux que l’on veut expulser de la ZAD.

C’est pourquoi le 27 février nous serons présents dans la mobilisation contre l’aéroport et contre toutes les expulsions.