Empruntant les rues du centre ville dans une ambiance tonique, le cortège déploie une banderole : « refugees welcome, GUD go home » sur le Cours Saint-Pierre, en écho à la tentative de création d’un antenne du GUD –groupe néo-nazi violent – localement. Les apprentis fascistes ne se montreront pas au cours du défilé, hormis une poignée de consanguins réfugiés derrière la BAC aux alentours de Feydeau. Les slogans contre le racisme et contre la répression résonneront dans les rues de Nantes devenues bien calmes ces dernières semaines. Sur la fin, la BAC commence à mettre une pression visible sur la manifestation, et les CRS se déploient sur les côtés du cortège qui accélère le pas.

Les participants rallient ensuite la manifestation organisée par les Kurdes et Alévis de Nantes, contre la dictature d’extrême droite qui se met en place en Turquie. Ici encore, défilé dynamique et très forte présence policière. La manifestation s’achève Place Graslin sur des chants kurdes.

Bien plus tard, une trentaine de bouffons feront leur action militante de l’année en allant jeter des bouteilles de coca-cola et de bière sur un bar du centre-ville, considéré comme militant. Quelques secondes plus tard, les héros de la race blanche s’étaient envolés comme des moineaux. Pas de dégâts à priori. Attaquer la terrasse d’un bar, la veille du 13 novembre. Voilà le type d’exploit dont est capable le GUD quand il est au grand complet, dans notre ville.

Nantes est et restera antiraciste !