En soutien à tou-te-s nos camarades qui subissent la répression, policière et/ou judiciaire, le collectif brestois contre la loi travail vous envoie des bisous et des brouettes de pavés ! On pense à vous, et à nos propres copain-es brestois-e-s qui luttent à nos côtés ! FACE A LA RÉPRESSION, SOLIDARITÉ ET AUTODÉFENSE !

Le collectif brestois contre la loi travail dénonce la répression et les violences policières qui prennent place avant, pendant et après toutes les actions liées au mouvement social en cours : présence policière anxiogène, fouilles et contrôles d’identité au faciès, confiscations d’objets de protection hautement dangereux tels que du sérum physiologique ou des lunettes et masques servant à se prémunir des gaz, fichage des militant-e-s, perquisitions abusives, interdictions de manifester, assignations à résidence – le tout rendu possible grâce à l’état d’urgence – et bien sûr violences physiques : gazages, matraquages, éborgnements et autres joyeusetés. Aujourd’hui les manifestant-e-s simplement en lutte pour leur droits comme le prévoit notre merveilleuse constitution sont assimilé-e-s aux auteur-e-s des différents attentats survenus récemment et cet état « d’exception » sert de prétexte au gouvernement pour légitimer ses dérives sécuritaires.

Lors de notre tentative de randonnée bon-enfant et de cantine festive et détendue à Pont-de-Buis, mercredi 18 mai, organisée en opposition à l’appel du syndicat policier, nous avons pu constater que l’équipe bleue d’en face, non conviée à notre petite sauterie mais pourtant venue en grand nombre, était pour le moins crispée : « si ça s’énerve, on leur tape sur la gueule et puis c’est réglé » a déclaré aimablement l’un des flics à son coéquipier. Le dispositif policier, un hélicoptère, quelques 200 gendarmes mobiles et des dizaines de véhicules dont un « OEIL », (nouveau véhicule assurant la sécurité des « événement à hauts risques » selon le fabriquant) valait bien une visite au musée de l’armement, ça fait chaud au cœur de voir que Le Drian, pense toujours à la sécurité des pique-niques de sa Bretagne natale.

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