Une barricade de pneus et de matos de chantier récupéré a été joyeusement enflammée sur les rails du tramway, rails qui ont été aussi sabotés un peu plus loin par des coulées de ciment à prise rapide. Puis, pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, une seconde barricade en feu a prolongé la première à l’entrée du périphérique.

Pendant que sous les fumigènes fusaient des « ni loi ni travail, de la révolte en pagaille », passants et automobilistes pouvaient lire sur une grande banderole : « Tout le monde déteste le lundi matin », ainsi qu’un tag sur le mur du périph’ : « Bloquons tout ».

Barricader et saboter, ça fout la pêche, ça fout le bordel, et ça donne envie de recommencer…