Nues, ivres ou isolées, nous ne sommes pas des proies
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Actions directesFéminismeMédiaToulouse
Lieux : Toulouse
Nues, ivres ou isolées, nous ne sommes pas des proies !
La Dépèche n’est pas une forteresse inattaquable. Tous les grands groupes ont leurs faiblesses, à nous d’être inventives, rusées et suffisemment perspicaces pour les trouver. La Dépèche Intéractive est une branche du groupe La Dépèche. Cela suffit à nous en faire une cible.
Les raisons de nuire aux médias ne se comptent plus. C’est même un discours plutôt répandu chez celles et ceux qui ont compris que l’opinion publique ne sera jamais notre amie. Cette attaque est une réaction à la publication d’un article propageant l’idée que “nous, femmes” créons les conditions de nos agressions, en n’incarnant pas le modèle faconné par les désirs des hommes, qui nous veut silencieuses, soumises, obeissantes, et objet de consommation.
Les marteaux qui cette fois visent des vitres – comme ils pourraient viser des têtes – arment notre rage envers toutes celles et ceux qui renforce la culture du viol. Cette action est une foulée de plus dans le chemin sans fin de notre libération de toutes les oppressions. Nous ne le repeterons visiblement jamais assez, le viol n’est pas l’acte isolé d’un dangereux individu qui guetterait au coin d’une ruelle, mais bien, sinon une arme, souvent la menace et la punition corrective pour toutes les meufs qui ont fait de la rebellion leur vie ou simplement cherchent à sortir de la cage qu’est le patriarcat. Et c’est toujours le reflet d’un monde qui envisage les femmes comme des objets à soumettre.
Les medias nous instrumentalisent pour distiller la peur, en creant un besoin de sécurité auquel il faudrait répondre, dans l’urgence, par toujours plus de contrôle sur nos vies, de cameras, de relevés ADN. Illes ne cherchent pas à nous protéger, ce discours est un leurre pour augmenter leur domination.
Nous ne voulons pas déleguer notre protection, mais essayons de nous organiser pour nous defendre, et attaquer est une façon de le faire.
Sous entendre, comme le fait Jean Cohadon dans son article, que l’alcool et la drogue sont des problèmes récurrents chez les meufs qui ne peuvent être dissociés des viols et autres agressions dont elles font l’objet, c’est tenir leurs jambes écartées pendant que les bourreaux font leurs affaires. Ce journaleux médiocre, passionné de faits divers et d’intervention policières et un des milliers de complices impuni.e.s auxquel.le.s personne ne songe, ou n’ose, s’attaquer. La Dépèche, publiant son article dans leur torchon infâme, en est une autre.
Nous nous organisons, entre meufs, pour qu’un jour nous ne nous en prenions plus seulement à des vitres et à des murs mais bien aux gens et gentes qui se cachent derrière, et qui sont celles et ceux qui font l’objet de notre haine. Nous voulons qu’illes aient peur, qu’illes sachent que leurs agissement ne resteront pas toujours sans réponse. Nous voulons qu’illes pensent à toutes ces meufs vénères qui les guettent au coin d’une ruelle, et qui rêvent d’un jour leur enfoncer un marteau dans le coeur. Illes veulent nous rendre responsble des horreurs qu’ils nous font subir, nous voulons que la peur change de camp.
Cette action est dédiée à toutes les meufs énervées, nous esperons par là chauffer vos coeurs.
Que les actions contre le patriarcat se multiplient !
A vos marteaux… Prêtes ? Partez !
[Toulouse, Francia]: Desnudas, borrachas o aisladas, no somos presas
En la noche del 28 al 29 de abril fueron atacadas las instalaciones de la “Depeche Interactiva”.
¡Desnudas, borrachas o aisladas, no somos presas!
La Depeche no es una fortaleza inexpugnable. Todos los grupos principales tienen sus debilidades, a nosotras de ser bastante inventivas, listas y bastante perspicaz para encontrarlas. La Depeche Interactiva es una rama del grupo Depeche. Esto es suficiente para que sea un objetivo.
Las razones para dañar a los medios de comunicación son innumerables. Incluso es más bien un discurso común entre aquell@s que han entendido que la opinión pública nunca será nuestro amigo. Este ataque es una reacción a la publicación de un artículo propagando la idea de que
“nosotras mujeres” estamos creando las condiciones de nuestras agresiones, no incorporando el modelo en forma por los deseos de los hombres, que nos quiere silenciosas, sumisas, obedientes, y objeto de consumo.
Los martillos que esta vez apuntaron los escaparates – ya que podrían apuntar las cabezas – arman nuestra rabia hacia tod@s aquell@s que fortalecen la cultura de la violación. Esta acción es un paso hacia adelante en el camino sin fin de nuestra liberación de toda opresión.
Obviamente, nunca repetimos lo suficiente, la violación no es el acto aislado de un individuo peligroso que acecharía su presa en la esquina de un callejón, sino un arma, a menudo la amenaza y el castigo correctivo para todas las mujeres que hicieron de la rebelión su vida o que simplemente buscan de salir de la jaula del patriarcado. Y
siempre es un reflejo de un mundo que considera a las mujeres como objetos destinados a servir.
Los medios nos están instrumentalizando para destilar el miedo, creando una necesidad de seguridad a la que tuviéramos que responder, en emergencia, para obtener más y más control sobre nuestras vidas, cámaras, registros de ADN. No tratan de protegernos, este discurso es un señuelo para aumentar su dominio.
No queremos delegar nuestra protección, pero intentemos organizarnos para defendernos, y el ataque es una manera de hacerlo.
Dar a entender, al igual que lo hace Jean Cohadon en su artículo, que el alcohol y las drogas son problemas recurrentes de las mujeres, los cuales no pueden ser separados de las violaciones y otras agresiones las que están sujetas, es mantener sus piernas abiertas mientras que
los verdugos están haciendo sus asuntos. Este pobre periodista, apasionado por las noticias de crónica y las intervenciones policiales, y miles de cómplices suyos impunes, a los cuales nadie piensa, o se atreve a atacarles. La Depeche, publicando su artículo en su infame trapo, es un cómplice demás.
Nos organizamos, entre mujeres, para que un día no nos ataquemos solo a los escaparates y a las paredes, sino a las personas escondidas atrás, y son aquell@s que son objeto de nuestro odio. Queremos que tengan miedo, que sepan que sus comportamientos no quedaran sin respuesta. Queremos que piensen a todas estas mujeres rabiosas que les
acechan en la esquina de un callejón, y que sueñan de un día en el que los empujemos un martillo en el corazón. Quieren hacernos responsables de los horrores que nos hacen sufrir, queremos que el miedo cambia de campo.
Esta acción está dedicada a todas las mujeres enojadas, esperamos así calentar vuestros corazones.
¡Que las acciones contra el patriarcado se multiplican!
¡En sus martillos, listas, fuera!
Algunas mujeres rabiosas