Les identités des étudiant-e-s ont été prises, trois personnes ont été interpellées pour refus de décliner leur identité. Près de 50 gendarmes et membres de la bac ont été mobilisé-e-s pour cette opération.
Ces faits sont extrêmement graves et montrent encore une fois que la répression et la criminalisation des mouvements sociaux semblent être devenues banales pour ce gouvernement.

L’entrée des forces de polices dans une université est conditionnée par la loi à une autorisation écrite de la présidence de l’université. Les forces de l’ordre ont donc reçu l’aval de la présidence de Rennes 2 pour cette opération. Celle-ci montre que derrière ses discours de façade sur le fait de partager notre lutte contre la loi travail, en réalité son seul soucis est de faire régner l’ordre sur le campus.

La lutte contre la loi travail, ne peut se contenter de parole molle et creuse, des positions de principes qui ne permettent pas la construction d’un vrai rapport de force à même de pousser le gouvernement à faire retirer cette loi funeste pour les droits des travailleurs et des travailleuses. Nous condamnons fermement la venue des forces de police et appelons à la libération immédiate de nos camarades.

Rennes 2 a toujours été une université concernée et partie prenante des luttes sociales, que ce soit pour l’avortement en 69, jusqu’aux luttes contre la réforme des retraites en 2010.

Monsieur David montre qu’il ne fait pas honneur à l’histoire de Rennes 2

La présidence de l’université devra rendre des comptes devant les étudiant-e-s de ses actions.
Nous nous assurerons qu’elle le fera.

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes