Incontestablement, le dernier projet de réforme du code du travail ne passe pas. Une vague de colère immense, spontanée et désorganisée se répand dans tous le pays. Partout, des appels à manifester dans les rues, à se rassembler dans les facs, à bloquer les lycées, à faire la grève. Enfin, on ne baisse plus la tête !

Quelque chose se prépare qu’on avait pas revu depuis des années.

En 2006, nous étions des millions à bouger alors le gouvernement tentait de faire passer le CPE, un nouveau contrat ultra précaire pour les jeunes. Des milliers de facs et de lycées bloqués, des manifestations quotidiennes et spontanées, des actions, des grèves et des affrontements avaient permis de faire plier le gouvernement de droite.

Dix ans après, où en est-on ? La gauche a pu multiplier les attaques sans jamais être inquiétée. Casse des acquis sociaux, déchéance de nationalité, chasse aux sans-papiers, … le gouvernement socialiste a réalisé tout ce que Sarko n’a jamais osé faire. À celles et ceux qui refusent cet état des choses, on oppose des lignes de flics et l’état d’urgence permanent.

Aujourd’hui, c’est la « loi travail » qui vient nous promettre une vie perdue à travailler toujours plus longtemps pour des salaires toujours plus bas, dans des conditions toujours plus précaires. Alors que les élections approchent, allons-nous les laisser faire, au risque de manbger encore plus cher la prochaine fois ?

Ce qui est en jeu, c’est notre revanche après des années de silence.

Si toi aussi tu te dis que c’est le moment où jamais de relever la tête pour, enfin, rendre les coups,

Que tu sois étudiant-e, lycéen-ne, précaire, chômeur/se ou simplement motivé-e à bouger dans les semaines qui viennent,

On propose de constituer à Nantes une assemblée de lutte pour discuter, se rencontrer et s’organiser ensemble dans la tempête qui s’annonce : se tenir ensemble en manif, s’ériger en force matérielle et d’initiative.

Donnons-nous les moyens de l’emporter !

Mercredi 30 mars
20h, Amphi C occupé
Tram 2 arrêt Facultés

À bientôt !

Quelques étudiante-e-s et précaires