Sans fleurs ni couronnes
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Themes: RacismeRépression
I. Autonomie
Chacun sait que le langage n’est pas neutre. Que c’est un moyen souvent insatisfaisant pour exprimer ses idées. Pourtant, si on veut pouvoir les communiquer à d’autres et en approfondir le contenu, il vaut mieux s’entendre sur le sens des mots. Dans les milieux anti-autoritaires comme ailleurs, cela va de moins en moins de soi. Une même idée, courante, emprunte même parfois des significations si éloignées les unes des autres (en assemblée par exemple), qu’on en vient à se demander s’il s’agit juste d’une banale incompréhension ou si ce n’est pas la manifestation d’une confusion généralisée en progrès constants. Prenons parmi tant d’autres le mot “liberté“, régulièrement transformé en conquête ou préservation de droits garantis par l’Etat (comme la fameuse “liberté de“) ou exprimé sous forme d’oxymore (comme dans la défense du “marché libre” des biffins). Mais la liberté peut-elle vraiment être quelque chose de quantifiable, le synonyme abstrait d’une augmentation des choix possibles, ou n’est-ce pas au contraire l’expression de toutes les possibilités différentes qui peuvent se déployer dans le rapport avec les autres ? La liberté ne peut pas être enfermée à l’intérieur de lois et de règles valables pour tous, elle peut seulement naître du libre accord entre individus, en l’absence donc de tout système ou rapport autoritaire (Etat, capitalisme, religion, patriarcat).
Que le langage ne soit pas neutre, ne soit pas simplement descriptif, les autoritaires en tout genre l’ont compris depuis longtemps. Celui qui contrôle le sens des mots peut s’assurer d’une capacité considérable de maîtrise des esprits. Le pouvoir a ainsi toujours cherché à leur donner le sens qui l’arrange, qu’on songe par exemple à celui de terrorisme, qu’il dégaine d’un jet ininterrompu et à tout va depuis bien trop longtemps*. Partout où il y a une masse à manoeuvrer (ou une illusion de), on peut retrouver cet art de la politique qui consiste à travestir les faits en changeant les mots, y compris donc dans le soi-disant mouvement anti-autoritaire où les idées gauchistes font un retour en force depuis quelques années.
Dans leur miroir déformant, réduire les individus à leur couleur de peau n’est ainsi plus du racisme, mais devient une lutte contre les privilèges. Justifier la soumission à un code de loi gravé dans un vieux bouquin n’est plus une manifestation par excellence de l’autoritarisme (à combattre), mais devient une simple manifestation culturelle (à soutenir) ou une banale opinion (à tolérer). Jeter des pierres sur des journalistes ou des élus en toute occasion ne signifie plus manifester son hostilité irréductible avec le pouvoir, mais devient un manque d’intelligence tactique dans la composition avec lui. Dans la vague actuelle de renversement des contenus et de leur instrumentalisation au sein du mouvement, il n’est alors pas étonnant que même des concepts jusqu’à hier chers à beaucoup, comme l’autonomie ou l’auto-organisation, soient à leur tour vidés de leur sens par leurs partisans mêmes, neutralisant leur force pratique et les privant de leur portée potentiellement subversive. Faute de perspective révolutionnaire, au nom du pragmatisme ou de l’efficacité, de l’élargissement ou de l’ancrage sur un territoire, par esprit de grégarisme ou d’adaptation à un existant toujours plus trouble, l’heure semble de moins en moins à la diffusion de pratiques anti-autoritaires, et toujours plus à leur dilution au sein d’alliances de circonstance avec des politiciens de service (mais dans le respect de la diversité de chacun, hein !).
Et c’est peut-être comme cela, petit à petit, que l’éditeur officiel de tout un ramassis d’ordures a pu soudain se transformer en une opportunité à saisir pour d’anciens amateurs de la guerre sociale.
II. Le sens plutôt que la règle
« Forger et utiliser ses propres moyens de lutte placerait-il de fait en-dehors du champ des luttes sociales ? C’est le discours que tiennent l’Etat et ses relais directs car ils défendent leurs intérêts… »
Kalimero Paris, février 2008
En matière d’autonomie et d’auto-organisation, prenons le dernier cas d’école en date, à savoir les “membres” d’un collectif francilien qui participent “à des luttes ou à des mouvements sociaux“, et qui ont décidé de commercialiser leurs travaux en janvier 2016 chez Syllepse, une maison tolérante dont l’ouverture d’esprit avait été jusque là trop négligée par une partie du mouvement. Certes, prôner l’auto-organisation et la critique de la marchandise tout en alimentant de ses analyses les étals des supermarchés n’est pas nouveau, et ils n’ont pas beaucoup de mérite. Les stratèges blanquistes de la composition avaient déjà rouvert cette voie fructueuse avec l’éditeur de flic et de juge La Fabrique en 2007, avant que des vendeurs de mauvaise soupe ne les imitent en 2014 avec leurs trajectoires alternatives débitées chez l’éditeur du Mieux vaut moins, mais mieux de Lénine (ed. l’éclat). Mais tout de même, si des critiques du langage et de l’idéologie de la procédure pénale ont fait le choix d’un éditeur comme Syllepse, qui avait publié en 2011 un ouvrage coordonné par une magistrate dénonçant une “politique qui échoue à lutter contre la délinquance et qui désorganise la police et la justice” avant de suggérer “de nombreuses propositions alternatives en matière de fichage et de vidéo-surveillance” **, c’est qu’il doit bien y avoir une raison ou une cohérence quelque part. D’autant plus que leurs réunions se déroulent depuis des années dans un local dont les participants affichent justement leur ambition de “subvertir les rapports sociaux,c’est-à-dire remettre en cause cette société et la renverser“, à travers une “autonomie” définie comme une manière de s’organiser “hors des syndicats, des partis, des structures hiérarchiques“.
Afin de lever toute ambiguïté et pour ne pas en rester sur ce qui relève manifestement d’un télescopage malheureux au sein des collections de Syllepse -un peu comme si l’auteur d’un bouquin titré Mort à la démocratie donnait une interview à une grande radio d’Etat pour en faire la promotion-, faisons donc un rapide tour du propriétaire. Pour commencer, on pourrait consulter la quarantaine d’ouvrages de la Fondation Copernic publiés ces quinze dernières années par l'”alter-éditeur, engagé et non partisan“, mais aucun estomac n’y résisterait bien longtemps. Et de toutes façons, pour connaître les idées professées par ladite Fondation, inutile de se plonger dans l’écoeurante mixture qui mijote sous la bannière de “l’anti-libéralisme”. Le parcours de ses présidents successifs (1998-2015) suffira amplement : Yves Salesse (ex dirigeant national de la LCR, ex du cabinet du ministre communiste des transports Gayssot, ex porte-parole de Bové à la Présidentielle), Évelyne Sire-Marin (vice-présidente du TGI de Paris, ex Présidente du Syndicat de la magistrature et soutien de Mélenchon à la Présidentielle), Roger Martelli (membre du Parti communiste et ex de son Comité central), Caroline Mécary (ex conseillère régionale EELV et toujours conseillère de Paris), Janette Habel (ex du bureau politique de la LCR et signataire du Mouvement pour la sixième République), Pierre Khalfa (ex porte-parole de l’Union syndicale Solidaires et membre du Conseil scientifique d’Attac). N’en jetez plus, la poubelle déborde !
La “forme grammaticale qui privilégie les accords fondés sur le sens plutôt que sur la règle“, à laquelle Syllepse a emprunté son nom, a certainement trouvé avec la Fondation Copernic un accord à la hauteur de ses ambitions : être l’éditeur privilégié d’un des principaux laboratoires de la main gauche de l’Etat. Le genre de laboratoire indispensable pour redorer la façade craquelée du pouvoir, tenter d’éteindre les incendies qui couvent à sa base et imaginer comment lui assurer un semblant de légitimité sociale en temps de restructurations économiques. Tout de même, drôle d’endroit pour une Caisse d’auto-défense collective. A moins que ce ne soit leur désir commun de mouvement social et de collectif qui les ait réunis, puisque l’éditeur précisait dès son Manifeste de juin 2004 vouloir offrir “une caisse de garantie qui permet à tous nos auteurs de mener leur projet à bien et une caisse de résonance pour leurs idées“, ou encore que “notre force tient aussi à notre lien avec les mouvements sociaux“. Mais le problème, quand on nie à ce point l’individu, c’est qu’on finit très vite mal accompagnés,
Oublions donc vite fait cette collection particulière, Notes et Documents de la Fondation Copernic, et tentons de trouver un peu d’air frais du côté des dizaines d’autres collections du nouveau venu dans l’ex mouvance autonome. Là, surprise ou pas, on tombe sur des spécialistes de la vie des autres (dont des psys en tout genre), des prêcheurs d’Etat (universitaires ou de lycée) et autres autoritaires historiques (avec une prédilection pour les auteurs trotskystes, dont les 944 pages du boucher de Kronstadt parues en avril 2015 pour rappeler l’importance du front unique antifasciste***). Les autres collections remarquables de Syllepse se nomment par exemple ATTAC, Contretemps (revue dont le n°14 de 2012 contenait cet immanquable article titré “Syriza ou l’espoir retrouvé“), Espaces Marx, Les Cahiers de Critique Communiste, Mille marxismes (avec ces magnifiques “La politique comme art stratégique” et “Le dernier combat de Lénine” de 2011 et 2015) ou encore Séminaire marxiste… Réconcilier la rigidité théorique du passé avec le meilleur du réformisme du présent, en voilà bien un projet qui semble avoir trouvé son marché, si on en juge par les centaines d’ouvrages sortis chez Syllepse depuis 1989. En même temps, c’est vrai qu’à force de fréquenter les allées du pouvoir, on se perd moins dans le dédale de ses financements.
Mais comme il serait ingrat de demeurer en si mauvaise compagnie sans faire un détour par LA collection qui se veut un peu plus terre-à-terre, jetons un dernier coup d’oeil sur Arguments et Mouvements, dont le postulat est que les “acteurs du mouvement social et les mouvements sociaux produisent des idées, émettent des propositions, interprètent le monde et agissent sur lui” (merci pour eux). Des idées et des propositions qu’il aurait en effet été trop bête de gâcher en ne les récupérant pas au sein des différents rackets de la gauche de la gauche. Mais qu’on se rassure, la conception du mouvement social de Syllepse n’a même plus de quoi incendier un Palais d’Hiver, et va au mieux réclamer quelques miettes tout en pacifiant le rapport capital/travail : on retrouve pêle-mêle dans cette collection qui vient donc d’éditer Face à la police/Face à la justice de la Caisse d’auto-défense collective de Paris/Banlieue (Cadecol), des livres signés Syndicat Solidaires des finances publiques, Syndicat national des chercheurs scientifiques, Syndicat National Unifié des Impôts, Sud-Étudiant ou encore VISA (“association intersyndicale unitaire composée d’une cinquantaine de structures syndicales : la FSU et plusieurs de ses syndicats, l’Union syndicale Solidaires et plusieurs de ses syndicats, des fédérations et des syndicats de la CGT, de la CFDT, de la CNT, de l’UNEF et le Syndicat de la magistrature“).
Arrivés à ce stade, on se dit que, franchement, ce n’est pas juste un mauvais hasard ou de la naïveté, mais un véritable choix tactique qui a fait s’accoupler dans un ballet abject le livre de la caisse des autonomes franciliens avec (notamment) celui de la vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris, grâce à un éditeur commun qui annonce clairement ses intentions : “nos livres parlent séparément mais frappent ensemble” (à la porte des institutions), parce que leurs multiples langues débouchent “vers des compréhensions communes, vers une langue partagée, vers un sens commun, vers des « tous ensemble » de la pensée et de l’action“.
III. Les moyens de leurs fins
Dans son court texte de présentation technique, Cadecol se définit comme un outil à “utiliser de manière autonome afin se donner en amont les moyens de s’organiser le plus efficacement possible contre la répression“. Si ce collectif apporte à son tour sa petite pierre pour vider à sa manière le mot autonome de la charge subversive qu’il pouvait encore contenir -comme d’autres l’ont fait avant lui-, ne peuvent pourtant rester surpris que celles et ceux qui s’étaient arrêtés au début de la phrase. Car que peut bien vouloir dire une expression aussi absolue que “le plus efficacement possible“, sinon déconnecter absolument les fameux moyens des fins ? C’est un vieux truc qui permet de tout justifier au nom d’un intérêt commun supérieur (le maximum d’efficacité supposée… et donc l’art du calcul spéculatif), laissant le champ libre à une poignée de fins dialecticiens qui viendront nous éclairer du haut de leur clairvoyance. Le Comité invisible, qui en connaît un rayon sur le sujet, avait logiquement choisi de vendre sa soupe chez un fana de Lénine. La Caisse francilienne a choisi de son côté de se donner des moyens de s’organiser en amont en s’offrant à un fana de Trotsky. Une différence qu’on ne s’explique autrement que par la composition des assemblées du dit “mouvement social” selon les périodes et le sujet du moment (la CGT des raffineries, c’est pas le NPA des réfugiés).
Quant aux autres, tous les autres, pour qui la fin ne justifiera jamais les moyens, pour qui un éditeur de centaines de conseillers du prince restera toujours un ennemi à combattre plutôt qu’un allié provisoire à utiliser ou avec lequel s’accoquiner, pour qui s’organiser de façon autonome signifie s’associer entre individus révolté-e-s dans un espace de lutte anti-autoritaire où les mots et leur sens ne sont pas mutilés…
…l’horizon de la solidarité et de l’offensive sera toujours bien plus vaste et bien plus respirable que tous les marigots du plus efficacement possible.
Sans fleurs ni couronnes,
Bagnolet, début janvier 2016
* Car si le terrorisme signifie frapper dans le tas de manière indiscriminée pour tenter de préserver ou conquérir le pouvoir, et que l’Etat n’en a pas toujours le monopole exclusif, une affiche rappelait également fort à propos il y a quelques années à quel point ce terme avait été biaisé et restreint de manière instrumentale : “Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public.”
(Qui sont les terroristes ?, avril 2008)
** Selon le résumé promotionnel disponible sur le site de l’éditeur. Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ?, coordonné par Evelyne Sire-Marin, ed. Syllepse, février 2011
*** Une position toujours défendue par l’un des coordinateurs du livre de Trotsky et fondateur historique toujours en place de Syllepse, Patrick Silberstein, par ailleurs pétitionnaire multirécidiviste en compagnie d’élus de gôche, ex dirigeant de Ras l’Front et un des animateurs de la campagne.présidentielle de Bové.
Il me semble que lorsque Non fides écrit des textes ils les postent direct sur leur propre site, je vois pas trop pourquoi ils auraient besoin de mettre sur leurs textes le nom d’un site aussi peu crédible qu’Indy Nantes.
Faut arrêter la parano. Et faut arrêter de vouloir faire croire qu’il n’y a que 3 pékins en France qui essaient d’avoir un minimum de réflexion.
Y a encore des gens conséquents, qui ne tombent pas par facilité dans tous les pires travers gauchistes actuels, à Bagnolet, ou à Paris, ou ailleurs, n’en déplaise aux autoritaires qui aimeraient que des débats brûlants d’actualité n’aient pas lieu.
vraiment là on a autre chose à foutre que décortiquer vos trucs. vous n’avez décidément aucun respect des luttes en cours.
Je ne comprends pas bien cette histoire de respect des luttes en cours qu’on devrait, ou pas, avoir.
Il faut se référer à quelle autorité pour savoir quelles luttes sont en cours ou non ? Ainsi on pourrait laisser tomber toutes les autres idées auxquelles on croit pour bien pouvoir se concentrer sur celles qui sont en cours et ainsi leur donner tout le respect qu’elles méritent.
Par ailleurs, à aucun moment il n’a expressément été demandé à la modération de faire son “oeuvre” de modération dans la minute.
Donc ne vous inquiétez pas, respirez, concentrez-vous sur vos luttes en cours, on vous attend.
Je sais pas pourquoi non-fides « auraient besoin de mettre sur leurs textes le nom d’un site aussi peu crédible qu’Indy Nantes », mais le problème c’est qu’ils l’ont fait, il suffit d’aller sur leur site pour vérifier.
Un petit malin envoie un article à la noix sur Indymedia Nantes et avant qu’il ne soit modéré l’envoie en même temps sur non-fides, qui le publie à la minute en précisant qu’il est « [Repris d’indy nantes.] » ! ! ! !
Et si non-fides le publie sans la moindre vérification, c’est que c’est la même personne. Alors, pour répondre à la question, le « besoin » de non-fides, c’est de troller, tout simplement. Et le « pourquoi », c’est à leurs amis de nous le dire.
J’ai nettoyé un peu plus les commentaires, en ai enlevé quelques uns qui faisaient que de l’insulte et participaient en rien au débat autour du contenu de ce texte.
Je crois que je serais pour valider ce texte, vu que je vois pas trop en quoi il est hors charte. Qu’on s’y reconnaisse pas forcément en tant qu’individuE c’est autre chose.
Pour ce qui est de la remarque sur le respect des luttes, j’en suis pas l’auteure, alors je pourras pas dire. J’imagine que c’est par rapport au fait qu’il y a un réél problème au niveau de l’islamophobie, entretenue par les pouvoirs, parce que la confusion musulmanEs – immigréEs arrange tous les tenants du choc des civilisations. Et aussi parce que de nos jours tenir des propos ouvertement racistes n’est plus possible sans procès, contrairement à des position anti-musulmanes. Ce qui rend compliqué de se positionner quand on est contre toutes les religions, parce que ça demande un peu de finesse. Au final, c’est un peu comme toutes les luttes existentielles, les rejetter n’est pas forcément une position satisfaisante, mais la question est sans doute plutôt de comment soutenir les personnes qui le subissent, en questionnant sur les mécaniques de lutte et les revendications. Enfin c’est ce que je crois en comprendre.
Merci à “otre modo” pour la tentative d’explication. Si c’est bien ça, je me suis donc emporté trop vite.
Concernant l’islamophobie, ça a déjà été dit par ailleurs plusieurs fois, mais selon moi il faudrait simplement l’appeler “racisme” si c’est effectivement de ça qu’il s’agit. Lorsqu’il s’agit d’une critique radicale de la religion (l’islam dans ce cas), je ne vois pas où est le problème. Tout comme je ne vois pas où est le problème quand il s’agit de critique radicale du christianisme (doit-on être taxé de christianophobie ?), du judaïsme (judéophobie ?) ou de n’importe quelle autre religion (bouddhismophobie, pastophobie ?).
Bon de toute façon le texte ne parle pas de ça à la base, et le débat a une fois de plus été amené par des gens qui haïssent Non Fides par principe, sans même chercher à comprendre quels sont les messages portés par ce groupe (et non, il ne s’agit pas de racisme, de suprémacisme blanc ou que sais-je encore…).
Donc je confirme à “Hilarion” que prendre position contre Non Fides (ou autres) parce qu’ils critique l’utilisation du terme “islamophobie” (et tous les soutiens que ça engendre) qui est faite dans certaines strates de l’extrême gauche relève du manque d’intelligence et du refus d’analyse.
Le fait qu’un certain nombre de ces textes se soit retrouvés refusés, toi et tes potes, “Hilarion”, vous en êtes la cause principale en ayant spammé ces-dits articles de commentaires à côté de la plaque.
Sinon, c’est toujours aussi marrant de voir des accusations de “ne rien faire d’autre que de la critique” quand précisément la réalité montre le contraire (encore faut-il ne pas chercher à la distordre pour correspondre à l’idée que vous vous en faites)
un oeuil avisé saura reconnaitre que le texte en question ne viens pas de non-fides. Non-fides,reprends des textes, mais ce texte est pass sur beaucoup de sites anarchistes, et pas seulement non fides.
Le probleme est que des anarchistes, cotoient un site comme ici, s’en servent, alors qu’effectivement ils sont censurés tandis que passent des communiqués d’orga gauchistes, universitaires, voires ethno-differencialistes sans problemes.
On veut plus de vous ici les anarchistes, trop critiques, pas assez pret a composer avec les fossoyeurs des révolutions.
C’est un peu comme à chaque fois qu’un texte passé par Non-Fides est soumis à Indymedia Nantes. Ca part directement dans les poubelles, sur présomption d’islamophobie. Quand c’est argumenté (ce qui est rare), les argumentations sont tellement faibles que ca fait peine à lire. Alors que les réfutations des “arguments” en question se trouvent déjà par dizaines dans les tas de textes serieux-ses que les compagnon(ne)s de NF ont l’intelligence de diffuser, et qu’on est heureusement nombreu-s-es à préférer à la pauvreté militante mise en avant sur Indymedia Nantes (ce qui était moins le cas auparavant), ou sur Paris-luttes.info, et autres.
Tant pis si ca passe pas sur Indymedia Nantes, ca ne décrédibilise que ce site et sa ligne, et non les textes, qui eux tournent, suscitent de vrais débats pour la bonne raison qu’ils font écho à des choses qui semblent essentielles à de vraies pratiques “autonomes” de rupture. Quand aujourd’hui de nombreux-ses ex “autonomes” utilisent ce qualificatif a toutes les sauces. Tu parles d’autonomie.
Bien sûr, quand on vous empêche de censurer, c’est les autres les censeurs ! Vous avez appris la dialectique chez les jésuites ? Quand on voit le triste bilan de Non-fides et assimilés sur Indymedia, on n’a pas le moindre doute sur la volonté de censure et de nuisance, qui s’est accélérée ces derniers mois. Attaques systématiques contre le PIR, contre LMSI, contre l’UJFP, contre les anarchistes non conformes (à part 4 groupes cités), contre la marche de la Dignité, contre les antiracistes et plus spécialement les anti-islamophobes, contre les anti-impérialistes, contre les antisionistes, contre les anticolonialistes ; tracts, affiches, tags, spécialement contre les Bourses du travail, pour empêcher des meetings ou des réunions, RIEN QUE DU NÉGATIF, vous n’avez rien à proposer, seulement dénigrer ce que font les autres.
Et quand quelqu’un met en doute votre « sérieux », votre « intelligence » et vos « vraies pratiques “autonomes” de rupture », vous criez à la censure. On comprend votre ressentiment contre Indymedia Nantes, Paris Luttes, « et autres » : le bon vieux temps où vous pouviez passer n’importe quoi et censurer tous les autres sur Indymedia Paris est fini.
Et c’est une mauvaise tactique de crier à la censure pour pouvoir jouer les martyrs. Personne n’a envie de vous censurer, au contraire, toutes vos attaques et vos calomnies sont un bon moyen de vous répondre et de vous confondre (avec de vrais arguments).
Quant à la méthode Coué, il ne faut pas en abuser. Cet article a bien été envoyé SIMULTANÉMENT sur Indy Nantes et Non-fides, avant qu’il n’ait le temps d’être modéré, et comme on n’a pas affaire à des débutants il serait intéressant de savoir pourquoi ils ont choisi spécialement Indy Nantes…
Je n’ai rien à voir avec NF…juste un de ceux qui apprécient leurs textes, qui ne sont pas, comme vous le prétendez dans toutes vos justifications non-argumentées de “modération” (lire censure), des calomnies, mais des critiques argumentées et cohérentes.
L’énumération faite ci-dessus de courants que Non-Fides ose critiquer recoupe essentiellement les mêmes choses : à savoir des partis, orgas et assos soit autoritaires (ce qui est dans la nature des partis, on apprend pas grand chose) soit purement et simplement réformistes, et souvent assez bestialement démagogiques, avec ce que ca implique sur des questions comme l’homosexualité ou le racialisme.
Pour ce qui concerne l’anticolonialisme ou l’anti-impérialisme, cela fait des lustres que tous les courants révolutionnaires de praxis critiquent cette spécialisation au détriment de véritables logiques autoritaires.
Mais il semble y avoir une volonté persistente de faire semblant de ne pas comprendre la différence entre critique de l’anti-colonialisme et colonialisme. Et là, ca s’appelle purement et simplement de la calomnie.
Mais bon votre logique, tout le monde commence à la connaitre (et tant mieux). Simple illustration : tout ce qui est resté “en débat” en attendant de modérer, ca va y rester des siècles ? Parce qu’on comprend assez vite les thèmes qui vous posent problème.
https://nantes.indymedia.org/articles/debate
Toujours la même manière de répondre à côté et d’éviter tout ce qui fâche. Ca semble quasi-maladif, ce qui ne serait pas gênant si ca ne servait pas à évacuer l’essentiel des bons textes vers les rubriques “en débat” et “refusés”.
L’anticolonialisme comme spécialisation (ce qui n’implique pas que cette notion ne recouvre que ca), qui se traduit par le fait que certain-e-s se proclament “anticolonialistes”, est tout de même critiquée par des courants anti-autoritaires entiers depuis au moins la période de la révolution russe (où les débats faisaient rage). Enfin bref, des dizaines de textes ne provoquent même pas du côté d’Indymedia Nantes la capacité à élaborer un argumentaire intelligent, y’a pas de raison que l’analyse historique soit beaucoup plus élaborée.
Encore une passe de cachage de commentaire, tellement ça a rien à voire avec le texte, et sert juste à alimenter les trolls.
On y passe tellement de temps en ce moment qu’on a à peine le temps de faire autre chose…
Ben ouais, si on cache les commentaires trollesques, c’est pas pour en avoir un autre posté de suite. On veut bien du débat, pas de bêtes attaques qui le font pas franchement avancer.
Au fait, ça nous est arrivé de cacher des coms de Non Fides je pense, vu la quantité ces temps-ci.
“Get off the internet, see you in the streets!” comme disent les autres…
Mais c’est quoi le trip sur non fides ? Vous ne pensez pas que vous leur donnez plus d’influences qu’ils n’en n’ont ?
Vous ne croyez pas qu’il y a simplement des gens, divers (que vous ne pouvez pas englober dans un quelconque nom de site ou de groupe), qui fixent le même horizon, comme d’autres l’ont fait les 100 dernières années, peu importe la situation que l’on vit (d’autres ont vu bien pire), sans plier, sans se rabaisser à jouer les démagos, à avoir peur de critiquer ce qui doit l’être ?
Ils sont bien pratiques les non fides, Coleman et compagnie, parce qu’ils ouvrent leur gueule voilà qu’ils sont devenus des boucs-émissaires, responsables de tous les maux sur votre petite planète. À vous écouter on croirait que ces gens sont des milliers, qu’ils sont partout, et qu’ils n’ont que ça à foutre, de venir commenter ici, de poster des textes qui sont censurés, etc.
Ça devient franchement barré cet acharnement.
Je sais pas si tu réagis à ce que je dis, mais au cas ou: dans mon commentaire où je dis qu’il nous arrive d’en cacher de Non Fides, c’est pour répondre à une personne qui prétend qu’on en cache jamais, dans un commentaire que je venais justement de cacher. En tout cas *pas* pour dire qu’Indy Nantes se livrait spécialement à une cabale contre NF.
Qu’on soit claire, même si je partage pas tous leurs positionnement, comme pour la plupart des contributeurices ça me va que NF viennent participer et publier ici, tout comme d’autres groupes. Indy n’est pas le projet de l’expression uniforme d’un mouvement qui n’existe pas (et en tout cas pas la mienne en tant que modo).
Il y a en ce moment nécessité à avoir et à alimenter un débat complexe sur la situation actuelle. Et on ne peut pas se permettre de braquage idéologique.
Là ou c’est relou ces derniers temps, c’est que ça tourne à la foire aux empoignes et aux invectives, ce qui ne permet pas de l’avoir. En tout cas, y’a des personnes qui sont au taquet pour le polariser ce débat, et on les connait, elles sévicent depuis un moment sur les Indys (oui, hyma et la bande à antifa/marxo/parigo/machin vous nous fatiguez).
Pour ce qui est de Coleman, ses positions par contre me posent plus de problèmes, mais il balance tellement de texte au verbiage imbitable que j’avoue que j’ai aussi du mal à suivre. N’empêche que ses positions sur les résistances palestiniennes sentent vraiment pas bon.
Bref, on sature de l’incapacité chronique à travailler collectivement le fond quand il y a urgence. C’est vraiment désespérant et ça nous pompe *vraiment* notre énergie.
Oui ben justement, vous abusez complétement avec Non Fides. Franchement déjà, ils n’ont strictement RIEN A VOIR avec ce texte qu’ils n’ont fait que reprendre (les flux indiquent 4h30 de différence, ça arrive…), et sur lequel ils ont quelques critiques même si ils en partagent une partie de l’esprit.
De plus, NF n’a jamais joué à des petits jeux d’anonymats et de manipulations, ils assument leurs textes même quand ils leur valent des perquiz. C’est un choix politique, on en pense ce qu’on en veut, c’est comme ça.
La pseudo-dérive des theophiles d’indymedia et leur complicité (probablement inconsciente et liée à un manque d’expérience politique flagrant) avec des spammeurs antisemites + l’abus de pouvoir des modos qui gerent ce site comme ils rangent leurs chambres… est ridicule ! Va falloir penser à laisser les compagnons tranquille et arreter les logiques de bouc emissaire. Non Fides porte des positions que de nombreux anarchistes hors-orgas (et pas que) portent depuis les années 80. Les anarchistes hors-orga sont ils racistes ? Dirigent ils le monde ?
Ensuite, ca m’etonnerait à mort que les gens qui participent à NF (et ils ne sont pas une horde comme tant de paranos l’insinuent ces dernières semaines sur indy nantes) soient des gens qui passent leur temps sur indy à poster des commentaires… Je ne vois pas comment ils auraient le temps de poster tout ca. D’autant plus qu’ils ont toujours récusé dans la vrai vie, au moins depuis quelques mois, la publication de textes sur indymedia, dont 1- ils n’ont pas besoin et 2- ont déjà exprimé leur désaccord avec l’openpublishing en général, et le réseau indymedia en particulier, dont je me souviens qu’ils boycottaient particulièrement les deux derniers indy Paris et ont meme écrit sur le sujet :
http://www.non-fides.fr/?Quand-le-mouvement-anti
http://www.non-fides.fr/?Indymedia-Paris-se-dissocie-encore
http://non-fides.fr/?Quelques-mots-sans-importance-sur
De plus, si on lit ce texte, on comprendra un peu mieux le rapport aux sites et au virtuel en général : http://www.non-fides.fr/?Du-papier-dans-la-bouche
ca évitera les crises paranoïaques sur Non Fides qui dirige le monde ! Vous z’êtes pas d’accord avec leur refus de toute forme de racialisme et de toute tolérance envers les religions ? Soit, mais arrêtez de crier à la “dérive” et réveillez vous. Les anarchistes sont anarchistes, la belle affaire ! Il y a d’autres compagnons et d’autres sites qui portent les memes positions, et les textes qui sont censurés ici, sont diffusés et discuté largement ailleurs que NF, indymedia ou je ne sais quoi. Ils sont traduits et tournent ailleurs.
Mais quand indymedia censure par exemple un appel à une discussion publique dans un lieu comme la bibliotheque anarchiste la Discordia à PAris, c’est juste le scandale total. Et quoi qu’on pense d’eux, votre politique de moderation a fait beaucoup parler à PAris, et de nombreuses personnes, qui =sont pourtant loin d’etre ok avec NF et les anars de ce genre sont juste hallucinés de vos pratiques. Meme au rémouleur…
En espérant que vous vous coucherez moins conspis…
Un compagnon de Bagnolet.
(merci de ne pas censurer ce message mais d’y repondre)
il y a pire que non fides, il y a les fanatiques.
Et contre ça on sera toujours debout.
Alors toi qui viens de mettre ENCORE une tartine sur le sujet et REFUSE d’entendre ce qu’on dit sans arrêt sur le fait que cette puerile baston de commentaires nous pompe la vie qui est actuellement TRES intense (notre-Dame-des-Landes, ça te dit quelque chose ?) bah il va falloir que tu te calmes. Que tu respires. Que tu cesses de t’offusquer parce qu’on refuse de laisser passer le confusionisme, les insultes, la moquerie stérile, les copier-collés, bref tout ce qui empêche de réflechir et ne fait que du bruit.
Tu as déjà lu plusieurs fois que nous refusons la binarité et qu’INDYMEDIA N’EST LA VITRINE D’AUCUN GROUPE. Là, c’est écrit assez gros ? Donc tes réthoriques sur la censure, déjà, tu oublies. Sois tu acceptes de dialoguer sans monopoliser et monomaniaquiser, soit tu continueras à penser tout seul dans ton coin que tu es ostracisé.
Mais là, maintenant, ce serait bien que tu arrêtes de troller dans l’attente, veine, qu’on te donne raison. On n’est pas là pour jouer ce rôle enfermant là.
Tout ça c’est bien beau, mais le résultat c’est qu’il va devenir impossible de répondre à un article à partir du moment où non-fides s’y trouve impliqué et provoque des réactions qui leur permettent de jouer les victimes et d’exiger la validation a priori de leurs textes et commentaires.
S’il est impossible de répondre à ça sans être traité de troll, c’est grave :
« L’énumération faite ci-dessus de courants que Non-Fides ose critiquer recoupe essentiellement les mêmes choses : à savoir des partis, orgas et assos soit autoritaires (ce qui est dans la nature des partis, on apprend pas grand chose) soit purement et simplement réformistes, et souvent assez BESTIALEMENT DÉMAGOGIQUES, avec ce que ca implique sur des questions comme L’HOMOSEXUALITÉ OU LE RACIALISME. »
« Mais il semble y avoir une VOLONTÉ PERSISTENTE de faire semblant de ne pas comprendre la différence entre critique de l’anti-colonialisme et colonialisme. »
« Ca semble quasi-maladif, ce qui ne serait pas gênant si ca ne servait pas à évacuer l’essentiel des BONS TEXTES vers les rubriques “en débat” et “refusés”. »
« des dizaines de textes ne provoquent même pas du côté d’Indymedia Nantes la CAPACITÉ à élaborer un argumentaire INTELLIGENT, y’a pas de raison que l’analyse historique soit beaucoup plus élaborée. »
Tout ça est dans les commentaires. Sans compter le dernier commentaire de « 66 », auquel il sera aussi impossible de répondre, je suppose… Là, c’est un comble. Il suffit de dire « (merci de ne pas censurer ce message mais d’y repondre) » pour avoir le dernier mot, et envoyer en passant le coup de pied de l’âne en traitant les autres de « theophiles » et de « complices de spammeurs antisemites » en sachant que si ce commentaire passe ils ne pourront pas répondre. Bravo pour la performance !
Autrement, je comprends que les modos soient surchargés par l’actualité, notamment Notre-Dame des Landes, mais il ne faut pas croire que parce qu’on s’implique sur certains sujets qu’on ne s’implique pas dans les autres luttes là où on se trouve : il y avait une manif pas plus tard que cet après-midi :
http://toulouse.demosphere.eu/rv/12096
Bon, ben vu la reponse du modo, c’etait pas la peine de vous donner tant de peine… C’etait la premiere fois que je postais un commentaire ici, et c’etait la derniere. Si c’est immediatement pour se faire ranger dans des cases…
Visiblement tout le monde fait partie de Non Fides sauf vous sur cette planete, en tout cas pas moi… Allez bonne nuit du cerveau.
Je retourne rien foutre pendant que vous battez le fer sur la ZAD.
Que les choses soient claires, quand vous parlez de “confusionisme et de copier-collés”, vous parlez de non fides ?
Chers modos qui basent leur politique de modération sur des “ressentis” et des “affects” et qui ne sont pas dans des rôles enfermant bien qu’ils sont modos ?
Puisque vous etes les seuls à lutter (sur la zad), on vous donnera raison.
Que les choses soient claires effectivement : quand on parle des copiés-collés et du confusionnisme, c’est pas de NF, mais de la personne qui fait sa chasse aux sorcières contre elleux.
Ensuite quand on dit qu’on est bien pris en ce moment par des luttes, c’est pas pour dire que les autres non.
Ce n’est pas non plus nous qui prétendont que NF est l’auteur de ce texte et qui nous amusons à comparer des heures de posts.
Et oui il nous arrive de confondre les interventions et de se tromper sur qui écrit quoi.
En tout cas c’est pas parce que certainEs anarchistes ont une position que celleux qui n’ont pas la même ne le sont pas.
Personnellement ça me fait toujours vriller de voire une bande de personnes majoritairement blanches (ou mâle) faire la leçon à des personnes qui vivent une oppression spécifique parce que racisées (ou femmes/trans/whatever) au nom de la pureté révolutionnaire.
Ben ouais, tout le monde né par anarchiste, et des fois c’est des situations particulières qui mettent les gens en branle et qui leur permettent de s’aggréger. C’est en tout cas pas en niant cette opression qu’on peut mener du débat et avancer avec ces personnes. Et pas non plus en rejettant la lutte de ces personnes parce que y’a les 3 pelos du PIR qui s’y greffent. Ca n’empêche en plus pas forcément que ces personnes analysent le monde avec d’autres grilles de lecture que cette forme d’opression. Mais je suis sans doute visiblement pas anar, mais juste encore un de ces “post-moderniste abreuvé au gender studies” j’imagine.
Si y’en a que ça amuse de nous traité de théophiles, qu’ils aillent juste mourrir. En tout cas le spammeur nous emmerde autant que les autres qui appliquent la même logique binaire, et il n’est certainement pas notre complice. Ca fait des années qu’on l’envoie chier. Y’a des moments ou on a moins le temps et certains de ses commentaires restent, ben oui.
Et puis franchement, comparer Indy Nantes et Indy Paris c’est un peu malhonnète. On a toujours soutenu la possibilité de publier des revendications d’actions directes, comme un des enjeux de ces sites, quand bien même ça nous a régulièrement amené des emmerdes.
La réponse Aux anonymes de Bagnolet et à leurs amis est visible sur ce lien :
https://nantes.indymedia.org/articles/33036
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C’est fou comme la modo a validé illico la réponse à ce texte -que Cadecol a jugé en tout cas suffisamment valide pour se sentir obligé d’y répondre publiquement-, tout en continuant de le laisser lui-même dans “en débat” à cause de trolls anti et pro-fides.
Pourtant leurs débats racialisme/anti-racialisme, etc. dans ces commentaires n’ont rien à voir avec le contenu de “sans fleurs ni couronnes” !! A quand une validation ou un refus ?
Ben tu vois pour trancher faut qu’on se cale entre modos, et on a pas encore eu le temps. En tout cas comme tu le dit toi même ça n’empêche pas ce texte d’être lu et débattu.
Je suis bien d’accord que ma réponse sur “l’anti-racialisme” pourrait être hors sujet (même si en vrai le texte contient une petite phrase laconique à ce sujet), mais comme on est somméEs de répondre à des commentaires et que l’un deux aborde ce sujet, ben j’ai répondu.
Il est particulièrement malhonnête, et ça explique la tournure qu’ont pris les commentaires, de parler de « trolls anti et pro-fides » et de donner comme illustration les « débats racialisme/anti-racialisme ». C’est évidemment désigner les bons et les méchants, puisque personne ne se réclame du racialisme et que c’est une insulte inventée par les islamophobes pour désigner leurs ennemis. Ce qu’on veut nous faire croire en réalité par un artifice sémantique c’est que les trolls sont d’un seul côté, puisque si les racialistes existaient dans ces commentaires l’anti-racialisme ne serait pas un trollage. Tout le monde étant logiquement anti-racialiste, et nous autant qu’eux, utiliser cet artifice pour éluder les vrais débats est particulièrement hypocrite et s’apparente bien plus au trollage.
Si les commentaires « n’ont rien à voir avec le contenu de “sans fleurs ni couronnes” », alors pourquoi continuer la polémique avec les mêmes arguments ? Quant à la validation ou non des textes, à partir du moment où on peut s’exprimer, pour moi ça n’a qu’un intérêt relatif.
Je crois que tout le monde a bien compris que la position de non-fides est la même que celle des anonymes de Bagnolet. Mais bon, on peut faire comme si c’était pas le cas et que les commentaires étaient des spams.
C’est donc une bonne occasion pour l’Ami des fleurs de commenter l’article réponse de Dante Timélos : https://nantes.indymedia.org/articles/33036
Et sans faire référence à non-fides et au racialisme, mais uniquement aux problèmes de fond. Pourquoi ne le fait-il pas, s’il a des arguments ? Il est sûr que ses commentaires seront validés et il pourra donc parler d’autre chose que de la censure.
Réponse ouverte à Dante Timélos/Léon de Mattis à propos de « Sans fleurs ni couronnes » et CADECOL :
http://www.non-fides.fr/?Reponse-ouverte-a-Dante-Timelos-a
La réponse de Dante Timélos à Non Fides est ici :
https://nantes.indymedia.org/articles/33036
On avait déjà appris par Non Fides que :
« A propos d’IndyMERdia Nantes : nous n’y participons d’aucune manière et les articles sourcés de chez nous ne sont pas postés par nous […] alors que nous, de notre coté, ne nous préoccupons plus d’IndyMERdia Nantes depuis des mois (aux alentours du 31 octobre 2015). http://www.non-fides.fr/?Reponse-ouverte-a-Dante-Timelos
C’est difficile d’affirmer ça et d’un autre côté de justifier la publication d’un texte le 9 janvier 2016 avec la mention [repris d’Indy Nantes].
Mais peut-être y a-t-il eu confusion, ça arrive quand les militants sont surmenés, et ont-ils confondu IndyMERdia et IndyMEdia ?