Il n’y a rien de plus tragique que la mort d’un camarade, que ce soit sous les coups de l’Etat et de ses flics ou de leurs alliés historiques: les sales nazillons qui aujourd’hui ne se comptent que sur les doigts de quelques mains mais qui sont en partie responsables de la mort de Clément. L’ennemi est ailleurs, dans l’Etat et le Capital, et dans n’importe quel mode de gestion de ceux-ci, démocratique comme fasciste.
Mais le temps de la tristesse est passé, vient celui de la colère et de la vengeance. fini les T-shirts et les “repose en paix”, fini les hommages vibrants sous les yeux mécaniques des charognards journalistiques, fini aussi les négociations politiques et la récupération. L’heure est à l’attaque de ce monde qui produit les déchets fascistes et leurs faux ennemis démocrates.

Deux distributeurs de billets de banques fracassés à la masse entre Belleville et République, un citoyen essayant de nous arrêter perd une dent à défaut de se faire fracasser lui aussi, nuit du mardi 18 juin.

Telle est notre contribution, tel est notre antifascisme.