Le 2 avril a été repris ici intégralement un article intitulé « Le Grand Soir : analyse des dérives droitières d’un site alter » signé par Marie-Anne Boutoleau (se réclamant de CQFD et ACRIMED) et d’un mystérieux Joe Rashkounine et publié le 28 mars sur Article XI. L’article de ce site et les commentaires d’un de ses auteurs sont en partie des resucées, des coupés/collés d’un texte non signé paru dans CQFD N°84 (décembre 2010), rubrique « Faux amis » et signé par « l’Equipe de CQFD ». Les deux articles sont similaires sur le fond, la forme, les amalgames, les exsudations haineuses, les liens. Mais Le Grand Soir n’était pas encore cité dans le premier article. Lacune comblée.

Nous aurions pu, comme dans le passé, ignorer ce genre de littérature et nous concentrer sur notre raison d’être. Si nous revenons sur cet « article », c’est pour deux raisons :

1) Ce texte n’apporte strictement rien de nouveau par rapport à des écrits anonymes postés ici ou là. C’est néanmoins la première fois que le loup sort du bois et que de telles allégations sont signées et revendiquées par un site.

2) Le texte constitue un modèle du genre dans la manipulation du lecteur. Un cas à soumettre à ACRIMED, par exemple.

Depuis, nous observons avec un oeil amusé les tentatives de Marie-Anne Boutoleau et d’Article XI pour limiter les dégâts. Et nous constatons d’un autre oeil, moins amusé, avec quelle facilité les lecteurs ont été bernés.

L’article est accompagné d’un nombre invraisemblable de commentaires : plus de 500. Premier record, dans la catégorie « flood » (technique qui consiste à submerger un forum de commentaires – souvent répétitifs et inutiles – pour rendre un forum difficilement lisible et noyer toute tentative de réponse). Sur ces 500 commentaires, plus de 100 sont signés Marie-Anne Boutoleau. Voilà un deuxième record, cette fois dans la catégorie « pipelette ».

Les falsifications – dont Marie-Anne Boutoleau semble être une habituée – sont tellement maladroites qu’il a fallu choisir un acronyme pour désigner cette méthode. Nous l’avons baptisée « la méthode MAB » (en honneur de son inventeur, Marie-Anne Boutoleau). Elle aurait pu être baptisée Article XI (en honneur du site qui l’a publié sans rien vérifier). Ou CQFD, chez qui elle semble avoir été ébauchée.

Pour qu’une telle falsification puisse fonctionner, il faut absolument compter sur un élément important :« l’inertie du lecteur ». C’est cette inertie (la vôtre cher lecteur…) qui permet à de tels charlatans de balancer une « information » et d’indiquer un lien qui… démontre le contraire. Incroyable culot, mais ça marche.

Pour découvrir toutes ces manipulations, nous avons été obligés de mettre au point – après de nombreux tâtonnements – un nouvel outil voué à un bel avenir. Cet outil, nous l’avons baptisé CLV ou « Clic sur Lien pour Vérifier ». Très peu utilisé par les lecteurs, cet outil se révèle redoutablement efficace et une tragédie pour les falsificateurs.

On comprend alors mieux les 100 interventions sur Article XI de Marie-Anne Boutoleau qui tente maladroitement de dévier le sujet et les centaines d’interventions anonymes – curieusement similaires et récursives – qui insistent lourdement sur « les informations documentées et vérifiées » du texte, qui répètent en boucle « bravo, beau travail, arguments irréfutables », et bla-bla-bla. Si « tout le monde le dit », c’est que ça doit être vrai, n’est-ce pas ? Et surtout, surtout, prions le ciel que les lecteurs n’aillent pas en masse vérifier eux-mêmes. Raté. Répondant à notre invitation, nos lecteurs ont enrichi le dossier. Voici le résultat de ce travail collectif (nous n’avons pas pu tout mettre par manque de place…).

Pour faciliter la lecture de ce qui suit, nous avons reproduit le texte original en gras, en insérant nos propres commentaires. Certaines notes de bas de page ont été remontées dans le corps du texte pour faciliter la lecture. Pour raccourcir le document, nous n’avons repris que les parties concernant directement le Grand Soir (à quelques rares exceptions). Nous n’examinerons donc pas tous les cas d’effets de halo. Nous ne nous attarderons pas non plus sur toutes les affirmations hasardeuses, péremptoires et souvent cocasses.

Dans la première partie de ce texte, nous pointerons les falsifications des auteurs. Dans la deuxième partie, quelques réponses d’ordre général à des mensonges, insinuations, pratiques courantes chez les « chasseurs de rouges-bruns ». Autant se familiariser avec leurs méthodes, car il semblerait que la saison ne fait que commencer.

PREMIERE PARTIE

Manipulation des lecteurs, falsifications et « effets de halo » 
La Chasse aux Rouges-Bruns par les Rouges-douteux : la méthode dite ’Marie-Anne Boutoleau’

Notons pour commencer que l’article est étrangement présenté avec un logo qui n’est plus utilisé par le Grand Soir depuis des mois. De là à affirmer qu’il a été rédigé de longue date, légèrement dépoussiéré pour la circonstance, et jeté en pâture, il n’y a « qu’un pas », comme diraient Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine (alias le Grand Inconnu).

La raison d’être de tout le texte est présenté dès les premières lignes, sous forme d’une FAAA (Fausse Affirmation Assénée avec Autorité).

« (…) il n’y aurait rien à y redire si les choix éditoriaux du site n’avaient lourdement évolué ces dernières années, avec la publication d’auteurs issus de l’extrême-droite ou de la mouvance conspirationniste. Une dérive regrettable, sur fond de confusionnisme politique et avec l’anti-impérialisme pour seule grille de lecture.

Pour beaucoup de camarades de lutte, Le Grand Soir, crée en 2002 par Viktor Dedaj et Maxime Vivas, (…) On pouvait ne pas forcément partager toutes ses prises de positions politiques – pro-Castristes ou pro-Chavez, (…)»

Nos deux Tintin chez les Soviets sont mal informés. Le site a été crée en 2002, et a été repris depuis février 2008 par les coaccusés. Nous ne comptabiliserons pas ceci comme falsification, mais comme « erreur » due à une « incompétence journalistique » largement démontrée ci-après.

« L’anti-impérialisme pour seule grille de lecture » ? Qui nous lit sait ce que nous avons beaucoup publié contre tous les fascismes, les racismes, les bellicismes et la médiacratie. Contre les menteurs aussi, nous y sommes.

« Cependant, depuis trois ou quatre ans, ce site altermondialiste de gauche a fait évoluer ces choix éditoriaux historiques (…) Des dérives (signalées à de multiples reprises, ces derniers mois, sur divers forums [2 – Qu’ils soient libertaires ou de sensibilité de gauche radicale, anti-impérialistes, antifascistes.]) s’incarnant dans la publication, de plus en plus fréquente d’auteurs ou de textes ouvertement fascisants et d’extrême-droite. »

Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine ne nous disent pas de quels forums il s’agit. Les étiquettes « libertaires », « radicales », « anti-impérialistes » et « antifascistes » – ils ont oublié « anti-capitalistes » – suffisent pour apporter une aura de crédibilité – et font passer les lecteurs du Grand Soir (exigeants et pointilleux) pour de grands dadais.

A partir d’ici, plusieurs falsifications s’entrechoquent et se croisent. Tout l’article est fondé sur l’idée d’une « dérive » amorcée « depuis quelques années », de publications « de plus en plus fréquentes » et « signalée à de multiples reprises, ces derniers mois ».

Vrai ? Pour vérifier, il suffit de compter. Depuis sa fondation en 2002, Le Grand Soir a publié 10.173 articles (comptage effectué directement sur la base de données). Depuis l’amorce de la dérive annoncée ici à grand fracas, 5.882 articles ont été publiés.

En acceptant sans sourciller la grille de lecture de Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine nous avons compté tous les articles signés par tous les auteurs « ouvertement fascisants » ou « d’extrême droite », « conspirationnistes », « staliniens », « antisémites », « louches », « communistes » (avec les guillemets) dénoncés par nos deux Einstein des préaux.

Résultat : La « dérive » et les publications « de plus en plus fréquentes » n’existent tout simplement pas, y compris selon leurs propres critères (qui n’engagent qu’eux) sans parler du coup de « l’arroseur arrosé », qu’on verra plus loin.

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RÉCAPITULONS : AVEC MARIE-ANNE BOUTOLEAU, 1 ALLÉGATION = 1 ÉNORME FALSIFICATION.

Les bases mêmes de l’article constituent donc une invention et tout le reste est à l’avenant. Notre « réponse » s’arrête donc là. Ce qui suit est un démontage.

Le Parti Anti-Sioniste : « Parmi les membres du PAS figurent aussi des négationnistes reconnus, comme Ginette Hess Skandrani (exclue des Verts pour sympathie négationnistes). Celle-ci a créé, aux cotés de Maria Poumier [note bas de page 3 – Soutien historique des négationnistes, Maria Poumier a par ailleurs traduit nombre de textes de Dedaj, sur le site tlaxcala.es], (…) »

Voici probablement la plus « belle » falsification de Marie-Anne Boutoleau : la note en bas de page numéro 3. Elle glisse discrètement ici l’idée d’une sorte de connivence/collaboration entre un des coaccusés et MP. Un « soutien historique des négationnistes » aurait « traduit nombre de textes de Dedaj » sur un site Tlaxcala.es

Appliquons le CLV (clic sur Lien pour Vérifier) http://www.tlaxcala.es

Le site offre un classement par auteur, et un classement par traducteur et un moteur de recherche. Résultat : zéro. Aucun article de Dedaj. Encore moins « traduits » par MP. Notons au passage que dans la note, le lien est mentionné, mais n’est pas cliquable. De là à penser que Marie-Anne Boutoleau l’a sciemment évité, afin de limiter les clics, « il n’y a qu’un pas ».

(Cette allégation tourne d’ailleurs en boucle sur Internet. Probablement postés et re-postés par les mêmes. Et lorsque le faux est démontré, la tactique habituelle – toujours probablement par les mêmes sous d’autres pseudos – consiste à « relancer la balle » et de « découvrir » un texte de MP sur un site de solidarité avec Cuba publié en… 2003 et au contenu irréprochable.)

RÉCAPITULONS : AVEC MARIE-ANNE BOUTOLEAU, 2 ALLÉGATIONS = 1 FALSIFICATION + 1 CALOMNIE.

« Le 1er juin 2009, (bien) après une avalanche de mails et de commentaires furieux de lecteurs, le site a fini par accueillir la republication d’un article du site antifasciste REFLEXes, « Dieudonné tel qu’il est ». »

Quelqu’un s’est-il posé la question de comment Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine pourraient savoir que nous aurions reçu « une avalanche de mails » ? Ont-ils accès à notre boîte-aux-lettres ? Passons et continuons notre exercice et vérifions « l’avalanche de commentaires furieux »sous le communiqué « signé de la main » (c’est mignon) de Yahia Gouasmi.

Appliquons le CLV (clic sur Lien pour Vérifier) http://www.legrandsoir.info/creatio

Total des commentaires : 12, dont : 
- furieux/protestations/demandes de retrait : 2 ; 
- Dubitatifs/critiques/mises au point : 2 ; 
- Autres : 8

Voilà « l’avalanche » annoncée par Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine et démenti par un seul et simple clic.

Précision : nous n’avons pas « fini par accueillir », sous une pression qui vient d’être inventée : nous avons publié.

Récapitulons : avec Marie-Anne Boutoleau, 3 allégations = 2 falsifications + 1 calomnie

« Un éclair de lucidité de courte durée (par opposition aux éclairs de longue durée ?) : le 12 mars 2010, Le Grand Soir mettait à nouveau en ligne un article du Parti antisioniste, écrit de la main de son président Yahia Gouasmi (…) (qui) s’y livrait à une véritable apologie du régime iranien d’Ahmadinejad [4], »

« Véritable apologie du régime iranien d’Ahmadinejad »écrivent nos deux rhétoriciens de l’enfer. Alors appliquons encore une fois le CLV (clic sur Lien pour Vérifier) http://www.legrandsoir.info/Nucleai

Ô surprise (mais pas vraiment) car on constate que l’article ne mentionne en réalité l’Iran que pour signaler que ce pays a signé le Traité de Non-Prolifération Nucléaire (par opposition à Israël). Autre falsification démentie par un petit clic.

Récapitulons : avec Marie-Anne Boutoleau, 4 allégations = 3 falsifications + 1 calomnie

(…)

« De « l’alter-mondialisme » autoritaire et malsain (Castro et Chavez… on a bien compris…. ) à la défense des dictatures, il n’y a qu’un pas. Le Grand Soir l’a (notamment) franchi allègrement en volant au secours (faux ) du dictateur libyen Mouammar Kadhafi – celui-là même qui tire sur son propre peuple à grand renfort d’avions de chasse (ça reste à prouver, mais une autoproclamée égérie des médias alter qui se fie aux médias de propagande de masse, on a vu pire) (d’ailleurs fournis par les pires impérialistes de la planète) (comme c’est mignon, encore. Question : alors pourquoi venir nous casser les pieds ?) Pour cela, rien de moins que la mise en ligne, le 13 mars dernier et par la grande porte, d’un texte de Ginette Skandrani (…) Qu’un site comme Le Grand Soir publie des écrits d’une activiste d’extrême-droite notoirement connue (…) le site a juste prétendu ignorer le lourd passif de Ginette Skandrani (…) »

Le « notoirement connu » est très drôle et est placé ici pour parer à toute dénégation des coaccusés. S’ils nient, c’est qu’ils mentent. Toujours est-il qu’il a fallu attendre 19h00 pour qu’un article publié depuis 6 ou 7 h du matin sur LGS fasse l’objet d’une remarque par Le Yéti qui nous envoie une volée de bois vert. Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine classent donc les coaccusés et les 9000 visiteurs qui ont précédé le Yéti à l’heure dite dans la catégorie « tous menteurs ».

Combien des lecteurs d’Article XI et des nôtres la connaissaient ? (un peu plus il est vrai que le fantomatique Joe Rashkounine). Pour un article de Ginette Hess Skandrani (au contenu irréprochable) publié par Le Grand Soir, Article XI (auteur et webmaster) la cite 31 fois avec indication des journaux où l’on peut la lire. Au total, cet auteur, publié une fois par Le Grand Soir est cité 72 fois (article et commentaires) dans Article XI. La répétition, le ton des commentaires, finissent par faire croire que nous tenons-là une collaboratrice du Grand Soir.

Cela dit, en la publiant, nous avons été moins brutaux que le Bétar qui a tabassé chez elle cette vieille dame juive à coups de casques de motos et l’a envoyée à l’hôpital en 2006. Et nous n’avons pas été plus légers que les Verts dont elle a été cofondatrice en 1982, exclue en 2005 « sous l’incrimination statutaire » de « Comportement de nature à porter atteinte à l’image des Verts ».Pourquoi charger exclusivement LGS sur ce cas et ne rien dire aux Vertsqui ont été plus longs que nous à la détente (plus de 20 ans) ? Alors que, chez nous, elle n’a jamais milité, n’a jamais fait partie de l’équipe).

Dernière chose : Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine émettent des doutes sur notre honnêteté par rapport à cet incident. Comme si nous avions quelque chose à cacher (pas vrai Rashkounine ?) Comme si nous n’avions pas assumé toujours tous nos choix. Comme si nous n’étions pas entrés dans toutes nos solidarités et tous nos combats par la grande porte et à visage découvert.Nous n’avançons pas sous pseudos.

Récapitulons : avec Marie-Anne Boutoleau, 5 allégations = 3 falsifications + 1 calomnie + ½ vérité (car effectivement, l’article – au contenu irréprochable – a bien été publié)

« Dernier virage, et non des moindres, du Grand Soir : des appels du pied répétés au souverainiste de droite François Asselineau (…) Le Grand Soir promeut ainsi régulièrement ses conférences (…) »

Décidemment. Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine tentent d’en faire trop… Il est pourtant « notoire » que les annonces de l’Agenda du Grand Soir sont en service libre (saisies directement par les visiteurs et simplement validées par les modérateurs). M.Asselineau, ou un des ses partisans, doit trouver un intérêt à venir annoncer ses activités publiques sur le Grand Soir. Le Grand Soir ne les a pas censurés. Fallait-il ?

RÉCAPITULONS : AVEC MARIE-ANNE BOUTOLEAU, 6 ALLÉGATIONS = 4 FALSIFICATIONS + 1 CALOMNIE + ½ VÉRITE

Dernière minute : un lecteur qui a appliqué la méthode CLV (félicitations), nous signale aussi :

« – Silvia Cattori : (…) rédactrice de nombreux textes publiés par Ginette Skandrani et Maria Poumier notamment dans La Gazette du Golfe et des banlieues. » En fait, on trouve 4 articles en tout entre 2004 et 2006 et la Gazette est publiée en réalité par S. Thion. Deux autres affirmations, dont deux falsifications. Ne s’agissant pas d’attaques directes contre le Grand Soir, nous ne les comptabilisons pas. Précisons cependant que La Gazette a publié aussi Dominique Vidal, Alain Gresh, Régis Debray, d’autres dont Article XI nous dit qu’ils sont affreux et… Ilan Pappé, historien israélien qui, du coup, fréquentant à la fois ce lieu « négationniste particulièrement odieux » et Article XI qui le publie aussi (eh oui !) contamine ce vertueux site immaculée, repère des vierges effarouchées de la bien pensance gaucho qui se retrouve dès lors rouge-brune comme un vulgaire Grand Soir. On voit ici comment les procédés crapuleux des inquisiteurs d’Article XI se retournent contre eux.

L’arroseur arrosé

Appliquons maintenant la grille de lecture/réquisitoire de M-A Boutoleau à Article XI. Il s’agit de répertorier les articles d’auteurs publiés par Article XI et qui, soit ont eu des rapports de collaboration avec des négationnistes notoires, soit ont écrit sur un « site négationniste particulièrement odieux », soit ont permis aux lecteurs de découvrir ces sites (en leur fournissant les liens).

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La dérive droitière négationniste odieuse d’Article XI est ainsi prouvée, à la manière de M-A Boutoleau et d’Article XI.

Mais LGS ne jouant ici à ce jeu que par une parodie qui en fait éclater la monstrueuse bêtise, nous précisons que ce qu’écrivent Quadruppani et Pappé ne nous les rend pas antipathiques et indignes du GS.

Et pendant qu’on y est : le site de la Radio Vraiment Libre (pseudo radio alternative lancée par Paul-Eric Blanrue) Encore une invention de Marie-Anne Boutoleau… mais recentrons-nous sur le Grand Soir.

En réalité, chaque fois que nous vérifions un « fait » relatif au Grand Soir (et même au-delà) et avancé par Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine, il apparaît que c’est un faux. Deux « journalistes » – dont une se réclame de CQFD et ACRIMED – vont jusqu’à mentionner des ’sources’ qui… contredisent leurs propres affirmations. (nous découvrons aussi que ce n’est pas la première fois que Marie-Anne Boutoleau use de ce genre de méthodes et tombons sur un forum de ReOpen911 de … 2011. http://forum.reopen911.info/t14930-… )

Et que dire de leurs références ? Ils citent maintes fois des noms « sulfureux » en renvoyant sur une kyrielle de liens où ses lecteurs peuvent se familiariser avec eux. Il en est un par contre qui leur paraît irréfutable : Conspiracy Watch. Un site qui prend le parti de Robert Ménard qui vient d’approuver les électeurs du FN et qui annonce la sortie d’un livre « Vive Le Pen ! » contre Maxime Vivas, qui a publié un livre dénonçant la vraie nature du fondateur de RSF. (http://www.conspiracywatch.info/Qui…) Jamais à court de cartouches, Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine trouvent le moyen de se tirer encore une balle dans le pied.

Sans parler de l’usage des guillemets, des adjectifs et qualificatifs gratuits distribués comme bon lui semble, de noms jetés en pâture, Marie-Anne Boutoleau emploie ad nauseum des termes comme « conspirationniste », « négationniste », « fasciste », « douteux », « trouble ».

Alors même que son affirmation de départ d’une « dérive depuis l’arrivée de Dedaj/Vivas » est chargée d’effluves « conspirationnistes », que sa tentative de réécrire l’histoire en présentant des faux est typiquement « négationniste », que son silence devant les menaces physiques proférées sur son forum à l’encontre des coaccusés est une complaisance « fasciste », et que l’ensemble de son style et méthodes se révèlent plus que « douteux ».

Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine ne savent pas lire, forment une belle paire d’abrutis ou jouent à un jeu plutôt « trouble ».

Le Grand Soir

PS : après avoir écrit tout ça, il nous reste à préciser ce qui suit.

Le Grand Soir ne se laissera pas dicter ses choix éditoriaux ni ne se laissera intimider.

Les Grand Soir n’est pas dupe des faux-nez « anars », « antifas », « révolutionnaires » et multiples pseudos portés par les trolls sionistes ou autres.

Le Grand Soir publiera ce que bon lui semble quand bon lui semble sans avoir à passer son temps (bénévole) à vérifier (au nom de quoi exactement ?) le pedigree et les antécédents de chaque auteur.

Le Grand Soir se réserve (mais ne revendique pas) le droit à l’erreur, le droit à la provocation, le droit à la « stimulation intellectuelle » d’où surgira peut-être un jour la lumière.

Le Grand Soir se réserve par conséquence et par principe le droit de publier à nouveau tous les noms « sulfureux » figurant sur cette liste d’inquisition, et peut-être d’autres.

Et comme par le passé, aucun article à caractère antisémite, négationniste, etc., ne trouvera sa place dans nos colonnes. A bon entendeur.

DEUXIEME PARTIE

En introduction et en conclusion, désigner les ennemis d’Israël

Article XI commence par lancer une pique (hors sujet, mais peu importe) contre Castro et Chavez, figures de deux pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël. Vieille ficelle des médias atlantistes : commencer à envoyer ces deux noms à l’interlocuteur de gauche. Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon y ont droit à chaque fois, même si le débat porte sur… les cantonales. Ici, M-A. Boutoleau aurait dû ajouter (mais « ça ne le faisait pas » pour diaboliser Le Grand Soir) : Ortega (Nicaragua), Morales (Bolivie), Correa (Equateur) sans compter une neutralité bienveillante du Grand Soir envers d’autres qui se dressent contre l’Empire comme Cristina Kirchner (Argentine), hier Lula (Brésil) et aujourd’hui Dilma Rousseff et plein d’autres, dès lors qu’ils sont en résistance et qu’ils revendiquent ce que De Gaulle appelait « Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » (Lequel droit, Article XI devra l’apprendre, vaut aussi pour la Palestine).

Citation (lu en queue d’article, dans les notes) : « …deux représentantes du courant « rouge-brun », révisionnistes, négationnistes et pro-Chavez. » Excellent raccourci, merveilleusement crapuleux, mais l’essentiel est de toujours marier dans la phrase le nom des méchants et ceux de l’ennemi, (Chavez est un des chefs d’Etats qui ont reconnu l’Etat palestinien).

Article XI ou pas touche à Tsahal !

Article XI a publié en tout, depuis un an, trois articles sur Israël et la Palestine. Trois.

1) Le 26 mars 2010 « Cisjordanie, Rencontres à l’ombre d’un conflit ». Article gentillet illustré par 5 photos montrant des bâtiments impeccables, pas même explosés (on est loin de Gaza).

On y lit par exemple : « Alors que de récents heurts entre l’armée israélienne et de jeunes Palestiniens ont causé la mort de plusieurs de ces derniers… ».

L’armée d’Israël et les jeunes palestiniens se « heurtent » (en Palestine !) et « plusieurs » de ces derniers meurent (et non pas : sont tués).

Le reste nous montre que l’enfer quotidien est largement dû à l’organisation interne, aux moeurs, à la corruption, aux politiciens palestiniens.

2) Le 10 juin 2010, un article modéré : « Ce qui guide la politique d’Israël », d’Ilan Pappé, historien israélien (dont nous avons vu qu’il est publié par Article XI et par un site « négationniste particulièrement odieux » (dixit M-A. Boutoleau).

Entre ces deux articles, le 31 mai 2010, la marine Israélienne a attaqué en haute mer une flottille de pacifistes qui envisageait de briser le blocus de Gaza pour apporter à la population de l’aide humanitaire et des matériaux de construction. 9 pacifistes ont été tués (heu, sont morts) dans « les heurts ». Toute la communauté internationale avait été émue. La presse (dont Le Grand Soir) en a rempli ses colonnes

Sauf Article XI, qui regardait ailleurs. Pas tout à fait en vérité puisque le 1er juin, JBB publiait un article people sobrement intitulé « Manif pour Gaza : choses vues et entendues » . En fait, il ne s’agissait pas d’une manifestation pour Gaza mais contre l’armée d’Israël. Contre son raid meurtrier à l’encontre des civils dans des eaux internationales. Après ce titre menteur, suit un ramassis d’anecdotes, comme l’annonçait le titre (les flics, les excités, les infiltrés, les lacrymos). Une phrase dans ce fatras indique qu’il s’agissait d’une protestation « contre la sanglante agression de la flottille… ». Flottille ? Quelle flottille ? De quel pays ? Agressée par qui ?

Le même jour, le quotidien Métro titrait : « Flottille Gaza : manifestation à Paris contre le raid israélien ». Libération faisait sa une d’un « Israël, Etat pirate ». Le Parisien : « Après l’assaut israélien, Indignation générale ». Le Figaro : « Israël isolé après l’assaut au large de Gaza ». L’Humanité : « Terrorisme en haute mer. Au moins une dizaine de passagers ont été tués par l’armée israélienne. » Etc.

Le lecteur aura remarqué que tout la presse titrait sur Israël. Sauf Article XI. A aucun moment dans l’article il n’est dit par qui la flottille a été agressée. Car, les gens étaient dans la rue « pour Gaza ».

Quand JBB nous révèle que la manif, qui « comportait aussi son petit lot de connards » « n’a pas atteint l’ambassade israélienne » , on devine ce que son titre, exception des médias français (et sans doute mondiaux), n’a pas voulu afficher. Du grand journalisme, du grand respect des lecteurs traités en minus, en sourds et aveugles ! Mais pourquoi est-il impossible au webmaster d’Article XI d’écrire : « Agression d’une Flottille de pacifistes par l’armée Israélienne » ?

Au bilan des agressions d’Israël, hurler que tout comptage est moralement insupportable.

A qui veut mesurer la flagrante disproportion des victimes du conflit dans cette région du monde, Article XI reproche sa « hiérarchie malsaine des horreurs ». Or, cette hiérarchisation (en fait cette différentiation) est un des fondements de la Justice démocratique : le serial killer est pire que le killer.

Mais les assassins demandent toujours à leurs officines de propagande et aux gogos qui s’en inspirent ou sont infiltrés, de mettre systématiquement sur un pied d’égalité la victime (qui est rarement sans faute) et le coupable. Des roquettes artisanales palestiniennes tombent sur un trottoir d’une rue d’un village volé à la Palestine par Israël, Tsahal détruit alors une partie de Gaza, zigouille tout ce qui bouge par centaines, femmes et enfants compris. Ah, mais ne comptabilisez pas comme ça, c’est malsain, hurle Article XI !

Pardonner à la presse juive ce qui serait un crime au Grand Soir

Une radio juive avait invité Marine Le Pen (avant d’annuler in extremis, sous la pression). Silence d’Article XI qui, la cible étant tabou, va chercher des poux au Grand Soir au lieu de couiner que cette radio est truffée de rouges-bruns. Qu’auraient écrits les petits flicaillons d’Article XI si Le Grand Soir avait eu cette idée ?

Pour Article XI, Le Grand Soir vole allègrement « au secours du dictateur libyen… »

Sur la Libye, Le Grand Soir a fait et continue à faire un travail d’information assez proche de celui de nombreux dirigeants de pays du tiers monde progressiste d’Amérique latine, de la ligue arabe des chefs d’Etats africains. Laissons du temps au temps, il parlera.

L’art de racler les fonds de tiroir de toutes les commodes du monde

Citation : « Signalons aussi la « reconversion » de Kemi Seba : depuis environ un mois, il s’est exilé au Sénégal où il est en train de conduire une très étrange opération immobilière (le PDF de présentation du projet est à télécharger ICI). Il prétend par ailleurs été nommé porte-parole du ministre en charge du panafricanisme. Une information à prendre avec des larges pincettes : on n’en trouve nulle trace dans les médias « sérieux » et un journaliste sénégalais – contacté pour vérification – dit n’avoir jamais entendu parler d’un tel poste. Surtout, il n’en est pas fait mention sur le site du gouvernement sénégalais, qui n’évoque pas non plus l’existence d’un quelconque ministre en charge du panafricanisme. »

Mais qu’est-ce qu’on s’en fiche de ce type qu’on ne connaît pas et qui vend des appartements au Sénégal ? On a l’impression que M-A Boutoleau a mélangé ses notes de deux articles. Quel rapport avec la dérive droitière d’un site alter ? Article XI est en train de lâcher la proie (Le Grand Soir) pour l’ombre. S’ils ne sont pas plus concentrés on va finir par leur échapper.

Pardonner à Article XI ce qui est un crime au Grand Soir

1 ) Dans le même temps où nos juges libertaires nous condamnent pour n’avoir pas été assez vigilants sur notre liste des liens des sites consultables, ils reconnaissent nous avoir conservé longtemps dans les siens : « Nous n’avons pas vu évoluer Le Grand Soir ». Faute vénielle d’Article XI, confessée ici en passant, et preuve de négationnisme du Grand Soir quand il n’est pas plus rapide. Et notons la contradiction : selon les auteurs, la dérive daterait de 3 ou 4 ans et elle a été signalée « sur divers forums ».

2) Article XI a publié un article énamouré sur Louis-Ferdinand Céline. Un de nos administrateurs diffamé par Article XI a écrit un livre pour dénoncer l’antisémitisme de Céline. Le Grand Soir ne fait pas l’éloge des écrivains antisémites. Des écrivains pro-palestiniens, on veut bien. Et Article XI ? Non ? Tiens, pourquoi ?

Cela dit, Article XI fait ce qu’il veut avec Céline, on s’en fiche. C’était juste pour montrer comment ça fait quand on imite ces censeurs, gardiens de l’orthodoxie démocratique, trotte-menu de la pensée, découvreurs de déviance, maîtres-étalons de l’antifascisme, bergers étriqués du troupeau populaire, barbelés dans la prairie, bâtisseurs de murs (pardon : de « barrières de séparation »), dynamiteurs de « salons où l’on cause », libertaires bardés de cadenas, rédacteurs d’un nouvel Index librorum prohibitorum, procureurs sourds et aveugles, fabricants de piloris, arracheurs de cordes vocales, aboyeurs en laisse, bouchers hâbleurs dont le couteau a peur, punaises de sacristie du Net, jeunots ridés à l’intérieur, libérateurs qui font presque regretter le geôlier, onanistes de leurs trois neurones bridés par la haine ! Ce que ces jeunes gens viennent de nous montrer d’eux dans cette affaire nous raconte ce qu’ils seront demain, quelques kilos en plus et quelques cheveux en moins.

3) La droite UMP s’est lepenisée dans ses propos et son programme. Le Front national progresse. La barrière symbolique entre lui et la droite vole en éclat. Le Grand Soir a réagi aussitôt, de nombreuses fois. Article XI, lui, essaie d’étriper Le Grand Soir.

Rue 89 ne perd rien pour attendre.

Citation : « Deux jours plus tard, un autre article de Rue89 rendait compte de ce voyage de Poumier et Skandrani en Libye : à lire ICI. »

Ouf ! ce n’est pas Le Grand Soir qui vous donne le lien (c’est Article XI : il a le droit).

Agoravox dans la prochaine fournée

Citation : « ou encore un article particulièrement mensonger sur la lapidation en Iran, écrit par un certain Jean Tafazzoli, jeune ingénieur franco-iranien aux dents longues qui sévit régulièrement sur Agoravox ».

« Aux dents longues », on note pour s’en méfier (le plancher du Grand Soir vient d’être vitrifié). En quoi l’article est-il mensonger ? Pourquoi Agoravox qui le publie n’est pas cloué au même pilori que nous et que celui de tous les autres de la station d’épuration Article XI ?

Bellaciao dans le collimateur

Citation : « Jeudi 24 mars, 150 fachos, dont Skandrani, Poumier et Thion, se sont réunis à République, au prétexte de protester contre la guerre en Libye. Leur appel est resté en ligne trois jours sur Bellaciao, autre site « altermondialiste » douteux… »

L’effet de halo et quelques autres vieux procédés manipulatoires

M-A Boutoleau abreuve ses lecteurs de noms d’organisations ou de personnes avec lesquelles nous n’avons rien à voir. Ce trucage est connu des analystes des manipulations sous le nom de « effet de halo » ou effet « tâche d’huile ». C’est le truc de : l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours et qui, par suite, est zoophile.

M-A Boutoleau nous envoie X noms à la figure dont la quasi totalité n’a jamais eu à voir avec nous, de près ou de loin. Mais, en les rapprochant du Grand Soir dans un même article, on les associe artificiellement. Ainsi de Roger Garaudy, Robert Faurisson, Dieudonné, Alain Soral, Michel Dakar, Mohamed Latrèche, Serge Thion, Pierre Guillaume, Kémi Seba, Jacques Cheminade, Helga Zepp-LaRouche, Lyndon LaRouche, etc. que Le Grand Soir n’a jamais publiés avant ou après sa « dérive », mais qu’Article XI popularise, indiquant éventuellement au passage où l’on peut les lire. Notez bien qu’il importe pour Article XI, de débusquer l’extrême-droite sur Internet et dans la presse, et de faire bizarrement l’impasse sur le Front national, sur les Le Pen père et fille qui ne sont jamais nommés dans leur interminable vomi anti-Le Grand Soir. Le second article contre nous où le webmestre en remet une couche (alors que nous n’avions guère réagi autrement qu’en publiant leur article in extenso sur notre site) commet les mêmes curieuses omissions.

A noter que Dieudonné (que nous n’avons JAMAIS publié, donc) est cité 99 fois dans l’article et les commentaires visant LGS. En martelant ainsi selon la méthode publicitaire « Enfoncez-vous bien ça dans la tête », en associant dans un même texte des gens dont les positionnements sont antinomiques, en recourant à la « répétition », Article XI dupe délibérément ses lecteurs les moins avertis qui croiront que Le Grand Soir publie Dieudonné. On remarque aussi un « effet de loupe » (par lequel la mise en évidence obstinée d’un détail d’un ensemble fait disparaître ce dernier) et l’on voit comment Article XI emberlificote ses lecteurs honnêtes et chauffe à blanc ses hordes haineuses (on se demande, à les lire, s’ils aiment quelqu’un. On tremble à l’idée que des gens de cet acabit aient un jour le Pouvoir).

Discréditer l’interlocuteur si son discours global n’est pas attaquable

A défaut de pouvoir réfuter les idées de fond des contradicteurs, il faut les calomnier et les dénoncer le plus méticuleusement possible dans la limite admise par les lecteurs : fouilles dans leur CV, archives, noms de personnes qu’ils ont pu fréquenter il y a dix ans, etc. Il faut en même temps protester vigoureusement (au nom de la liberté), si ce procédé vous est appliqué.

Citation : « Eva R-sistons : de son vrai nom [ coupé par Le Grand Soir]…

Belle dénonciation d’une Internaute voulant écrire sous pseudo, ce qui est parfois plus prudent quand on bosse ou pour d’autres raisons. LGS ne livre pas le nom du webmaster d’Article XI (qui se fait pudiquement appeler JBB sur son site). M-A. Boutoleau ne le fait pas non plus : elle réserve la délation à ses contradicteurs.

…la dame est une ex-militante du PS et une ancienne journaliste des Dernières nouvelles d’Alsace… »

Et M-A. Boutoleau pousse des cris d’orfraie sur Article XI quand un lecteur révèle qu’elle-même écrit dans Acrimed et CQFD (ce dont elle se vante d’ailleurs elle-même, car, si elle craint qu’ACRIMED goûte modérément son article, elle l’embarque implicitement comme caution ).

Accumulation de mensonges tranquilles

Article XI accuse implicitement et répétitivement dans un long article et dans des centaines de commentaires les administrateurs du Grand Soir d’être pro-fascistes puisqu’ils ouvriraient leurs « colonnes à l’extrême-droite et au conspirationnisme » par « la publication, de plus en plus fréquente et sous couvert de défense de la liberté d’expression, d’auteurs ou de textes ouvertement fascisants et d’extrême-droite ».

Bien entendu, redisons-le pour les mal-comprenants d’Article XI, Le Grand Soir n’a JAMAIS publié des « textes fascisants et d’extrême-droite »

C’est un mensonge de plus à la Goebbels.

Plus un mensonge est gros (dans l’article de M-A Boutoleau, un tombereau entier), plus il a des chances d’être cru.

L’effet répétitif marche toujours. « Le mensonge n’est un vice que quand il fait mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Mentez, mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour » (Voltaire, lettre à Thiriot, 21 octobre 1736).

On voit ici comment Article XI est voltairien.

On attribue à Richelieu ce mot : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre. »

Article XI est cardinalesque.

Par suite, les lecteurs (complices ou roulés dans la farine) d’Article XI (ou des auteurs agissant sous pseudos) peuvent nous injurier, voire nous menacer de coups de « manche de pioche » (voir ci-après).

Autre tromperie : multiplier les commentaires favorables sur le site, les amis d’Article XI usant de pseudos différents dans des faux dialogues. Dans les commentaires, se lâcher. Le lectorat acquis suivra. Jusqu’au jour où…

Les mauvais coups se font masqués.

Si Article XI offre plus de 40 fois à la vindicte de son lectorat les noms de deux administrateurs du Grand Soir, il affectionne l’ombre propice aux coups portés derrière la nuque. Ainsi, on l’a dit, son webmaster s’appelle JBB. Mais plus troublant est le cas du fantomatique et fugace coauteur de l’article diffamatoire. On va s’y attarder.

L’article d’Article XI est signé Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine. Boutoleau, on sait qui c’est, on la trouve sur Internet et chez Acrimed et CQFD (que nous avions toujours soutenus).

Mais son coauteur ? Il n’existe pas sur Internet. Et il a disparu sans laisser de traces.

Où est passé ce chevalier blanc qui a co-écrit l’article et s’est évaporé aussitôt, n’intervenant pas dans les plus de 500 commentaires où l’article est discuté et où Boutoleau est intervenue plus de 100 fois pour défendre, seulette, leur enquête commune (JBB, 14 fois, plus tout un second article à lui tout seul) ?

Des suspicieux paranos croiraient qu’il a craché son venin et qu’il est parti vers d’autres cieux, la besogne finie, ni vu ni connu, mission remplie, Boutoleau ayant été complice et JBB instrumentalisé jusqu’à faire corps avec eux par un entêtement au front de taureau qui sonnera le glas de son site et plus vite encore de sa version papier.

User de l’intimidation et de la menace physique.

Citation d’un commentaire paru sur Article XI : « Le Grand Soir (sic) assume les [ici un nom d’auteur que Le Grand Soir n’a jamais publié et celui d’une historienne] et consorts ? Et donc leurs accointances tous azimuts avec la racaille antisémite, stalinienne ou intégriste musulmane ? Dans ce cas, vous assumerez les coups de manches de pioche qui vous accueilleront lorsque vous tenterez, par exemple, d’apparaître dans les manifs !

Tous les commentaires qui suivront, ceux de l’auteur de la menace, des lecteurs et du webmaster jurent que cette phrase, pourtant sans équivoque, visait des fachos dans les manifs et pas nous. Nos lecteurs savent lire. Ceux d’Article XI, aussi on présume. Consentons néanmoins à une analyse de texte pour les deux ou trois lecteurs possibles d’Article XI handicapés de la comprenette, rabougris du bulbe rachidien et titulaires d’une carte de mal-comprenants (délivrée par JBB) : la forme du commentaire ne laisse pas de doute. Dans une phrase où l’auteur s’adresse à deux interlocuteurs, le « vous » qu’il emploie est « inclusif ». Pour que la menace les épargne, il eût fallu qu’il écrivît, après avoir désigné la « racaille, etc. » : « « Dans ce cas, vous assumerez les coups de manche de pioche qui LES [article exclusif de la personne à qui le propos s’adresse] accueilleront lorsqu’ILS tenteront, par exemple, d’apparaître dans les manifs !

Ce n’est pas de la polémique, c’est de la grammaire, de la simple analyse d’un texte français. C’est un décryptage anti-foutage de gueule des lecteurs d’Article XI traités comme des illettrés par l’équipe faisant bloc autour d’un article insoutenable devant des honnêtes gens et d’un commentaire calamiteux devant un tribunal.

Tenter de faire censurer LGS.

Citation in extenso : « Il est à ce titre problématique – voire navrant – de constater que Rezo.net, portail d’informations alternatives qui fait référence au sein de la « gauche de gauche », continue de référencer certaines publications du Grand Soir, donnant ainsi à ce site une visibilité qu’il ne mérite pas ». Pas de commentaire, chacun a bien lu.

Les liens douteux préconisés par Article XI.

Article XI cite maintes fois des noms « sulfureux » en renvoyant sur une kyrielle de liens où ses lecteurs peuvent se familiariser avec eux. Article XI a obtenu le diplôme d’antifascisme (qu’on n’a pas) en donnant l’autorisation de les faire lire, les faire connaître par paquets entiers ?

Parmi les liens auxquels renvoie d’Article XI (et qui, pour la plupart, n’ont rien à voir avec nous), il en est un qui lui paraît irréfutable : Conspiracy Watch dont on a vu plus haut qu’entre un administrateur du GS et Robert Ménard, il tranche en donnant à lire le Figaro qui a fait son choix.

Pas mal, ces références des puristes tatillons, des pâles imitateurs des versions ressuscités des Stasi, Guépéou, Savak et du toujours en activité Mossad. Car, renvoyer en ultime note à un site qui, dans un duel où s’affrontent un énamouré du FN et un adversaire du FN et s’en prend au second, cela ne risque-t-il pas de ruiner l’exceptionnelle rigueur de plusieurs mois d’une enquête flicarde d’une haute tenue intellectuelle, humaine et respectueuse de son lecteur à aucun moment manipulé ?

On pourrait le craindre si on n’y voyait diaboliquement une opportunité pour accélérer notre dérive rouge-brune-facho-nagationo-conspirationno-antisémite.

Nous savons que les faucons Israéliens (que nous ne confondons pas avec le peuple israélien) ont dressé la liste des sites à briser, comment et avec quels moyens ils s’y emploient, avec quels procédés. On ne dit pas qu’Article XI en est. Et on soutiendra même le contraire quand on verra dans ses colonnes les sites pro-Tsahal aussi sévèrement traités que ceux des amis des peuples martyrs, qu’on y lira des informations sur la Palestine écrasée sous la botte, sujet à ce jour timidement traité avec une belle modération sur Article XI, comme on l’a montré plus haut. Il va falloir revoir cette lacune, sinon on verra trop pour qui roule Article XI. Pour un libelle d’Article XI sur les délires et dérives de Finkielkraut et de BHL, voix autorisées et omniprésentes de Tsahal, on veut bien attendre. A chaque jour suffit sa corvée.

Conclusion. Qu’attendre d’une telle équipe, manipulée et consentante ? Rien. Les lecteurs des deux sites pourraient lui demander d’avoir le cran de faire ce que nous avons fait : publier un article qui le met en cause. Ou encore, proposer une rencontre du GS avec les deux auteurs (et surtout avec l’étoile filante Rashkounine). Pour qu’il se hasarde à accepter les deux propositions, il faudrait à Article XI un courage et un goût de la transparence dont il vient de démontrer qu’il est aussi dépourvu que de sens moral.

Le Grand Soir

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Publié le 16 avril 2011

http://www.legrandsoir.info/Analyse-de-la-culture-du-me….html