Alternance, coalition, alternance, coalition, alter… hic !

hic ! hic ! BADABOUM !

Un coup à droite, un coup à gauche… le tout sans oublier de loucher de temps en temps au centre pour prôner la modémation ! Un centre qui, manque de bol, fait son coq. ça lui va si bien, lui, la girouette qui ne se positionne jamais qu’en fonction du sens du vent.

Un vent qui forme la mer. Chez nous, on dit « Tu pe du » (d’un bord et de l’autre) et le roulis, au bout d’un moment, ça donne la gerbe. Surtout quand il y a dix mètres de creux et qu’on croise pavillon sarkonaparte et autres vaisseaux d’extrême droite et sous-marins d’extrême gauche…

Le tout s’accompagne du yoyo dans les sondages. Haut les cœurs ! On starifie puis on haïe… Du tout au tout ça demande bien un petit rééquilibrage. Oui mais c’est où le centre d’une politique désorientée ? C’est où le centre d’un désert qui gagne ? Le juste milieu de votre immense vide ?

Tu pe du ! Le peuple est saoul ! Il s’est trop abreuvé d’illusions électorales. Mais il est maintenant dépendant. Il ne rassasie plus. Au milieu du désert, il a soif.

Rien ne va plus ! Les jeux sont faits dit-on ! Ne regardez pas la roue, ne regardez pas la bille. ça hypnotise. ça étourdit.

Oups ! Trop tard ! Ils y vont, tu pe du…

Et boum, an distribil, ils n’iront pas au bout ! Le peuple manque ! Les élections n’auront pas lieu !

Le vent tourne. Lorsqu’un système ne fonctionne pas, il faut juste en changer.

Elus et électeurs, vous nous saoulez ! ça tangue sur le pont ! Nous en appelons à tous les pirates ! A L’ABORDAGE !