Dans la foulée de l’expulsion du bois Lejus, près de Bure, l’Etat annonce en mars 2018 un grand débat sur les déchets nucléaires. « Les français vont pouvoir dire s’ils en veulent » entend-on alors. Mais de quoi va-t-on débattre exactement ? Réponse : du PNGMDR (Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs), un obscur plan de gestion des déchets et matières radioactives pour les trois prochaines années. Ce texte se propose de revenir sur les conditions de ce débat fantoche, son boycott et les perturbations qui ont eu lieu. Il montre que la démocratie participative n’est qu’une carte que l’Etat choisit de jouer pour diviser et affaiblir l’opposition à un projet, en l’occurence celui d’enfouir les pires déchets de l’époque.