Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale n°16 (avril 2019) vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est en format A5, et celui-ci fait 16 pages), on pourra retrouver chaque nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le blog :

https://avisdetempetes.noblogs.org

 » …Alors, il est clair que le blason humanitaire de l’État français doit voler en éclats une fois pour toutes. Au cours du 19ème siècle, lorsque cet État s’est consolidé sur les cadavres des révoltés dans les colonies et sur celui des insurgés de plusieurs révolutions noyées dans le sang (juin 1848 et la Commune), un révolutionnaire anarchiste, Ernest Cœurderoy, a lancé un vœux bien particulier. Constatant amèrement que les rrrévolutionaires libéraux et socialistes passaient leur temps à imaginer un État meilleur, un État plus juste… mais au fond, un État toujours totalitaire par nature, même auréolé des valeurs de la Grande Révolution, il en a appelé aux Cosaques. Hurrah ! Il souhaitait la descente des Cosaques, de ces énergies vitales hostiles aux bavardages et à la culture politique, de ces terribles barbares qui ne laissent que ruines des civilisations hypocrites dans leur sillage. Il estimait qu’une vaste œuvre de destruction de ce monde-ci était nécessaire avant le début d’une vaste œuvre de construction d’un monde nouveau.
Aujourd’hui, face aux guerres que l’État se permet partout dans le monde, face à la répression qu’il déclenche dans les rues et aux frontières, face au cannibalisme social qu’il attise parmi la population et sur lequel il compte bien profiter pour affirmer une fois de plus sa suprématie, les bavardages ne servent à rien. Les dénonciations ne servent à rien. Les appels à la conscience ne servent à rien. C’est d’abord par l’épreuve du feu qu’il faut passer. Audacieusement, pour déchirer le masque qui recouvre un bellicisme dont il nous voudrait tous complices. Ni de leur paix, ni de leur guerre, Hurrah !«