« Les nationalistes gauchistes ou révolutionnaires insistent pour dire que leur nationalisme n’a rien en commun avec le nationalisme des fascistes ou des nationaux-socialistes, que le leur est celui des opprimés, qu’il offre une libération autant personnelle que culturelle. […]

Le nationalisme continue d’attirer les plus démunis car les autres perspectives leur semblent bouchées. […] Pour les descendants des persécutés, il n’y a pas la moindre raison pour eux de continuer à être persécutés quand le nationalisme leur offre l’espoir de devenir des persécuteurs.

Les proches ou lointains parents des victimes peuvent devenir un État-nation raciste ; ils peuvent eux-mêmes rassembler d’autres gens dans des camps de concentration, persécuter les autres à volonté, perpétrer des guerres génocidaires contre eux, se procurer du capital préliminaire en les expropriant. […]

Chaque population opprimée peut devenir une nation, un négatif photographique de la nation de l’oppresseur, un endroit où l’ancien petit employé est le gérant du supermarché, où l’ancien gardien de sécurité est le chef de police. En appliquant la stratégie corrigée, chaque gardien de sécurité peut suivre le précédent établi par les gardes prétoriens de la Rome antique. »

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