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[Communiqué] Nantaises en lutte… et en colère.
Hier soir, à #Nantes a eu lieu la marche contre les feminicides organisée conjointement par les collectifs Nantaises en Lutte et Actions Féministes.
Dans un article publié sur Ouest France en ligne et en papier samedi 7 septembre, Christophe Jaunet s’est permis de nommer deux membres du collectif alors qu’il lui avait été bien précisé de respecter leur anonymat. D’abord parce que cela pourrait leur porter préjudice professionnellement et personnellement. Ensuite, parce que cette lutte est collective et non individualiste. Enfin, cela révèle à nouveau le peu de respect porté à la parole des femmes et que ce journaliste soit masculin n’est pas anodin. À aucun moment, ce journaliste n’a consideré que citer les noms de ces femmes pourrait les mettre en danger. Un refus explicite de nommer que Christophe Jaunet n’a pas pris en compte. Or, nous lui rappelons ici : non c’est non.
Hier soir, nous avons marché, nous nous sommes réapproprié la rue. Il faut être une femme pour avoir fait l’expérience de l’insécurité de l’espace public et comprendre la portée symbolique, politique et émotionnelle de cette marche nocturne. « Les trottoirs pour marcher, pas pour se faire aggresser » a été un des slogans les plus repris.
C’est pourquoi, dorénavant nous communiquerons avec des journalistes femmes. Il est temps de faire entendre nos voix émancipées des tutelles masculines.
source FB
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