Squat partout – Tourisme nulle part – Solidariedade Porto, Setubal, Compostela

L’Ancre Noire, Fay-de-Bretagne.
ancrenoire.noblogs.org

Ce lundi matin, on s’est reveillè.e.s negativement survoltè.e.s par l’impuissance face à la nouvelle de l’expulsion de l’espace occupé la semaime dernière au centre-ville du Porto, la Travêssa.
Ville au centre-historique fagocité par le tourisme de masses et aux periphéries misérables, toujours sera l’impossible métropole du nord de l’Etat – par ses rues et cotes sauvages, crivé des “iles”, petits quartiers insérées depuis des centaines d’annèes dans les brèches des impasses, retranchès après des passages et tunnels piéton, sous une ancienne muraille ou à travers chemins de terre creusès dans les cotes du Douro.
Des lieux ou les touristes ne traversent pas ses chemins par peur des gunas autochtones et le manque de points-information.

Au portugal, depuis quelques semaines se réproduit un véritable boom squatter d’automne – la Casa Okupada de Setúbal Autogestionada – C.O.SA. – à Setubal fête ses 17 années de résistance, Assembleia de Ocupação de Lisboa – AOLX – assemblée d’occupation de Lisbonne – a demarré sa première occupation, et à la Travêssa, qu’avait demarré ses activités ingouvernables le 14 octobre, et a été expulsé ce lundi matin, avec 21 personnes qui s’opposèrent à l’operation de nettoyage pendant trois quarts d’heure dans cette école primaire occupée.

Setubal,
l’appel au très “anti-tradicionel” premier mai anticapitaliste-antiautoritaire

Fin mai, Saint-jacques de Compostela. Dans cette ville, capitale administrative de la galice, à 250km nord du porto, 300 personnes s’opposent à l’expulsion du Centro Social Okupado Escarnio e Maldizer pendant 2 jours et soirs, lançant depuis un élan de manifestations pour l’occupation, violement reprimées. Des ouvertures se sont reproduites à contre-pied des offres d’espaces legalistes par la mairie Podemos de Compostelle, “opposante” passive et moraliste pendant les jours suivant l’expulsion, affichant sur les medias nationaux et dans certains cercles associatifs son soutien par ses offres politiquement intéréssèes à la recuperation des efforts des jeunes participant à cet espace pendant 2 ans.

Saint-jacques de Compostelle,
manif contre l’expulsion du C.S.O. Escarnio e Maldizer

La fin des frontières de la peninsule viendra avec l’effondrement de l’etat espagnol et portugais et la culture de résistance tissé parmi les gens de chaque cotè des rives, montaignes et check-points policiers.

Solidariedade, Cumplicidade e um forte abraço desde
Fay-de-Bretange, là na France!