De ma brève et juvénile incursion chez les poètes et dramaturges grecs, mon plus beau souvenir est celui d’Antigone, création de Sophocle. Antigone, une rebelle, défiant les décrets arbitraires de son oncle, Créon, roi de Thèbes, au nom de l’amour, de la liberté et de la justice. Une femme libre, qu’on ne peut s’empêcher d’admirer et d’aimer.

Plusieurs siècles avant Jésus-Christ, à Thèbes, Étéocle et Polynice, successeurs d’Œdipe, s’entre-tuent, le premier en défendant sa patrie, le second en défendant son droit avec l’aide d’étrangers. Créon monte sur le trône. Le même Créon qui avait déjà, par inadvertance, donné en mariage sa soeur Jocaste au propre fils de cette dernière, Œdipe. On sait ce que Freud en a conclu et quelles en furent les conséquences pour les femmes.

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