Réunion publique de révolution internationale
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Qu’est-ce que la société communiste ?
Aujourd’hui, il est de plus en plus évident que le capitalisme n’a plus rien à offrir à l’humanité que toujours plus de misère et de barbarie. Il est de plus en plus évident que pour sortir de cette impasse, il faut changer le monde, changer de société. Seule la classe ouvrière peut construire une nouvelle société et libérer l’humanité de l’exploitation, de la misère, du chômage, des guerres.
Cette société future sera basée non sur le profit, la concurrence, la production de marchandises mais sur la satisfaction de tous les besoins humains. Le communisme n’a rien à voir avec le stalinisme, comme le prétend la propagande bourgeoise. L’effondrement des régimes staliniens, ce n’est pas la faillite du communisme. C’est une manifestation spectaculaire de la faillite du capitalisme dans les pays de l’Est. La société communiste mondiale n’est pas une utopie, un bel idéal, un vieux rêve impossible à réaliser. Elle est une nécessité et une possibilité ! Nous invitons tous les lecteurs à venir débattre de cette question à notre prochaine réunion publique.
le capitalisme, c est l exploitation de l homme par l homme; le communisme, c est le contraire…..
Le capitalisme c’est l’Empire… oligarchique, vertical, avec les uns embourbés dans leurs automatismes disciplinaires d’isolement, de contrôle, de défense, de protection tout autant que dans leurs mécanismes hierarchiques et prétentieux, qui écrasent les autres de leurs statuts autoritaires plus ou moins autoproclamés… Et quand t’es en dessous, ça fait mal! C’est l’exploitation de l’homme par l’homme mais aussi l’exploitation de l’homme par l’argent, le pouvoir, l’autorité, le confort, l’habitude, l’unique rapport production/consommation!
Le communisme c’est bien le contraire… horizontal, direct, participatif… la recherche de la situation d’exception, l’élaboration de mode de partage, ce sont des langages, des pensées, des lieux… communs, partagés, peuplés! Devenir communiste c’est surtout déjà un changement d’optique… c’est regarder dans une autre direction… et ça ferait pas de mal! C’est la non-exploitation de l’homme, ni par l’homme, ni par dieu, ni par qui/quoi que ce soit! Oui, c’est bien le contraire de ce que nous vivons… C’est cesser d’attendre! Cesser d’attendre que le changement vienne d’ailleurs, de l’autre à qui l’on aurait légué les rênes du pouvoir, de l’autorité et de la décision… Tout ça pour que n’arrive pas la situation d’urgence et la suffocation!
C’est l’envie de se réapproprier sa propre existence, son temps d’existence… de dire “STOP! C’EST BON ARRÊTONS Là QUOI!” sans que ce soit de l’antiprogressisme mais juste un temps qui ne soit plus la fuite en avant incontrôlée qui nous mène aux pires abbérations sur lesquelles plus personne ne semble avoir prise et auxquelles tout le monde répond béatement “mais on ne peut rien faire”… C’est sûr, planqués devant les télés, à pousser nos caddies, ou assis sur le même siège macdo à bouffer la même chose dans les mêmes boîtes jetables à Paris, Londres ou Tokyo… nous ne sommes pas vraiment vraiment en posture d’agir! Nous devenons nous aussi et sans un cri, des êtres jetables! Jetables du boulot, jetables du couple, jetables de la famille, jetables du logement, jetables du pays, jetables… et aisément remplaçable… sans existence singulière… programmés pour ne pas durer, tous chargés de la même mémoire formatée par les mêmes images, toutes vues en même temps à la télé, entendu en boucle à la radio, ingurgités face aux publicités ou directement dans les rayonnages des supermarchés! Oui le capitalisme c’est surtout ça… c’est l’individualisme au service d’une mémoire unique pour tous là où le communisme et une communisation au service d’une mémoire singulière pour chacun!
pas de difference fondamentale:dans le principe meme de chacun des freres ennemis, une elite dirige ceux qui marnent….et toi, je suppose que tu as “choisi ton camp, camarade” dans le systeme que tu prone….
Mais si, entre “l’individualisme au service d’une mémoire unique pour tous” et “une communisation au service d’une mémoire singulière pour chacun” la différence est justement fondamentale! ça change tout! Tu as d’un côté la grande société des “semblables isolés”, des gens normés pour ne pas dire neutralisés (modérés, ternes, fatigués, anethésiés, incapables de bouger ou de décoller de la situation) au service que d’eux mêmes (individualisme)(résultat=société élitiste, compétitive, inégalitaire, et en même temps totalement uniformisée, dépersonnifiée puisque tout le monde se retrouve avec les mêmes codes, les mêmes références neutralisantes télévisuelles, vestimentaires de marques, les mêmes automatismes de reconnaissance au statut et au salaire… donc la même mémoire qui devient aussi _ il faut y penser _ la seule et unique mémoire, les seules et uniques valeurs existantes donc transmissibles partout aux générations futures qui ne connaîtront à coup sûr que ça, sans probablement être en mesure de réinventer la moindre diversité!)…
Et de l’autre côté, tu as des gens différents, autonomes par rapport à la sphère économique, actifs, politiques (participants activement à la vie de la communauté et à ses projets), cultivant leurs singularités mais toujours au service du bien communs, du partage et de l’échange des richesses et des connaissances, en cherchant à créer de la communication entre les différents mondes, du lien, plutôt qu’à tendre l’élastique qui va péter (individuation)(résultat=société plus humaine, plus égalitaire (bien que culturellement diversifiée), où chacun possède l’espace et le temps nécessaire à l’expression de sa pensée et de son existence, une société où toutes les singularités sont exprimées (goûts, idées, paroles…), et une société pour autant unie, où tout isolement est rendu impossible! Une société où la mise en commun des multitudes de savoirs et d’existences contribuent à la constitution DES mémoires et à la ramification DES idées!)
C’est donc juste tout l’inverse!
Et si j’ai en effet “choisi mon camps” dans la lutte mondiale contre le capitalisme, je n’ai pas “choisi mon camps” au sens où tu l’entends, c’est à dire là où il n’y en a pas! J’ai choisi mon mode de vie, d’action, de pensée… dans l’unique monde qui est pour l’instant encore celui de l’Empire capitaliste et d’une sorte de crise mondiale qui ne me convient pas (A qui convient-elle? Qui est parfaitement content ici?), unique monde dans lequel je suis plongé et auquel j’adapte donc mon mode de vie, d’action et de penser à l’inverse… pour un renversement… dans l’optique d’une communisation au service d’existences singulières pour chacun et dans l’intérêt de tous!
En tout cas, dans ce monde, y’a pas d’élites mais du partage de savoir contre la propriété et surtout l’autorité intellectuelle… il n’y a pas de rapport de domination mais des rapports de confrontation (d’idées au moyen de débats et de la parole rendue à tous)… il n’y a pas de classes mais une démocratie directe, participative, horizontale fonctionnant par des assemblées générales populaires partout, tout le temps, sans attendre!