Immigration : ce qui est en train de se passer
Catégorie : Local
Thèmes : ArchivesImmigration/sans-papierEs/frontieresPrisons / Centres de rétention
Les rafles et les arrestations sont en train de se multiplier.
_ Nous voyons les conséquences de la circulaire du 21 février 2006, qui appelle les préfectures à remplir les quotas d’expulsions que sarkozy s’est fixé, de façon de plus en plus intensive.
_ Il y a quelques jours 8 personnes parmi les occupants du SSAE, hier une personne Place d’Italie, d’autres encore à Belleville aujourd’hui.
La personne du 9ème collectif arrétée hier soir dans le 13ème est aujourd’hui au centre de rétention de Vincennes.
Nous appellons à une solidarité active.
Pour le retrait de cette circulaire, l’arrêt des rafles, le retrait du projet de loi sur l’immigration qui modifie le CESEDA.
POUR Diarra Aboubakry (Malien), Ba Abdoulaye (Mauritanie), Sissé Hamet (Mauritanien), Baba Konaté (Malien), Camara Lassana (Malien), Samba Sylla (Malien), Dieng Saydou Yaya (Sénégalais) et Diacaby Tombo (Sénégalais) arrétés à la de l’expulsion du SSAE ; Niamé Dango, arrété hier soir dans le 13ème arrondissement, et tous ceux embarqués par les deux cars à Belleville aujourd’hui.
APPELEZ SANS ARRET pour demander à parler aux sans papiers arrétés et en centre de rétention, les saluer et les soutenir, et faire savoir que ça va pas se passer comme ça :
Centre de rétention de Cité : 01 44 07 37 53 et 01 44 07 38 53
Centre de rétention de Vincennes : 01 43 96 02 68, 01 43 96 59 39, 01 45 18 08 20, 01 45 18 02 50
Faites suivre ce message, relayez cet appel autour de vous, informez, agissez.
Le projet de loi modifiant le CESEDA est examiné à l’Assemblée nationale à partir du 2 mai.
Voir ici sur le site de l’assemblee nationale
– Nos 8 camarades sans-papiers du 14, rue Auguste Perret au tribunal : la broyeuse de l’expulsion toujours en route
http://www.hns-info.net/
– Cent trente-six des cent quarante-six personnes en situation irrégulière enregistrées au centre de rétention de Vincennes (Val-de-Marne) ont entamé hier une grève de la faim. Ces détenus « entendent protester contre leurs conditions de détention, les lois sur l’immigration et l’absence de regard de l’administration sur leur sort », a déclaré hier une responsable de la Cimade.
136 prisonniers sans papiers entament une greve de la faim
– Sur la circulaire du 21 février 2006
La circulaire des ministres de l’intérieur et de la justice du 21 février 2006 relative aux « conditions de l’interpellation d’un étranger en situation irrégulière, garde à vue de l’étranger en situation irrégulière, réponses pénales » se caractérise par un véritable détournement du droit. Elle vise, en effet, à extraire d’un certain nombre de décisions de la Cour de cassation un habillage juridique pour les arrestations les plus ahurissantes d’étrangers en situation irrégulière – à leur domicile, dans les locaux d’associations, dans les foyers et résidences collectives, et jusque dans les blocs opératoires des hôpitaux.
Voir entre autre sur le site gisti.org
– Sur le projet de loi modifiant le CESEDA – code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
En tout état de cause, « Uni(e)s contre l’immigration jetable » entend se battre avec force contre cette réforme qui projette de réduire l’étranger à la force de travail qu’il représente, en niant les droits attachés à sa personne. Ce faisant, le gouvernement poursuit son entreprise de déstabilisation de populations déjà fragilisées par des années de politique aveugle, indigne et méprisant les libertés fondamentales.
http://www.contreimmigrationjetable.org/
– Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.
http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=24
– Le Syndicat de la Magistrature et « Unis contre l’immigration jetable » déposent un recours en « excès de pouvoir » contre la circulaire Sarkozy-Clément.
http://permanent.nouvelobs.com/social/20060419.OBS4449.html
– Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a sévèrement critiqué les « restrictions de plus en plus sévères » au droit d’asile imposées par les pays riches, dans un rapport présenté, mercredi matin 19 avril, à Londres.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-763110,0.html?provenance=rss
Quelques uns des sites de relais de solidarité, d’information, de formation, et d’action :
– http://contreimmigrationjetable.org
– http://educationsansfrontieres.org
– http://gisti.org
– http://pajol.eu.org
– http://www.syndicat-magistrature.org
– http://auvergne-indymedia.org
– http://grenoble.indymedia.org
– http://infoblog.samizdat.net
http://infosuds.free.fr
– http://lenumerozero.lautre.net
– http://lille.indymedia.org
– http://marseille.indymedia.org
– http://www.millebabords.org
– http://nantes.indymedia.org
– http://paris.indymedia.org
– http://rebellyon.info
– http://www.salade-nicoise.net
– http://toulouse.indymedia.org
Laisser passer sans se révolter la réforme du CESEDA reviendrait à se placer en position de totale incohérence au regard du refus de CPE. La précarité à laquelle le gouvernement veut condamner les étrangers répond exactement au même utilitarisme économique que celui auquel il voulait condamner la jeunesse. Le projet de réforme ouvre la voie à un projet de société précaire pour tous, et condamne les sans-papiers à la clandestinité à vie.
L’UCIJ (Uni-e-s Contre Une Immigration Jetable) appelle :
– à une journée d’actions dans toute la France le samedi 29 avril (à Paris, une manifestation partira à 14 heures de la Place de la République) ;
– à une présence visible, derrière des banderoles contre l’« immigration jetable », dans les manifestations du 1er mai dans toute la France ;
– à une manifestation nationale à Paris le samedi 13 mai.
Le projet de loi modifiant le CESEDA est examiné à l’Assemblée nationale à partir du 2 mai.
http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/immigration_integration.asp
Centre de rétention
Je tiens à attirer votre attention sur le drame qui se joue dans les Centres de Rétention. Si je ne peux pas citer de noms par mesure de sécurité, je peux certifier que les droits élémentaires des retenus ne sont pas respectés, qu’ils ne sont pas informés du délai d’appel qui leur est imparti (48 h) pour s’opposer à leur expulsion. Ils sont parfois jugés à la les 49 ème heure de façon expeditive, et peuvent être expulsés aussitot après. Les départs ont lieu la nuit à 3 heures du matin, on les « balance » dans les avions qui les conduiront la plupart du temps vers la mort !
Qui pourra prouver qu’ils n’ont pas été informés des délais d’appels? C’est leur parole contre leurs gardiens, et elle ne vaut pas lourd!
Plusieurs sont suspectés de mariages blancs. On a fait des pressions sur leur femmes si elles sont françaises pour corroborer ce mensonge, et surtout dissuader les étrangers de tout mariage mixte. Faudra-il la bénédiction nuptiale de Sarkosy pour épouser qui l’on veut????
Les ressortissants d’Afrique noire et d’Afrique du nord « bénéficient d’un traitement différent des personnes venues d’Europe de l’est, surtout si elle ne sont pas de confession musulmane! Au centre de rétention de Rouen, il y a deux Ukrhainiens, quelqes roumains, et la majorité ds retenus est constituée de resortissant d’Afrique Anglophone et francophone et d’Afrique du Nord.
A présent les femmes et les familles
Une femme originaire d’Afrique noire est restée 8 heures enfermée à Rouen dans un véhicule de la police sans nourriture, pour elle et son bébé, avant d’être conduite à l’aéroport. Au centre de rétention de Rouen, une femme très âgée est arrivée avec un adolescent. Le centre commence à se remplir avec des familles.
Comment rendre visite aux retenus
Suite à l’info relayée par Gérard V, concernant les personnes retenues en région parisienne (il a cité des noms de retenus) je vous donne l’info suivante: Pour vister un retenu, il suffit d’avoir simplement son nom et sa nationalité. Vous pouvez vous présenter au centre aux heures de visite, et renconter cette personne en vous munissant d’une carte d’identité. On ne vous demande rien d’autre. Les retenus ont le droit de téléphoner dans la journée dans les cabines situées dans les centres. Par conséquent, si vous avez les numéros, vous pouvez appeler et converser avec un retenu, lui demander si il veut de la visite, ou si il connait quelqu’un d’isolé qui n’est pas défendu.
Bien entendu, il est préférable de se constituer en collectif, pour s’échanger les infos, être soutenu (e), car je peux vous dire que rentrer dans ce lieu de non droit est très éprouvant psychologiquement , y compris lorsqu’on se croit « aguérri (e) », sans oublier la détresse des personnes que l’on rencontre.
Ce qui arrive actuellement avec les étrangers est très grave, et nous n’avons pas vu un tel acharnement xénophobe et raciste depuis le gouvernement de Vichy, alors résistons au moins à notre niveau, même si l’échelle est infime nous ne pourrons pas dire « que nous ne savions pas », et surtout ces personnes, même si elles doivent quitter le territoire se souviendront qu’au moins on a « essayé » de leur venir en aide.
Sophie.L
Depuis la fin de l’hiver plusieurs familles et célibataires sont jetés des hébergements d’urgence à Tours (37). C’est le cas du foyer SONACOTRA à Joué Les Tours, du village bungalows Perron (Tours, géré par Entr’Aide Ouvrière) et la Pommeraie (Esvres sur Indre, géré par Tsigane Habitat).
Le Collectif de Soutien aux Demandeurs d’Asile et aux Sans Papier de Tours est mobilisé depuis plusieurs semaines aux cotés des familles et des célibataires. Plusieurs manifestations ont été organisées afin d’obtenir des pouvoirs publics qu’ils prennent leurs responsabilités en offrant une solution DURABLE à ces personnes. Chaque manifestation a pour résultat d’obtenir une nuit d’hotel de plus pour certains, pas pour d’autres (les réfugié(e)s du Pont Aux Oies et de la Gloriette par exemple, les célibataires demandeurs d’asile…) repoussant le problème au lendemain. Ce week end, ni la Mairie (PS), ni le Conseil Général (par l’ASE) ni la préfecture n’a daigné répondre globalement à la situation: malgrè les rassemblements et manifestations organisés par la CSDASP, 5 familles (avec des enfants, une femme enceinte) ont été jetées dehors. Notre Dame de la Paix, à Joué Les Tours (34 rue Cherisy) a répondu
chaleureusement à l’appel du collectif et de Chrétiens Migrants et héberge à présent les familles dans son local jusqu’à lundi 24 avril au matin
Dans ce cadre, nous appelons à un rassemblement demain
, afin qu’une solution décente soit enfin trouvée pour ces familles comme pour les familles et célibataires Roms vivant dans les Bidon-villes du Pont Aux Oies et de la Gloriette, ainsi que pour les nombreux lycéens étrangers menacés d’expulsion et recensés par le Réseau Education Sans Frontière de Tours.
_
. Un rendez vous est aussi fixé
(pique nique / expo) place Jean Jaures « contre la précarité et l’immigration jetable, partageons les richesses »
_
nous attendrons les cortèges place Jean Jaures afin
d’être visible. Ce rassemblement sera suivi d’une action sur un lieu vide. Nos réunions ont lieu tous les mercredi 18H30 salle 221 des halles de Tours.
*Demain lundi 24, nous avons besoin de véhicules à Notre Dame de la Paix * (34 rue CHERISY: quand on arrive sur grammont aller en direction du SONACOTRA, puis tout droit puis à gauche après le parc à sapins) à Joué Les Tours entre 7H30 et 9H00 renseignements: 06 16 91 34 44 ou 06 60 78 80 62.
_ Le collectif a des frais (essence déplacements et transports des
familles, factures portables…) *n’hésitez pas a entrer en contact avec
nous pour nous aider financièrement: 06 16 91 34 44/ 06 60 78 80 62.* Nous avons besoin de matelas, couvertures, draps, lits et chaises bébés….
Pour s’exprimer sur le sujet, n’hésitez pas à appeler les personnes
concernées (les interpeler en mobilisant les lignes téléphoniques des
pouvoirs publics):
gerard.moisselin@indre-et-loire.pref.gouv.fr
_ http://www.indre-et-loire.pref.gouv.fr/contact
_ 0 821 803 037
_ mairie : 3 r Minimes 37000 TOURS
_ standard : 02 47 21 60 00
_ fax : 02 47 21 69 36
_ demander service logement mme BOSCH
02 47 31 47 31
_ Le Conseil Général et ses Elus.
POUR INFO:
*CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L’HABITATION*
*(Partie Législative)*
*Chapitre Ier : Réquisition*
*Article L641-1*
/(Loi nº 98-657 du 29 juillet 1998 art. 52 Journal Officiel du 31
juillet 1998)/
* _Sur proposition du service municipal du logement_*_ _et, sauf dans
les communes de l’ancien département de la Seine,* _après avis du maire,
le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de
réquisition_*, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise
de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation
vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer
aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2.
_ Ce pouvoir s’étend à la réquisition totale ou partielle des hôtels,
pensions de famille et locaux similaires, à l’exception des hôtels et
pensions de famille affectés au tourisme.
_ A titre transitoire, le représentant de l’Etat dans le département
peut, après avis du maire, exercer le droit de réquisition prévu au
présent article dans toutes les communes où sévit une crise du logement. La durée totale des attributions d’office prononcées postérieurement
au 1er janvier 1959 ne peut excéder cinq ans, sauf dérogation accordée à
titre exceptionnel pour une durée supplémentaire de deux ans au plus
dans les conditions fixées par décret.
Trouvé sur www.legifrance.gouv.fr/
Comme les articles de Ouest-Rance ne restent en ligne que 2 ou 3 jours, voici des extraits de ceux paru le 24/04/06 sur la mobilisation pour une fillette en voie d’expulsion (il me semble qu’il y en a une deuxième, si quelqu’un-e en sait plus ?) et sur le centre de rétention de Nantes. Par contre, « oubli », il n’est stipulé dans aucun article que des réunions ont lieu tous les jeudis soir à la Manufacture de Nantes… pas plus que d’adresses des organismes présents sur Nantes (voir en bas du commentaire, n’hésitez pas à rajouter, modifier, informer…).
——–
– http://www.nantes.maville.com/actu/Detail.asp?idDOC=296876&idCLA=29
_
par Jean BOULANGÉ et Timothée LE BLANC.
La fillette russe de 10 ans, scolarisée à Sainte-Luce, est sous la menace d’une expulsion. Ses camarades et professeurs refusent « une décision injuste ». /…/ Il y a quelques jours, la nouvelle a choqué l’école primaire de la Cerisaie, à Sainte-Luce-sur-Loire : la jeune élève de CM1 et ses parents ont été déboutés de leur demande d’asile. Pour eux, cela signifie la perte de leur logement et de l’aide financière qu’ils percevaient de la Ddass. Ils ont aussi reçu une lettre de la préfecture les invitant à quitter la France avant le 3 mai. /…/ « Dina est arrivée avec sa famille en septembre 2004, explique Nicolas Blandeau, le directeur de l’école. Ils viennent du Daghestan, une province russe d’Asie mineure. » Dans une région déstabilisée par le conflit tchétchène, Rassoul, son père, a refusé d’intégrer un groupe d’islamistes radicaux. Harcelé moralement et physiquement par ce groupe comme par la police russe, il n’a eu d’autre choix que de quitter son pays. /…/ Rassoul et sa famille ont dû se cacher pendant un an pour se protéger, avant d’opter pour l’exil. Là-bas, le petit frère est encore caché par le reste de la famille. » /…/ [la situation de Dina] a été évoquée en classe et a beaucoup touché ses camarades. À tel point que l’un d’eux s’est exclamé : « Si c’est l’État qui a pris cette décision, moi je veux voter car je trouve ça vraiment injuste et débile. » Depuis, toute l’école s’est mobilisée, les parents d’élèves comme l’équipe enseignante. Chacun leur tour, ils ont écrit à la préfecture, sans résultats pour l’instant. /…/ Selon Nicolas Blandeau, Dina et ses parents ne peuvent être expulsés dans l’immédiat. Pas encore. La jeune fille devrait donc pouvoir rester dans sa classe de CM1 jusqu’à la fin du mois de Juin. Pourtant, le jeune directeur sait qu’il y a urgence : « Pour l’instant, ils sont à l’hôtel. Mais s’ils perdent leur aide financière, leur situation va devenir très difficile. Je ne peux pas accepter que Dina arrive à l’école après avoir passé la nuit dehors, sans petit-déjeuner dans le ventre. » Une éventualité que tout le monde refuse à La Cerisaie, parce que « Dina n’est pas qu’un numéro sur un dossier. »
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– http://www.nantes.maville.com/actu/Detail.asp?idDOC=296972&idCLA=8
_
, par Marylise COURAUD.
Au centre de rétention de Nantes, les étrangers en attente d’expulsion peuvent rester de longues semaines avec des conditions de vie qu’ils dénoncent. /…/
Les étrangers y attendent avant d’être reconduits à la frontière. Dans des conditions de vie difficiles, qu’ils dénoncent, comme Ibrahim* : « On nous traite comme des criminels », dit-il. À peine réveillés, pas vraiment habillés, ils prennent la direction de Paris. Au beau milieu de la nuit, parfois, la police vient chercher les expulsés au centre de rétention. Direction l’aéroport, destination lointaine, cap sur un pays non désiré. Certains résistent encore et refusent de monter dans l’avion. /…/ Pour pénétrer dans ce centre de rétention, dont la préfecture nous a toujours refusé l’entrée, il faut traverser la cour du commissariat Waldeck-Rousseau, dans le centre de Nantes, franchir une sorte de sas à double portes. /…/ Un couloir sombre de quelques mètres dessert quatre chambres censées accueillir huit personnes. Ça sent mauvais. /…/ Le règlement intérieur est affiché en langue française. Mais ce sont des mots étrangers, des centaines de mots qui tapissent les murs sales. Sarkozy en prend pour son grade. Des mots de détresse jetés dans le vide. Ibrahim* s’assoit sur le lit /…/ Il montre les barreaux aux fenêtres, les trois lits installés dans la chambre exiguë. « Parfois ils mettent des matelas par terre quand il n’y a plus de places. Les douches sont froides. » Ici, aucune salle de détente. Le seul loisir, c’est la petite télé installée dans la cuisine. /…/ la cour de promenade ressemble davantage à « une boîte d’allumettes ». Un jeune garçon y tourne en rond, fait quelques pompes. Il est Ukrainien et est enfermé ici depuis vingt et un jours. Il ne parle pas Français. /…/ Il y a plus d’un an, la Cimade, association de soutien juridique, lançait un cri d’alarme, à Nantes. En quelques jours, deux hommes avaient tenté de se suicider, un autre avait menacé de s’auto-mutiler. Depuis, c’est le silence radio. La salariée de la Cimade, qui soutenait et informait les étrangers de leurs droits, est partie. Elle n’a pas été remplacée. L’association dont le numéro est affiché dans le centre n’est joignable que quelques heures par semaine. Le centre, lui, ne désemplit pas. Les reconduites à la frontière se multiplient. Plusieurs personnes se sont plaintes de l’absence de soutien extérieur qui génère du stress, de la peur. « La majorité ne comprend pas le français et ne peut que subir la loi du pot de terre contre le pot de fer », s’insurge un homme.
————-
Quelques contacts locaux :
–
_ Manufacture des Tabacs – Maison des associations ; 10, bd de Stalingrad 44000 Nantes
_ 06 72 47 04 33 – collectifenfantsétrangers@yahoo.fr /
_ Réunion hebdomadaire le mardi à 18 h 30
–
(Groupement Accueil Service et Promotion des Travailleurs Immigrés, en lien avec le FASTI)
_ 24 rue Fouré – 44000 Nantes
_ Tél. / Fax : 02.40.47.00.22.
_ E-mail : gasprom@nantes.fr
_ Permanences accueil et courrier : lundi, mercredi, vendredi de 18h à 20h
_ Permanences juridiques : lundi et vendredi de 18h à 20h
_ Permanences femmes : vendredi de 18h30 à 20h
_ Permanences alphabétisation : jeudi de 18h30 à 20h
_ Permanences bibliothèque : jeudi de 19h30 à 20h15 et 1° vendredi du mois de 19h30 à 20h15
–
(service oecuménique d’entraide)
Groupe de Nantes : 3 Rue Amiral Duchaffaux, Locaux de la fraternité, 44100 Nantes
_ Tel 02.40.71.69.73
_ Contact : cimade.nantes@wanadoo.fr
_ Permanence sans rdv : lundi et jeudi de 17h à 18h30
Et puis une adresse remplie de liens (à jour ?)
_ http://sos-net.eu.org/etrangers/adresses.htm
je n’ ai point de mot à dire tellement que je suis ému, moi meme j’ai vécu cette triste experience de retention ,moi qui à vu le jours ici , sur le sol europeen ,je suis de la genération albatore, goldorak,j’ai vécu la moitié de ma vie ici mais le seul mal c’est que je n’ai pas eu de nationalité europeene serait il une tare d’ etre d’une autre nationalité, j’ai subit toute ces humiliation on etait transporté dans des fourgonettes dans des cages à l’intérieure, menotée avec le regard des gens qui vous croise dans le tribunal qui vous juge et qui vous fuis du regard , nous qui avions besoin juste d’un sourire dans ce moment de captivité ,traité comme des délinquants, toi citoyen honnete le mondes et ainsi, mais apres on s’etonne de la recolte de ce qu’on a semmé , on est à l’ere des transports et des communications rien ne pourras separer les terriens , et on respire le meme oxigene
Nantais de naissance et étudiant actuellement à Bordeaux, je suis attéré par ce que je lis.
J’ai à un moment soutenu Nicolas Sarkozy et suis encore membre de l’UMP. Je commence à le regretter sérieusement.
Ce type est taré !
J’ai apris ya pas longtents que des sqateur immigrer, ses sont fait expulser, d’ou y etais, et pour l’instant y sont dans un gymnase. Notre cher ami(ennimis) Sarko veut les renvoyez par charter dans leur pays; mais cela fait 5 ans qui sont en france. Ils ont choisi notre pays par se qu’il pensai avoir plus de chance de travailler, et de vivre, que dans leur pays.
Et moi quand j’aprends par le journal qu’ont veut les dégager sa me fout les glandes, sa me fout mal a l’aise, et mes entrailles se torde de douleur face a sa. J’ai tellement envie que tous sa s’arrete que j’ai envie de tout faire peter, car la france se pays sois disant terre d’acceuil, est devenu une garce pour ceux qui s’y sont installer pour vivre tous simplement, et notre gouverne ment veut les virer; ça non je suis contre, sa me fout en rogne et j’ai envie de tout faire peter…