Repression, ce matin devant l’entrepôt de nettoyage de la Communauté Urbaine de Nantes; après quelques minutes de blocage solidaire avec les salariés, comme les jours précédents, 3 cars de CRS équipés anti- émeute ont fait irruption et ont obligés la trentaine d’étudiants et salariés à un contrôle d’identité suivi de menaces de convocations.
Ces pratiques répressives pour dissuader toute solidarité entre étudiants et salarié(e)s face aux mêmes attaques du gouvernement, témoignent d’une nouvelle étape dans l’intimidation face à un mouvement social d’ampleur.
Les syndicats se réclamant encore de la défense des intérêts des travailleurs(ses) doivent condamner ouvertement et publiquement ces méthodes de sinistres mémoires visant à dissuader les actions de solidarité entre salarié(e)s, précaires et étudiants(es)..
Après, les bavures lors de l’occupation de la gare de Nantes, où usagers, manifestants, agents SNCF, avaient été indistinctement gazés et matraqués par la police, après les gardes à vue sans motif, et les arrestations arbitraires de personnes esseulés en périphérie de cortèges, les rafles plusieurs heures après les fins de manif, ce sont les derniers moyens de lutte qui nous sont ainsi confisqués.

Nous continuons la lutte pour le retrait total de la loi scélérate sur « l’égalité des chances », comprenant entre autre le travail de nuit pour les mineurs , le retrait du CNE, et la fin des subventions colossales aux employeurs en remplacement des cotisations patronales, pillant ainsi directement les caisses de solidarité (Sécu, UNEDIC…) donc l’argent revenant légitimement aux salarié(e)s et aux chômeur(ses) .