Dans la nuit du 27 au 28 avril, dans différentes villes de la région parisienne, les vitrines de permanences de député·es de la Macronie ont été redécorées par de mystérieux·ses terroristes intellectuel·les souhaitant montrer l’ampleur de leur apaisement.

Casse du code du travail, durcissement des règles de l’assurance-chômage, saignée de l’hôpital public, stigmatisation des musulman·es, criminalisation des squatteur·euses et des locataires précaires… Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la guerre que l’État mène contre le peuple poursuit son escalade dans la violence.

Aux ordres du MEDEF, de la finance et des évadés fiscaux, le gouvernement met en œuvre une politique séparatiste qui accapare les communs au profit des riches, s’acharne sur les plus précaires, criminalise les exilé·es, anéantit le vivant et enterre les libertés. Après des mois de grève et des manifestations rassemblant des millions de personnes, les dominant·es ne répondent que par le mépris et les grenades.

Cette nuit, en ciblant les vitrines de leurs permanences, fenêtres aveugles à la colère de la rue, nous leur adressons le message que nos patients efforts de pédagogie ont échoué à leur faire comprendre : ielles ont la loi mais aucune légitimité, ne représentent personne et ne servent que les intérêts du capital. Ces actions s’inscrivent dans une série de grèves, blocages, manifs sauvages et sabotages qui ne pourra que s’amplifier dans les 89 jours d’apaisement à venir.

La rue est à nous, plein de vitrines attendent impatiemment d’être redécorées ! Les trous du cul n’auront plus pignon sur rue.