Début de rassemblement.

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Première amertume, ce n’est pas 1 mais 2 cortèges qui se rassemblent. En effet, malgrès de longues négociations, les syndicats ont refusé de fusionner avec une manif Sans pap prévue de longue date. Du coup, le cortège Sans pap décide de s’inviter, partant du principe que ces 2 luttes sont liées…

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L’insertion du cortège Sans pap ne se fait pas facilement, beaucoup de personnes intervenant pour qu’il-e-s n’arrivent pas à entrer en tête du cortège. Commentaire horrible entendu le soir sur Rance 3 : « les sans papiers ont volé la vedette… » Et hop, ni vu ni connu j’t’embrouille !

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A force de grossir, le cortège n’a commencé réellement à bouger que vers 16h. Chacun-e y était de son petit étendard à sa grosse banderolle, en passant par nombres de A4 collés partout, de tracts distribués…

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Le cortège s’engouffre dans la rue de Strasbourg, accueilli par les protecteurs de l’ordre…

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Au sein du cortèges, de currieux personnages vétu-e-s de noir s’active en un étrange balais… En fait, ce sont simplementt des graffeurs profittants de toutes les occasions pour exprimer leurs colères sur les symboles qu’il-e-s croisent (banques, pubs, magasins d’ultra consommation…)

photo retirée temporairement au moins, le temps d’engager un débat sur la présence de telles photos, même floutées, sur le site, quand au danger qu’elles impliquent pour les personnes impliquées.

Un immeuble de la rue de strasbourg et 2 visions :

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_ Après avoir laissé passer le cotège pendant 50 minutes (hé oui !!!), je me suis dis « chouette, on est surement plus de 40 000, voire 50 000, on se prend vite fait un p’tit crême et on y retourne ! »
_ Et là, consternation : plus rien. Enfin presque. Juste quelques groupes qui fonçaient qui à la Pref’, qui place Royale, globalement inquiets. Renseignements pris, quelques échauffourées ont éclatées ça et là. Un café ou magasin (?) à la vitrine explosée, un camion du Scalp en panne que les flics controlent sévèrement alors que les manifestant-e-s sont tout près… Mais aussi des syndicats qui très vite chez eux et cassent ainsi l’élan de la manif…

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_ Restent donc selon Rance 3 « des casseurs devant la préfecture que la police arrive à contenir… »

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Au bout d’un moment, le groupe devant la prefecture se scinde : une partie choisi d’aller devant les forces de l’ordre pour en découdre, au grand dam d’une autre partie scandant « étudiants, non-violents ». Et pour le plus grand plaisir des nos gardiens de l’ordre, certain-e-s iront jusqu’à former une chaine pour les protéger… Ben oui, on sait tou-te-s que ces pôvres CRS manquent de protection… A ce jeu là, le gouvernement n’est pas pret de faire machine arrière !