Lorsque je suis venu manifester à nantes, j’ai été étonné que la banderole de tete soit une banderole « étudiants non violents ». de la même manière que le dirait le JT de France2 pour les casseurs qu’ils disent ne pas être lié au mvt de protestation anticpe, je me suis dit qu’une minorité de « non-violents » avait pris la tête de cortège pour détouner la manif anti CPE-CNE-Loi égalité des chances, et la transformer en manifestation ghandiste. Vous décrédibilisé le mouvement en transformant le sens de la manifestation!
Je suis ce qu’on pourrait appelé un pacifiste du fait que je m’oppose aux guerres mené par les Etats pour des interets financiers. Mais je ne suis pas non violent car face aux pouvoirs autoritaires et repressifs des gouvernements il en vient un moment où si le peuple veut se faire entendre la violence eclatera forcement et sera légitimé par l’histoire en cas de victoire.

Regardons ce qui se passe en ce moment. A nantes lors de l’occupation de la gare, ce que les étudiants non violents ont appelé violence ce sont les trois pierres jeté face aux compagnies départementale de sécurité qui avait commencé a chargé, gazé, matraqué les derniers étudiants qui s’en allait de la gare sans que rien n’y est été cassé. A rennes, lors d’une manifestation certains lycéens, se sont mis a scandé « les casseurs dégagés » sur une trentaine de personnes cagoulés qui repeignait et jetait des eoufs de peintures sur les agences d’interim situés sur le trajet (décissions voté par la commission action de rennes 2 mandatée par l’AG). Pourtant rien avait été cassé, et cette action dans sa définition se range pleinement dans ce qu’on appelle « la non violence active ». Pareil pour l’occupation de mairie d’hier a Rennes contrairement a ce qu’on pu dire certains manifestants au media cette action n’était pas « l’oeuvre d’une minorité de rebelle casseur ». Je pense qu’on est là dans la reproduction de pulsion intimé par les medias bourgeois. Pour exemple je prend le JT de France 2 d’aujourd’hui. La présentatrice en parlant des échaufourrés hier soir à Rennes stipule que ce sont des casseurs qui ont affronté les crs, que ceux ci ne sont surement pas lié au mvt de protestation anti cpe car régulièrement il y a des affrontements le jeudi soir a rennes. Ceci est faux, moi j’y étais. La manifestation de nuit a été voté par l’ag DE rENNES2, cela faisait 1,5 an que les affrontements du jeudi soir réguliers n’avaient pas eu lieu, et les « casseurs juste venu pour en découdre » ont scandé des slogan anti cpe et Devillepin jusque sur la dernière barricade et cassé moins de matériel urbain et privé que les jets de lacrymo des crs.

Dans ce cas là on se pose donc la question de pourquoi cette transcription partiale de l’info. Surtout que l’argument principal des anti resistance active (c.a.d les non violents) est que ce genre d’action décrédibilise le mouvement vis avis de ces media qui controle l’opinion publique. La réponse est que les massmedia dans l’hexagone sont controlé par l’Etat ou de grands patrons, et que ce mouvement anticpe s’attaque justement aux patrons et au gouvernement qui ont imposé le cpe. Pas étonnant que leur compte rendu soit partial et souvent partiel.

Se pose alors la question de l’efficacité des actions coup de poing et de la violence urbaine, sachant que celle ci passera par le filtre des media. Le nombre de manifestants aujourd’hui (et sans doute même de tout temps) n’a jamais réussi à faire faire marche arriere a un gouvernement. On a pu le voir dans tous les mouvements sociaux de ces dernières années, les gouvernants n’écoute pas le peuple. Ce n’est pas leur interet car désormais l’établissement de leur pouvoir repose avant tout sur leur pouvoir de communication et sur leur reseau economique et non directement l’audience publique de leur action politique. Ce fait constaté on peut donc conclure que si le l’audience publique reste importante pour le mouvement social elle est secondaire dans son efficacité a contrer un gouvernement. d’ailleurs l’histoire nous le prouve, quel mouvement social a ressui sans echaufourré, sans émeuten sans confrontation directe avec les forces repressive ? Aucun je crois et si l’on veut comparé avec un mvt social récent je crois les manifs contre le cip de balladur sont les plus significative. On pourra toujours le regretté mais par la force des choses nos gouvernants nous l’impose. De plus vous verrez que si nous gagnons dans ce combat contre le cpe, l’Unef et les mous qui condamne les occupations de batiment et les emeutes aujourd’hui, seront le premiers a se rejouir de ce « petit mai 68 » victorieux.

La criminilasation incessante des résistants actifs (des émeutiers)par les mass media (bourgeoisie) et les gouvernants est justement encourageante a plus d’émeute, et que la lutte des classes prtend tout son sens. Car ceci nous montre bien que c’est de ca qu’ils ont peur, hors si l’on veut que villepin (la gouvernance bourgeoise) recule il faut qu’il ets peur de la rue.

C’est pour cela que premièrement, le mouvement doit passer constamment à des modes d’action fort et directe occupation, cadenassage de mairie, demanegement d’agence d’interim, etc…Tout en assumant celle ci jusqu au bout (pas de SO qui dit on part au bout de 30min). Si par ces procédés de non violence active les autorité répondent par l’assaut e crs violents, les manifestation doivent y faire une resistance active. Nous n’avons pas a nous couché devant ceux que nous combattons (les crs sont des forces gouvernementales). Barricades, etc… Le meiux pour ce genre d’action est de se préparer le mieux possible à réagir efficacement.
Deuxièmement, ceux qui ne veulent pas participer aux actions de resistance active ne doivent par faire le jeux des media et gouvernant en traitant les resistants de casseurs et de decridibilisateur de mvt. Sans cautionner ces actions ils peuvent tout simplement faire preuve d’objectivité et de solidarité en disant que c’est l’attitude du gouvernement à s’obstiner à ne pas ecouter la rue, qui conduit une partie d’entre nous à la révolte! C’est ca l’attitude unitaire que nous nous devans avoir.

Organisons nous, émeutons nous