Plateforme de nantes
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PLATEFORME DES ETUDIANTS DE NANTES
Plateforme de la coordination de toulouse modifiée le 3/03
Nous, étudiants de l’université de Nantes, réunis en Assemblée Générale le 3/03, déclarons notre détermination à continuer la mobilisation jusqu’à la satisfaction de nos revendications.
La mobilisation prend de l’ampleur, en particulier dans les universités, ou les grèves sont plus nombreuses que la semaine dernière, malgré les vacances. Les Assemblées Générales massives sont de plus en plus nombreuses, signe d’une mobilisation qui a le soutien de la grande majorité des jeunes, qu’ils soient étudiants, lycéens ou travailleurs. La deuxième et la troisième coordinations nationales (de Toulouse et de Jussieu) nous permettent de voir le chemin parcouru, les positions que nous gagnons et visent à construire un mouvement d’ampleur suffisante pour faire reculer tant le gouvernement que le patronat.
Le Contrat Première Embauche, véritable alignement du gouvernement sur les exigences du patronat, est une attaque déterminante contre les jeunes et en particulier les jeunes déjà les plus précarisés. Avec cette attaque, on veut empêcher les jeunes d’avoir des droits, des emplois stables et des conditions de travail décentes, et on permet au patronat de casser le code du travail. Le gouvernement veut nous rendre licenciables à tout moment, et corvéables à merci car on peut être mis à la porte sans motif si on est malade ou si on dit « non » à son employeur. Mais c’est plus largement notre avenir et celui des droits collectifs sur le marché du travail qui est en cause. On connaissait déjà les CDD, les temps partiels imposés, la suppression du statut du MI-SE (les pions), etc. Le Contrat Nouvelle Embauche et le futur contrat de travail unique voulus par Villepin sont une volonté de généraliser la précarité, de casser les droits de l’ensemble des travailleurs. Dans le même temps, notamment dans la « loi pour l’égalité des chances », le gouvernement généralise les cadeaux financiers au patronat en trouvant mille et une façons pour qu’il ne paye pas les cotisations sociales.
Ces attaques vont de paire avec d’autres dans le domaine scolaire. La réforme Fillon sur l’école renforce « l’inégalité des chances », en ne donnant pas le même enseignement à tous les jeunes. Le LMD casse les diplômes nationaux, qui étaient notre première garantie sur le marché du travail. Le pacte pour la recherche va contribuer à creuser les inégalités entre universités riches et universités pauvres, va renforcer les formations courtes et va donner, à court terme, un droit de regard au patronat local. C’est pourquoi nous exigeons leur retrait. La « loi sur l’égalité des chances » contribue à réduire les diplômes auxquels peuvent aspirer les jeunes : l’apprentissage dès quatorze ans fait partie de ces mesures, en expulsant des jeunes de l’enseignement.
Pour faire passer ces mesures et pour rendre docile la jeunesse, le gouvernement multiplie la répression contre les mouvements sociaux, notamment pendant le mouvement lycéen et contre les jeunes des quartiers en novembre 2005. Il réprime déjà la mobilisation contre le CPE par des arrestations et une répression administrative contre des lycéens. La « loi sur l’égalité des chances » constitue une réelle provocation avec le renforcement du pouvoir des polices municipales, la suppression des allocations familiales et le développement des stages dans la police et l’armée pour les jeunes trop « turbulents ». Le gouvernement veut faire taire les jeunes, leur apprendre à ne pas se révolter.
En mettant en place le Contrat Première Embauche, le gouvernement a déclenché un mouvement de contestation dans la jeunesse. La « loi sur l’égalité des chances » est un concentré des attaques que nous subissons depuis des années. En utilisant l’article 49-3, le gouvernement a montré aux yeux de tous son refus de toute discussion : seule la mobilisation et la construction d’un rapport de force le fera céder.
C’est la grève qui nous permettra de le faire reculer et de défendre nos droits à la contestation en tant que travailleurs et en tant que futurs travailleurs. Notre objectif doit être la mise en place de la grève reconductible et l’extension des blocages dans un maximum de lycées et d’universités. C’est la seule méthode qui permet que tous et toutes participent à la mobilisation, sans être sanctionnés. Nous appelons les travailleurs et les travailleuses à se mobiliser, à s’organiser et à nous rejoindre pour défendre leurs droits.
Nous exigeons :
_ Un emploi stable pour tous, le retrait de tous les contrats précaires ;
_ Le retrait de la loi sur l’égalité des chances dont le CPE fait partie (apprentissage à 14 ans, travail de nuit dès 15 ans…) ;
_ Le retrait du CNE ;
_ Le réengagement financier de l’état dans le service public pour une université publique ;
_ Un plan pluriannuel de créations de postes à la hauteur des besoins dans l’éducation nationale ;
_ Le retrait de la loi Fillon ;
_ La reconnaissance de nos diplômes ;
_ Le retrait du RMA ;
_ Un revenu pour l’ensemble des moins de 25 ans ;
_ L’arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux, l’amnistie des lycéens et lycéennes qui ont participé au mouvement contre la loi Fillon, des personnes poursuivies suite à la révolte des quartiers populaires en novembre 2005, des étudiants et des lycéens qui ont participé au mouvement contre le CPE.
C’est tous ensemble que nous gagnerons : étudiants, lycéens, chômeurs et salariés.
Nous appelons donc les travailleurs et les travailleuses, notamment ceux en lutte et les plus précaires d’entre eux (chômeurs, sans papiers, intermittents…) à s’engager dans le combat contre le CPE et la précarité.
Prochaine étape : blocus de lycées !
Le lutte continue !
Un commentaire a été supprimé ici pour propos hors charte. Il est consultable sur la liste indymedia Nantes.
Tchiqi du collectif Indy Nantes.
A quand le blocus des lycées alors ?
L’emploi stable ça veux pas dire bonnes conditions de travail, mais exploitation à vie et souvant les contreparties de l’emploi “stable” c’est de devoir fermer les yeux voir participer à l’élimination pour l’instant sociale mais pas que…voir extermination invisible des femmes hommes enfants qui crêvent dans la rue dans les prisons les zones de détention les aziles dont les murs se referment ou deviennent murailles pharmaceutiques….
Que dire si nos emplois stable consistent à maintenir les murs de nos prisons respectives?
Sylvie
L’emploi stable, ne suffit certainement pas à avoir de bonnes conditions de travail. Mais un emploi stable permet plus facilement d’ouvrir sa gueule.
L’emploi stable est une force qui permet aux salariés de résister à la soumission.
Ne critiquons pas un gain parce qu’il n’est pas suffisant.
Aujourd’hui, notre principal enjeu me semble être de parvenir à faire refluer la logique de précarisation. C’est un objectif déjà considérable dans lequel le retrait du CPE seul constituerait un véritable échec.
Rendre nos sociétés plus propice à contribuer au bien du plus grand nombre c’est merveilleux. Mais pour ça, il faut construire dans ce mouvement dans la durée et convaincre beaucoup de gens.
Concentrons nos efforts à construire ce mouvement plus il sera fort, plus ces revendications victorieuses seront nombreuses.
L’emploi stable est une vieille réminiscence des trente glorieuses. C’est l’illusion que les conditions socio-politiques issues de 1945 et de la guerre froide peuvent être rétablies… L’emploi stable, c’est aussi l’indifférence du prolétariat des pays occidentaux, donc de l’Hexagone, à l’égard des populations des anciennes colonies, et des pays désorganisés par l’expansion capitaliste.
L’emploi stable, c’est le pacte tacite de non-agression entre classes ennemies. Tu me donnes à bouffer et à consommer, je te fous la paix et je soutiens tes combines… C’est la servitude volontaire de La Boëtie, remise au goût du jour de la société de consommation. C’est aussi qu’on le veuille ou non, un réflexe d’égoïsme national qui se traduit avec la fragilisation économique de pans entiers de la population, par une dérive autoritaire face à l’apathie calculée des confédérations syndicales qui gèrent la boutique, attendent leurs primes de Bruxelles, et se refusent à toute initiative risquant de faire boule de neige via des coordinations, de leur échapper pour arriver à une remise en cause globale de la société, dont elles sont partie intégrante… Le syndicalisme révolutinnaire et illégal, c’est vieux d’un siècle….
A bas l’ennui! Arrêtons la destruction de la planète et de nos vies par l’expansion économique, inéluctable dans le système capitaliste! Ne demandons pas un emploi stable, pour faire des chars, des polluants, des prisons, des bagnoles ou des ordinateurs… Toutes ces merdes qui ne contribuent qu’à nous enfermer dans nos petites boîtes individualistes, nos carrières, nos diplômes.. Aujourd’hui, ou bien on salut Villepin et on rentre chez soi, ou bien on ose penser autre chose et on pose la question de la révolution et de la rupture avec le système mortifère que nous collaborons à faire perdurer, en demandant à y être intégrées par des “emplois stables”…
En ce qui concerne le lycée Guisthau, on a essayer de faire des AG mais sans trop de succès pourtant j’ai croisé pas mal de monde du lycée en manifs que ce soit le 7 février ou 7 mars, il y a donc une prise de conscience mais je crois que la plupart n’osent pas encore franchir le pas pour passer à des actions efficaces (blocus, occupation etc…)
Soyons innovant, à chaque époque ses contextes socio-economico-politico- culturels, en d’autres termes nous nous devons toujours de repenser et d’essayer de construire notre avenir en nous nourrissant du passé. Oui l’emploi stable a engendré un immobilisme, une société de consommation… Il y a certaines choses qui fache à dire : comme nous produisons trop ou nous gérons mal telle ou telle entreprise public et que dire du privée. On se doit d’être réaliste, tout en conservant se goût de créativité. Les difficultés rencontrés sont l’intérêt individuel à tout pris, la perte de la notion de collectif (valeurs, enrichissement…). Le blocus, je ne comprends pas, au prix de la répression sur nos pairs nous formons un bloc. Où est le dialogue entre nous, qui change les idées plutôt que de stigmatiser, de diviser les gens, pro-grèviste et ceux qui ne perçoivent pas encore les intérêts en jeu? Soyons solidaire par conviction. Choses que les politiciens ne savent pas faire et faire face.
le lycée clémenceau sera bloqué jeudi matin tous ceux qui le veulent sont inviter a 6h30 devant la grille
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2007 …
Dans combien de temps sont les prochaines élections présidentielles ?
De combien est la période d’essai du CPE ?
…
Qui déploye cette stratégie électorale avec le soutien du MEDEF ?
Question subsidiaire : Qui va l’avoir dans le c.. ?
Nouvelle palteforme votée le 24 mars:
PLATEFORME DES ETUDIANT-E-S NANTAIS-ES
Préambule
La précarité, la pauvreté sont créées par le système économique et politique dans lequel nous vivons. Ce n’est pas une simple réforme des contrats qui pourra changer quelque chose, mais une réelle politique de redistribution des richesses ainsi qu’une véritable démocratie où les mots liberté égalité et fraternité auront un sens. Peut-être n’en sommes-nous pas là. Peut-être. Aujourd’hui, le gouvernement ne cède pas mais depuis sept semaines, nous nous sommes mobilisés, et notre nombre grandi…
Nous, étudiant-e-s de Nantes, dans le bras de fer qui nous oppose au gouvernement, nous refusons de lâcher prise. Nous sommes engagés dans le combat contre tout ce qui fait ou peut faire de nous des précaires.
Nous nous battons contre les nouveaux contrats CPE/CNE/RMA et rejoignons ainsi les luttes des salariés et des sans-emploi qui subissent depuis trop longtemps les logiques capitalistes que nous combattons. C’est à partir de nos situations diverses que nous nous mobilisons pour une autre politique sociale où chacun-e pourra avoir un revenu décent quelque soit sa situation face à l’emploi.
Nous refusons également les nouvelles lois sur l’immigration qui traitent les immigré-e-s comme des marchandises jetables. Toutes ces mesures annoncent la casse générale du code du travail avec la perspective d’un « contrat unique » précaire pour l’ensemble des salarié-es annoncée pour dès juillet prochain. Elle participe à un projet de société où la précarité se présente comme norme de vie. Nous nous opposons à cette logique et à cette idéologie qui fait de l’être humain et de sa force de vie, une marchandise jetable et exploitable et qui fait du citoyen un pion qui vote sans maîtrise du cours de sa vie. Nous opposons à cette logique par principe et par écœurement.
Nous désirons les moyens de créer autre chose.
Nous exigeons ainsi l’investissement de la société dans l’éducation et la culture, bases de l’émancipation de tous et de chacun. Et face à l’attitude méprisante et arrogante du gouvernement, luttons contre sa politique répressive et policière et leurs conséquences désastreuses. Les forces de l’ordre servent le pouvoir en place.
Nous remettons en cause le fonctionnement de cette république qui nous fait peur, et de cette fausse démocratie où le gouvernement prend des décisions arbitraires, refuse d’écouter le peuple et use de la matraque pour le faire taire. Nous revendiquons un changement institutionnel vers une démocratie directe et participative, que nous expérimentons déjà au sein de nos Assemblées Générales.
Nous invitons l’ensemble de la population, immigré-e-s, chômeur-euse-s, salarié-e-s du public comme du privé, lycéen-ne-s à un combat commun, à se rejoindre en assemblées générales, à s’unir dans des actions, des manifestations et dans la grève.
Nous sommes en lutte contre toutes les formes d’organisation de la précarité dans nos modes de vie, nos emplois et nos enseignements.
PLATEFORME DES ETUDIANT-E-S NANTAIS-ES
« Notre combat, c’est le vôtre »
Revendications contre l’organisation de la précarité
Sur cette plate-forme des étudiant-e-s nantais-es, proposée en AG le mercredi 23/03, et amandée le vendredi 25/03 nous exposons des revendications portées depuis le début du mouvement. Ces revendications dépassent la lutte contre le CPE qui n’est qu’une partie de la loi dite « sur l’égalité des chances ».
Cette loi permet ainsi le travail de nuit dès 15 ans, l’apprentissage à 14 ans, la suppression des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire ; donne des pouvoirs supplémentaires à la police. Bref, cette loi concentre un projet : celui d’une société réactionnaire (????) que conduit actuellement le gouvernement. Et cela se retrouve autant dans sa vision du travail, de l’éducation, du rôle de la police que de sa « gestion de la misère ». Nous le savons : ce sont les enfants des classes les plus pauvres qui vont en prison, ce sont les enfants des plus démunis qui n’ont pas accès à l’université. Sous couvert de lutte contre la pauvreté et du chômage des jeunes, la seule égalité des chances que Villepin nous propose, c’est, en réalité, de pouvoir trouver un emploi… précaire. Face à tout ça, nous exigeons :
Le retrait de la Loi sur l’Egalité des Chances (dont le CPE)
Contre la Précarité au Travail
Nous refusons la logique de tous ces contrats proposés par l’Etat, qui soumettent les salarié-e-s et la population aux décisions arbitraires et à la pression des employeurs. Cette logique qui dit lutter contre le chômage vise en réalité à faciliter, pour l’entrepreneur, la gestion des flux monétaires destinés au salariat. Pour le salarié, cela se traduit par une flexibilité qui permet surtout l’augmentation des profits des entrepreneurs et des actionnaires. Construire sa vie sur un revenu salarié et risquer de le perdre à tout moment est une violence insupportable. La liste des contrats organisant la précarité est longue, le CPE en fait partie, le CNE est son grand frère. Mais on peut être en contrat précaire avec un CDI comme chez Mac’ Donald, ou en travaillant 17 heures par semaine sans pouvoir payer son loyer ! De même, le RMA (Revenu Minimum d’Activité) qui contraint les RMIstes à travailler dans des conditions inacceptables, participe à cette liste de contrats d’insertion qui nous soumettent à la précarité. Donc, pour les employé-e-s, les sans-emplois, les chômeur-euse-s, les étudiant-e-s, les intermittent-e-s, les immigré-e-s, la lutte est la même. Tous ces contrats visent la destruction du code du travail, accentuent le pouvoir des entreprises, mais n’améliorent pas nos conditions de vie. Nous le savons tous. Le nombre toujours plus grand de gens qui entrent dans la lutte aussi. En conséquence, nous exigeons :
Le retrait de tous les contrats d’emploi et d’indemnités organisant la précarité
(CPE,CNE, RMA, Le Protocole de 2003…)
Cette logique, au nom de la bataille contre le chômage, fait de chacun-e, une marchandise vivante, que l’on peut utiliser, exploiter et jeter au besoin. Elle se dévoile dans son plus grand cynisme au travers du nouveau projet de loi sur l’immigration. Dans une logique néocoloniale infâme, la réforme du CESEDA (Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile) qui réduit l’être humain immigré à une seule chose : une force de travail renvoyable et expulsable à tout moment, après l’avoir exploité.
Français-e-s, immigré-e-s, chômeur-euse-s, employé-e-s, nous sommes toutes et tous considéré-e-s par ce gouvernement servant les intérêts du Medef, comme des marchandises, des travailleurs jetables.
C’est pourquoi en comprenant que la lutte des immigré-e-s est aussi la nôtre, nous exigeons :
Le retrait de l’avant-projet de loi sur l’immigration (réforme du CESEDA )
Pour un système éducatif :
La colère qui monte en nous ne s’arrête pas à la casse du code du travail et aux conditions de vie et d’emploi qui se dégradent depuis des années. Les réformes que subissent continuellement le système éducatifs et précisément la diminution des budgets servant le système scolaire et autres associations d’éducations culturelles nous font réagir. Le choix des budgets destinés à l’éducation caractérise des politiques et des manières de voir la société. L’accès et la construction des savoirs est plus qu’un droit, c’est une nécessité qui doit être accessible à tous. L’éducation ne doit pas être la construction d’individus consommateurs et prêt à l’emploi, mais doit viser l’épanouissement d’individualités autonomes et solidaires.
Si nous savons que la manière d’enseigner que nous connaissons mérite d’être sérieusement modifiée et critiquée, nous voulons plus de moyens pour vivre, faire vivre nos apprentissage et construire les savoirs dont nous avons besoins pour la société de demain.
Ainsi nous exigeons :
Un réengagement financier de l’état dans le service public pour une université et une recherche publiques.
Le rétablissement et l’augmentation des postes aux concours de l’éducation nationale (1er et 2nd degré)
Le retrait de la loi Fillon
La reconnaissance de nos diplômes, par un retour sur la réforme LMD/ects.
Nous exigeons une autre forme de démocratie
Nous sommes partie prenante d’un mouvement social qui prend ses racines dans le passé : CIP 1994, Loi Fillon 2004, réforme des retraites…. Ces mouvements engageaient la défense des acquis, à l’intérieur d’un combat réel contre l’augmentation de la précarité. Aussi la révolte des banlieue a révélé la pauvreté bien présente dans notre pays et la misère des perspectives que les grands dirigeants de ce monde, politiques et patronaux, nous proposent Comme a pu l’affirmer l’ancien premier ministre en s’adressant à la France d’en bas « ce n’est pas la rue qui décide. » Notre premier ministre actuel faisant passer la loi sur l’égalité des chances avec le 49.3 sans concertation et discussion, partage cette conception et montre sa position autoritaire face aux citoyens, considérés comme des incultes, ignorants et capricieux.
Ce mépris des dirigeants pour ceux qui expriment leur opposition s’accompagne d’un usage des forces de l’ordre et d’une répression des mouvements sociaux. C’est à la fois une absence d’écoute et une répression dans la violence que nous subissons quotidiennement dans cette république. Le gouvernement est responsable de ce qui se passe.
C’est lui qui met en place des lois qui vont contre le bien-être de la population, accentuant sa précarité. Nous exigeons alors :
l’arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux
l’amnistie des lycéens et lycéennes qui ont participé au mouvement contre la loi Fillon, des personnes poursuivies suite à la révolte des quartiers populaires et des camarades qui participent actuellement au mouvement et qui ont été arrêté.
Une forme de décision et d’application des décisions semblable à ce que l’on vit et expérimente dans ce mouvement. Des assemblées populaires décisionnelles et régulière, se déroulant dans les villes et les campagnes.
Toutes ces luttes qui s’inscrivent dans le combat des jeunes et de l’ensemble de la population face à la précarité doivent se transformer en revendications positives. Suivant les derniers rapports proposés par l’Inserm et EMMAUS, la pauvreté a augmenté depuis 2003, de à O,4% par ans. Est pauvre en France tout personne qui a un revenu inférieur à 600 euros par mois. De plus une double problématique s’expose d’une part cette augmentation ce concentre essentiellement chez les jeunes. D’autre par les étudiants ne sont pas pris en compte dans les calculs de la pauvreté. C’est pourquoi, devant les œillères du gouvernement nous exigeons :
Un revenu minimum garanti pour l’ensemble des moins de 25 ans.
Les étudiants de Nantes, toutes UFR confondues, au travers des discussions honnêtes, doivent se positionner non seulement par rapport aux revendications mais aussi par rapport aux logiques qu’elles présupposent.