Le retour en vigueur de cette loi utilisée pendant la guerre d’Algérie voici 50 ans a des relents de « chasse au faciès », elle joue sur les peurs et stigmatise une partie de la jeunesse frappée par le chômage et la fracture sociale. L’article 11 stipule en effet à l’alinéa 2 que les autorités peuvent « prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques (…) ».

Le SNJ-CGT appelle l’ensemble des syndicats de journalistes, la profession, à se mobiliser pour dénoncer les atteintes au droit d’informer et à la démocratie dans notre pays, à dénoncer l’insécurité sociale grandissante et la précarité qui répond aux exigences du Medef.

Communiqué – SNJ-CGT
Montreuil, le 9 novembre 2005