Soutien à annie lacroix-riz et à des collègues historiens
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Voir, en l’occurrence, le texte récent d’Annie Lacroix-Riz que nous avons repris sur notre site à l’adresse : .
Le harcèlement que subissent Annie Lacroix-Riz et d’autres historiens à cause de leurs travaux sur les famines en Ukraine en 1932-33 , et dont les résultats tendent notamment à infirmer l’idée d’une catastrophe sciemment et machiavéliquement organisée par le pouvoir soviétique contre la population, est scandaleux. Non seulement c’est une campagne politique revancharde mais, si de tels agissements devaient s’imposer, la recherche tomberait complètement sous la coupe des lobbies politiques. Ce qui est déjà assez largement le cas, mais il reste encore des parcelles d’indépendance et d’autonomie qu’on cherche à éliminer.
Naturellement, on a le droit de critiquer Staline comme on a le droit de critiquer tout autre personnage historique (e.g. Roosevelt, Churchill, De Gaulle…). Mais aucun tribunal international n’a jamais déclaré Staline criminel contre l’humanité (c’est même l’Armée Rouge qui a anéanti d’énormes armées allemandes et japonaises pendant la deuxième guerre mondiale), et l’affaire des famines en Ukraine n’a aucunement un statut juridique comparable à celui de l’extermination des juifs par le régime nazi. Bien au contraire, ce sont des rapporteurs soviétiques qui les premiers ont chiffré le nombre des victimes des camps d’extermination nazis, et l’URSS a siégé à Nüremberg. Et, par conséquent, la liberté des chercheurs qui étudient l’histoire de l’URSS doit être respectée.
Ces pressions des réactionnaires ukrainiens contre nos chercheurs constituent une réelle menace, car ils disposent de moyens de chantage sur les hiérarchies scientifiques et universitaires : contrats, programmes d’échanges, collaborations européennes…
Et ce chantage risque de s’intensifier dans le contexte de la politique antipopulaire globale à l’échelle européenne.
Rectificatif par Samuel,
Les professeurs de l’université de Paris VII n’ont jamais vraiment apprécié les analyses de S. Courtois sur cette question. C’est si simple de dire que l’URSS c’est les gentils et c’est si simple de dire que les nazis c’est les méchants. C’est si simple de lire l’histoire vu de Moscou. C’est si simple de pensée qu’en France il n’y aurait pas un lobby communiste qui participe du pouvoir capitaliste mais qui ne veut surtout pas d’une analyse critique et réaliste sur cette période, qui veut garder un imaginaire d’une armée rouge, infaillible,combattant le mal absolu.
Il y a trop longtemps que les marxistes révisionnistes sévissent dans les universités françaises s’appuyant sur différents syndicats pour maintenir des vérités soviétiques.
http://www.ukraine-europe.info/cddu/cddu_extra/drweski.pdf
Nos riches bourgeois, fonctionnaires à vie des universités, ne peuvent pas dire que la famine en Ukraine n’a pas existée. Du moins, ils ont le droit de la dire mais j’espère qu’un jour le communisme (les archéostaliniens comme les néogauchistes) disparaitra de l’imaginaire des professeurs. Si jamais vous allez en Pologne ou en Ukraine vous en trouverez des gens qui vous parlent de cette période (La grand-mère de mon amie et la femme de mon Frêre sont polonaises…).
Les analyses de Annie Lacroix-Riz sont puantes et ne s’appuient pas sur autre chose que sur les analyses officielles des historiens soviétiques. Certaines personnes qui soutiennent Mme Annie lacroix-Riz sont les mêmes personnes qui donnaient leur sympathie à Milosevic et participaientt à faire marcher aux pas le babacoolisme sous contrôle stalinien et troskyste pour des manifestations pour la paix qui n’était en fait qu’un soutient déguisé à une des pires saloperies qui est souillé ce monde: le communisme.
Il est dommage qu’en France il y est encore des personnes, qui se disent intellectuelles, et qui participent à des partis communistes (PCF, LCR, LO,…). Il est aussi facile de voir qu’à l’heure ou les classes populaires sont tentés de voter Front National, l’assemblage du troisième type (babacool, stal et néogauchistes) choisissent de s’acoquiner avec les islamistes. Il est étonnant de voir des personnes parler à ce point au nom des pauvres du haut de leurs certitudes et de leurs statuts de privilégiés.
http://www.cevipof.msh-paris.fr/actu/elections/reg2004/pdf/11_tiberj01.pdf
De plus au delà, des orgines sociales d’un électorat, les cadres de ces partis sont plus issue de milieux ou l’on passe son temps à donner des leçons. On peut être dégouté de la financiarisation de l’économie ou du capitalisme avec sa logique de prédation mais ce n’est pas pour cela qu’il faut encourager les recherches qui visent à nier la culpabilité de véritable bourreau que ce soit Hitler, Staline, Lénine, ou Trotsky hier, ou S. Hussein, Milosevic, Ben Laden, aujourd’hui.
Samuel
Aucun argument sauf « je connais des gens qui en veulent à Staline », « je connais des gens qui en veulent aux communistes », etc…
Du déjà vu.
SOUTIEN A ANNIE LACROIX-RIZ ET A SES COLLEGUES
Très significatif, que dans sa liste de « démons » Samuel « oublie » Bush, Pinochet, Sharon et d’autres… Il cite Hitler pour la forme, mais pas Mussolini et Franco, etc…
Pour un réac, ça en est un!
Oui, je suis un anticommuniste prononcé et sincère dans mon anti-communisme. Les communistes ne sont pas à leurs premiers problèmes avec des négationistes. Hier, c’était Garaudy, aujoud’hui c’est la famine des ukrainiens… Et demain?
Oui, je suis un réactionnaire au sens premier du mot (c’est un mot d’origine latine). Je réagis sur le péril rouge qui malgré ses erreurs continuent de gangréner le mouvement social français. Oui, il faut dénoncer le fascisme rouge qui ne commence pas avec Staline mais dès Lénine…
Non, pour moi ni Bush ni Sharon ne sont comparable aux « montres » que je cite. Ce sont certes des conservateurs mais il n’y a pas de comparaison possible avec les « monstres ». On peut encore se ballader en mini-jupe et créer une entreprise dans ces pays, de plus il y a encore des droits sociaux et civiques. Pour le reste (Mussolini, Franco,…) c’est un procès d’intention qui correspond aux méthodes les plus dégueulasses des procès de Moscou. c’est pour cela qu’il faut faire en sorte que les universités ne soient plus des repères de gros bourgeois rouges protégés par des cohortes de « permanents syndicaux »rouges (qui feraient mieux de défendre les salariés- on peut pas dire que le droit social progresse- plutôt que le révisionisme et les exploits d’une armée rouge).
Je signale que Annie Lacroix-Riz a toujours voulu réabiliter l’Armée Rouge dans ses différents articles. Personne ne nie que cette armée a libéré des millliers de gens de l’oppression nazie mais pour mieux l’enfermer ensuite dans une dictature violente. Personne ne nie non plus que la présence de l’armée soviétique a facilité notre libération. Mais nous on a eu de la chance, ce sont les américains qui nous ont libéré…
C’est hallucinant de voir plétore d’intellectuels continuer à débitter des conneries communistes (après les charniers et les malheurs des peuples de l’Est qu’on a laissé tomber lâchement- heureusement qu’il y a eu M. Foucault et P. Bourdieu pour la Pologne…) voir adhérer à des partis communistes (PCF, LO, LCR…).
On peut se battre contre capitalisme sans tomber dans les erreurs du passé.
J’en profite encore pour dénoncer le manque d’enthousiasme que met notre gouvernement à retrouver Ingrid Betancourt prisonnière d’une narco-guérilla rouge qui n’hésite pas à enroler des gamins pour son business… Des gamins meurent dans l’indifférence ici et là-bas… mort pas balle ou par overdose… De toute manière, les communistes se foutent de l’individu… C’est une idéologie de groupe et de paturage! Et ce n’est pas quelques colmatages néo-situ ou crypto-deuleuzien qui permettront d’arrondir les angles…
J’en profite encore pour dénoncer les pleureuses de l’humanité qui disent que le procès de S. Hussein n’est ni juste ni équitable. Il y a fort à parier que ce concert de pleureuses sera bientôt rejoint par l’ensemble des autres pleureuses néoarchéogauchistes et archéosoviétiques. S’il n’y avait pas les américains, Sadam Hussein n’aurait pas eu de procès du tout… Il aurait été traité comme il traitait les gens, les coutumes du pays comme on dit (j’espère ne pas entendre les sirènes du relativisme culturel qui me percute déjà mes oreilles comme des balles de révolver…).
samuel
C’est quand assez curieux de pas réussir à se dégager d’une pensée binaire : soit t’es pour les communistes (et donc tu nie les crimes communistes si l’on veut bien considérer les régimes soviètiques comme communiste), soit t’es pour les américains (ou les potes de Bush)… On se croirait revenu trente ans en arrière… Choisi ton camps, camarade…
» Il y a trop longtemps que les marxistes révisionnistes sévissent dans les universités françaises s’appuyant sur différents syndicats pour maintenir des vérités soviétiques. »…
Ca à l’air d’un copié collé qui date de plussieurs décennies… La situation de l’université est bien plus à l’heure à la fois d’un retour à un académisme disciplinaire, d’un assujettissement à la logique entrepreuneuriale et d’une science de gestion des problèmes sociaux qu’à des débats de ce type… On se demande comment le syndicalisme universitaire en pleine vivacité de mort cérébrale pourrait-il s’agiter dans cette situation là.
Faut bien à certains des moulins à vent pour avoir quelque chose à dire…
C’est pour cela que tu parles… Personne ne parle de pensée binaire à part toi? On parle de l’hypocrisie qui consiste à défendre l’indépendance de la recherche pour mieux défendre une idéologie…
Quelqu’un qui fait mine d’être ni communiste, ni bushiste pour mieux défendre ses copains les communistes. C’est quand la prochaine manif pour la paix?
Les débilités de certains universitaires de philosophie marxiste qui ont failli conduire à la rupture avec les universités israëliennes, ce n’est pas il y a 10 ans.
L’entreprise de révisionnisme qui sévit, par les articles de A. Lacroix-Riz, ce n’est pas les dinosaures. Il faut toujours qu’il y’est celui qui fait mine de penser autrement pour finir par aller dans un seul sens (celui du communisme non avoué version bab…). Les interventions pro-communistes ne suscitent pas de réaction comme tout le monde pourra remarquer!
Si pour toi, la famine en Ukraine ce n’est rien (et qu’il n’y a pas de responsable), si la révolution orange, cela ne veut rien dire non plus… C’est que tu dois être un putain de privilégié.
Le texte précédent est remarquable de duplicité et n’apporte rien au débat sur l’Ukraine. Il parle de syndicalisme, c’est hors propos… Voilà, la première sirène relativiste culturelle… Avec un petit bonus d’une petite analyse sorti direct des amalgames et conformismes de la fac de lettre et sciences humaines (c’est gentil mais hors de propos).
Donc, rien sur Annie Lacroix-Riz (ces études, ces recherches,…)
Donc, rien sur l’Ukraine, la pologne,…
Donc, rien sur le nazisme,…
Donc, rien sur les farc…
Donc, rien sur les filiations idéologiques des professeurs de faculté,…
Donc, rien sur Ingrid Betancourt…
Trois questions: Si tu ne connais rien en géopolitique, pourquoi tu interviens?
Pourquoi, tu ne laisses pas les gens s’exprimer sur le sujet « indépendance de la recherche » ou pas?
Pourquoi tu la ramènes? Tu te crois indispensable alors que tu n’apportes rien au débat…
samuel
Le précédent commentaire est de bien samuel, comme il l’a signé, et non de spino. Un bug du site provoque parfois ce genre de situation, c’est pourquoi nous vous conseillons de bien vérifier qu’il n’y ait pas de nom qui ne soit pas le votre sous votre commentaire.
Quand à ce que je pense de ce commentaire… Il me désole. Il n’est que bile, méchanceté gratuite, pré-supposés… Comme le dit le commentaire précédent, entre le communisme quel qu’il soit, et la busherie, il existe bien d’autres choses. Mais ces nuances de « gris » semblent t’échapper, Samuel, et je rejoins cette sensation de binarité dont il est question. Franchement, quand tu te ventes de préférer voter Sarko à la lcr, tu penses qu’on te verra autrement que binaire ?
Samuel, tu n’es pas un chevalier venu sauver les contributeur-ice-s d’indymedia nantes du communisme ! Premièrement, ces contributeur-ice-s sont souvent de beaucoup d’autres couleurs politiques, voire encore plus souvent d’aucune précisément… Deuxièmement, si tu penses changer des opinions grace à tes commentaires, tu te trompes completement : ce n’est pas en étant hargneux et vindicatif que tu toucheras la raison ou le coeur des autres… Troisièmement, nous n’avons PAS besoin de sauveur, MERCI !
Tu n’apportes rien au débat sur l’Ukraine. Désolé de te le dire mais mon seul but est de réagir par rapport à des recherches en histoire contemporaine (relayées par le journal l’Humanité, le Monde Diplomatique,…) avec lesquels je ne suis pas d’accord…
J’ai mis suffisemment de liens dans mon premier message pour que tu voies qu’il ne s’agit pas de pré-supposés.
La fin est un pur délire de ta part qui te regarde mais qui n’a rien à voir avec le sujet qui est l’indépendance de la recherche ou l’utilisation de cette indépendance pour défendre des études sur des données partielles. Eh oui, Mme Annie Lacroix-Riz est accusée de travailler sur des données partielles avec des sources venant exclusivement des anciennes autorités officielles de Pologne ou d’Ukraine. Il se trouve que c’est aussi le sujet d’étude de mon frère, que la grand-mère de mon amie fait partie des personnes affamées, maintenues dans les camps soviétiques, que ma belle-soeur est aussi de cette région-là… Que j’ai entendu des tas de témoignages et que je remercie beaucoup d’historiens de faire de l’histoire autrement que par rapport à des sources officielles. Si Mme Annie Lacroix-Riz encourt des problèmes, ce n’est pas moi qui la soutiendrai…
Quand à mon soutien à Sarkozy, il n’en est pas question dans aucun des commentaires ci-dessus. Je trouve déplaisant ce genre d’allusion… Dans tous les cas, les utopies privées ou nouvelles minorités doivent apparaître et muter en prenant acte de la victoire de la société marchande et pas en proposant un retour à des utopies collectives qui ont montré toute leur nocivité. C’est en cela que je voterais Sarkozy plutôt que Besancenot, c’est en cela que je dénonce l’entreprise de Mme Annie Lacroix-Riz (je n’ai pas dit que je soutenais le conservateur-libéral Sarkozy!).
Pour finir, trois choses:
1/ Tu ne représentes pas les contributeurs d’Indymédia… qui ne sont pas tous vraiment d’accord avec vos pratiques à ce que je peux voir.
2/ Je ne cherche pas convaincre ni à sauver les contributeurs. Ils ont le droit d’avoir leurs opinions.
3/ La dernière chose est la plus importante: contrairement à moi tu ne parles pas du sujet!!!!
samuel
Je n’interviens effectivement que sur la forme de tes commentaires. C’est tout à fait à propos. Sinon, quand le ferais-je ?
Signaler qu’un bug s’est glissé dans le commentaire que tu as écris au niveau des signatures est nécessaire.
_ Te signaler que ton propos est agressif et déplacé quand à la manière de traiter les commentaires qui s’opposent à toi est nécessaire.
_ Te dire qu’il y a d’autres alternatives à voir tout par le biais du communisme est nécessaire (puisque tu parles essentiellement du communisme).
Tout ça est en lien.
Je n’interviens effectivement pas sur le fond car je (re)connais mes limites. Il est là question de personnes et d’Histoires que je ne connais pas. Je me contente donc d’essayer d’apprendre et de comprendre. Et je suis sincèrement désolée des épreuves que traverse ta famille…
_ Mais jamais quelqu’un d’agressif ne m’a permis d’apprendre.
C’était le sens de mon propos non hors propos, Samuel !
C’est cela le dualisme, le formalisme… séparé la forme du fond… En quoi trouves-tu mes propos plus agressifs que ceux qui me classent anti-communistes et, surtout, qui me font des procès d’intentions sur un soutien à Mussolini ou à Franco… Certains n’hésitent pas à me confondre avec ces débiles!
Sauf erreur de ma part, A. Lacroix-Riz est quelqu’un de communiste et qui défend l’armée rouge dans tous ces articles (si tu veux je t’envois les références). On ne peut donc pas ne pas parler de communisme et il y a une hupocrisie à faire un plaidoyer pour l’indépendance de la recherche ou la neutralité de la science… J’aimerais que tu me répondes sinon je serais dans l’obigation d’envisager un acharnement contre ma personne… Pourquoi un tel acharnement?
samuel
Samuel,
je ne pense pas qu’il y ait un quelconque acharnement contre toi. Ce qui embête une large partie du collectif Indynantes est la manière dont tu t’exprimes beaucoup plus que le fond. Si tu en veux particulièrement à la LCR au point de que tu postules préferer voter Sarkosy, c’est ton problème. Il peut être intéressant de de débattre sur le fonctionnement ou la positionnement idéologique de tel ou tel groupe, parti ou association si le débat ne se restreint pas une simple condamnation a priori. Il ne me semble par contre par très importuns de lancer le débat de manière provocante en parlant du vote Sarkosy/ Bescancenot.
Et je crois que le problème se situe bien ici : sur la forme de tes propos qui mèle une certaine violence, une provocation latente ou explicite, la récurrence des propos définitifs et des invectives qui apparaissent bien raides… Ce qui de manière manifeste déssert ton propos et les reflexions que tu publies…
Une façon de ne pas être dans le débat est de promouvoir une forme de discours qui tend à le rendre impossible….
Que certains imaginent qu’on veuille se restreindre à une information lisse et sans heurs est une chose qu’on leur laisse. Nous pensons que mener un débat ou un supplément d’information qu’est l’objet premier des commentaires demande une certaine retenue dans les propos, un respect minimal des interlocuteurs et une certaine bienveillance.
IL n’y a débat que si les participants ne se restreignent pas à défendre une position initiale (dans le seul but de l’imposer) et acceptent d’eux-mêmes évoluer. Une battaille de position n’est jamais un débat, c’est une bataille de positions. Accepter de faire débat, c’est sans doute accepter et être intéressé pour que sa propre position évolue. Etre intéressé par le débat, c’est d’abord un rapport à soi, une volonté de se mouvoir soi-même par la rencontre avec d’autres positions… Sinon, on est dans autres choses….
Laurent du collectif IndymediaNantes
1/ Comme tout le monde pourra voir je n’ai pas parlé de ma péférence pour Sarkozy avant que Mlle (ou Mdme) Valk me balance cela. C’est bien les gars de produire un faux débat… Bravo laurent pour continuer la polémique (cela t’évites de te prononcer sur le fond).
2/ Comme tout le monde pourra voir je me fait insulté en premier alors que je dénonce certes de manière forte le révisionisme communiste qui sévit dans les universités et ses relais.
3/ Comme tout le monde pourra voir les membres d’Indymédia (qui font preuve de formalisme et de dualisme) ne veulent pas parler du fond. C’est une manière de faire taire et de prendre position quelque part.
Je tiens à préciser que le soutien à Mdme Lacroix-Riz est le fait d’un conglomérat (milieu proche de la serbie, libre-pensée, courants communistes, syndicats enseignants, milieu alter-mondialiste,…). Ce soutien est une preuve de mépris absolu pour les peuples de l’Est qui ont vécu cette période.
samuel
Aide mémoire pour samuel :
https://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=6593
> L’intolérance
, le 15/10/2005 à 12h53>
{la LCR je les méprise, en cas de duel Sarkozy/ LCR, je me dépècherais d’aller voter Sarkozy. Non au Fascisme Rouge et à la dictature du relativisme culturel.
samuel}
Tout ce qu’on fait Annie Lacroix-Riz et d’autres historiens, c’est mettre en évidence que les prétendues « preuves » de l’existence d’un génocide sciemment organisé contre le peuple ukrainien sont des supercheries, et que le III Reich et la CIA y ont été pour beaucoup dans leur fabrication.
Voici un autre texte intéressant à ce sujet:
[->http://communisme-bolchevisme.ifrance.com/communisme-bolchevisme/falsifications_famines_et_antisemitisme.htm
]
I – Les falsifications anti-communistes sur l’histoire des famines en URSS et en Chine
Fabrications médiatiques, travestissements historiques et utilisation de calculs statistiques douteux. Le récit, à lui seul, de la manipulation et de la falsification de l’histoire « des famines du communisme » par les idéologues de l’anticommunisme mérite un champ d’étude particulier de l’historiographie, mais il pourrait aussi bien relever de la pathologie médicale tant leur obsession quasi-unique est de se livrer à un décompte méticuleux des « morts du communisme ».
C’est une chose de rendre compte de l’existence de crises alimentaires, et parfois de famines, dans les pays devenues récemment socialistes au XXème siècle. C’est autre chose de l’imputer à une volonté délibérée du gouvernement révolutionnaire, ou à la planification sociale qui visait précisément à résoudre l’état de famine chronique que connaissaient depuis des siècles ces pays agricoles. En délaissant le progrès social, l’élévation du niveau de vie et le bien-être global que connurent par ailleurs ces sociétés socialistes, à peine sorties de l’arriération féodale et de la ruine causé par les guerres, l’intention idéologique des anti-communistes est de maintenir à tous prix la croyance qu’un monde gouverné par les lois du marché est le meilleur des mondes possible.
L’histoire commence au milieu des années 30 lorsque le projet nazi de conquête de l’Ukraine, considéré comme une partie essentielle de l’espace vitale aryen, le « lebensbraum», a besoin de convaincre l’opinion publique allemande et internationale de la nécessité de faire la guerre à l’Union Soviétique.
Une campagne de presse orchestrée par Goebbels et son ministère de l’information autour d’un supposé génocide commis par les Bolcheviks en Ukraine par le moyen de la famine, pour forcer les paysans à accepter le socialisme, commence à être largement diffuser en Allemagne mais aussi dans les pays anglo-saxons. La campagne diffamatoire contre l’URSS se développe aux Etats-Unis après le voyage en Allemagne, en 1934, du baron de la presse américain William Hearst, reçu comme un invité de marque et un ami personnel d’Hitler. L’empire médiatique de Hearst comprenait des dizaines de quotidiens, d’hebdomadaires à scandales, de stations de radios, des agences de presse et d’autres filiales qui fournissaient des sujets pour les films de la Cosmopolitan. Le 18 février 1935, la nouvelle complètement invérifiable de 5 millions de personnes mortes de faim en Union Soviétique faisait les gros titres du Chicago American appartenant au groupe Hearst, bientôt suivi par un intense battage médiatique sur le même thème, touchant tous les jours un lectorat représentant potentiellement un tiers de la population américaine. Les journaux de Hearst s’employèrent longtemps à empêcher également l’entrée en guerre des Etats-Unis du coté de l’Union Soviétique.
Il faudra attendre 52 ans pour qu’en 1987, le journaliste canadien Douglas Tottle et le correspondant à Moscou du journal américain The Nation, Louis Fischer, démontrent, entre autre, que les photographies utilisées qui montraient des scènes d’enfants mourrant de faim pour illustrer la famine ukrainienne, avaient en réalité été prises dans des publications de 1922, à l’époque de la Guerre Civile de 1918-1921 lorsque des millions de gens étaient morts par la famine et la guerre provoquées par l’intervention militaire de huit puissances étrangères. Douglas Tottle révéla aussi les reportages bidon sur la famine de 1934, publiés dans la presse de Hearst. Thomas Walter, le journaliste qui envoya pendant très longtemps des reportages et des photographies de cette famine était en réalité un individu qui n’avait jamais mis les pieds en Ukraine, séjournant à Moscou 5 jours en tout. Celui qui se cachait derrière le patronyme de « Thomas Walter» était en réalité Robert Green, évadé d’une prison d’Etat dans le Colorado qui, à son retour aux Etats-Unis, fut arrêté et avoua à la justice qu’il n’avait jamais été en Ukraine.
Mais les liaisons troubles de Hearst avec le gouvernement nazi n’empêchèrent pas des collaborateurs, des services de renseignement et de désinformation occidentaux comme le Foreign Office britannique ou la CIA, parfois journalistes et universitaires, de ré-exploiter ces rumeurs, au service cette fois de la guerre froide. En pleine époque du Maccarthysme, des livres comme Black Deeds 0f the Kremlin parurent sur le thème de la famine soviétique, largement financé par des réfugiés ukrainiens qui avaient émigré aux Etats-Unis après la guerre, des membres de l’OUN. Cette organisation nationaliste ukrainienne d’inspiration fasciste avait servi, pendant l’occupation de l’Ukraine par les troupes allemandes, dans les rangs de la Waffen SS. Lorsque le troisième Reich s’écroula, les nationalistes s’exilèrent à Munich, Toronto ou à New York, Chicago et Cleveland, avec l’aide secrète du Département d’Etat nord-américain.
Ce fut le cas par exemple de Mykola Lebed, ancien chef de la sécurité à Lvov sous l’occupation nazie de l’Ukraine qui participa directement au génocide des juifs de la région, en 1942, puis fut récupéré en 1949 par la CIA et envoyé aux Etats-Unis. Cette immigration de fascistes ukrainiens mais aussi d’ex-Nazis allemands, de membres croates de l’Oustachi, de la Légion lithuanienne, etc, avec le soutien en sous main d’Allen Dulles, ancien avocat de la famille Bush et fondateur de la CIA, furent présentés aux Etats-Unis comme des combattants de la liberté et des patriotes antifascistes, et influent encore aujourd’hui sur les milieux politiques et médiatiques américains, notamment en soutenant les campagnes électorales des Bush comme en 1988.
Au début des années 80, lorsque Reagan fut élu à la présidence américaine et commença sa croisade anticommuniste pour financer les Contras au Nicaragua et dans le reste du monde, la propagande sur les millions de morts en Ukraine fut une nouvelle fois activée. En 1984, James Mace, professeur à Harvard publia un livre intitulé Human Life in Russia qui répétait les fausses informations produit par la presse de Hearst en 1934. En 1986, Robert Conquest qui deviendra plus tard professeur à l’Université Stamford en Californie et qui était un ancien membre de l’IRD (Information Research Department), un département de propagande du Foreign Office, publia un livre avec le même but Harvest of Sorrow (Sanglantes Moissons). Pour ce type de «travail », Conquest reçu 80.000 dollars de l’Organisation des nationalistes ukrainiens qui finança aussi un film réalisé en 1986, et intitulé Harvest of Despair (Moissons du désespoir) dans lequel, entres autres, on puisait des informations dans le livre de Conquest. A cette époque, l’estimation du nombre de victimes de la famine en Ukraine enfla artificiellement pour atteindre le chiffre de 15 millions de personnes.
L’IRD qui se nommait à l’origine le Bureau d’Information Communiste avait ouvert ses portes en 1947. Sa tâche principale consistait à combattre l’influence communiste, en propageant des histoires fabriquées auprès des politiciens, des journalistes et d’autres personnes susceptibles d’influencer l’opinion publique. En 1977, l’IRD fut officiellement dissoute après la découverte de liens avec l’extrême droite. On découvrit en même temps que, pour la seule Grande Bretagne, plus de 100 journalistes renommés étaient en contact avec l’IRD et réclamaient régulièrement des sujets pour leurs articles. C’était la règle pour de nombreux journaux britanniques comme le Financial Times, The Times, Economist, Dai/y Mail, Daily Mirror, The Express, The Guardian lui-même et d’autres journaux. Parmi les universitaires parfois recommandés en matière d’histoire des génocides et des crimes contre l’humanité du XXème siècle, dont les liens avec les services d’information gouvernementaux sont avérés, citons également Rudy Rummel qui place la famine en Ukraine comme un des évènements le plus lourd en vies humaines, au siècle dernier (1). Ancien professeur de l’Université d’Hawaii, Rummel a reçu le soutien financier de 105.000 dollars de l’Administration américaine, via l’US Institute of Peace dont le conseil de surveillance est directement nommé par le président des Etats-Unis lui-même et le Congrès américain. Dans les années 60, Rummel a travaillé pour le département de l’armée américaine, l’Operations Research et il ne cache pas ses liens avec des agences pro-gouvernementales telles que l’Office National Endowment for Democracy et la Fondation Reagan.
Les révélations des archives soviétiques
L’ouverture, à partir de 1989, d’archives soviétiques jusque-là restées secrètes, et des travaux d’historiens, ont permis de réfuter les affirmations des idéologues de l’anticommunisme d’une famine délibérément créé par Staline, pour détruire l’identité nationale ukrainienne et briser la résistance des paysans. Les études les plus récentes et les plus complètes à ce jour sont l’œuvre d’un universitaire nord-américain Mark B. Tauger, du département d’histoire en Virginie Occidentale, Morgantown. (2)
Celui-ci montre que l’opinion courante qui, jusqu’ici, attribuait à Staline l’organisation délibérée de la famine pour des raisons politiques, est intenable et à l’évidence basée sur des sources partielles et une approche non-critique des déclarations soviétiques de l’époque. On sait avec certitude aujourd’hui que la récolte en Union Soviétique de 1931-1932 fut extraordinairement pauvre, entraînant ainsi une famine difficilement contrôlable, et non le fait d’une mesure politique intentionnelle imposée par des réquisitions excessives. Plusieurs documents amènent à la conclusion que la famine ne s’est pas arrêté à I’Ukraine mais a affecté des zones rurales et urbaines à travers l’union Soviétique. Les mauvaises récoltes doivent être considéré comme la cause principale de la famine. De graves maladies (nielle, charbon de blé), causées par des parasites et des champignons touchant les plantations céréalières, sont à l’origine de ces mauvaises récoltes. Les paysans russes ont souvent été les premiers à ne pas comprendre et à ne pas détecter les épidémies touchant les cultures céréalières, affirmant que les cultures étaient dans de bonnes conditions alors qu’elles étaient infectées. Une réévaluation des statistiques soviétiques publiées à l’époque, sur lesquelles on s’appuyait jusqu’à maintenant, a montré que les récoltes de grains de 1931 et 1932 furent plus réduites que ce qui fut officiellement proclamés. La récolte de 1932 a été de 50 à 55 millions de tonnes, c’est-à-dire de 20 à 30 % inférieure aux chiffres officiels qui parlent de quelques 70 millions de tonnes, déjà surestimées.
Mark Tauger a également démenti l’idée que la politique agricole du gouvernement soviétique fut de plus en plus expéditive pour contraindre les paysans à livrer leur récolte à l’Etat alors que sévissait la famine. Au contraire, le régime était constamment préoccupé par le problème de la sécurité alimentaire aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Les approvisionnements en céréales constituaient un élément clé de l’alimentation des citadins. Le développement d’un système de rationnement fut implanté pour contrecarrer les baisses de provisions alimentaires dès les années 1928-1929, puis élargit ensuite en 1932-33 pour être enfin éliminé après les récoltes de 1933 et 1934 lorsqu’il ne fut plus jugé nécessaire. Pendant la famine, le gouvernement soviétique a ainsi nourrit plus de 50 millions de personnes, y compris beaucoup de paysans. Le régime a également réduit le quota d’approvisionnement fixé aux paysans pour 1932, par rapport à l’année précédente où souvent faute d’information, le quota avait fixé trop haut, et continua à le réduire même au plus fort de la crise d’approvisionnement. Pendant le point culminant de la famine, dans la première moitié de 1933, on estime à approximativement 220.000 tonnes, – moins de 1% des récoltes selon les estimations des récoltes les plus basses -, la quantité de céréales prélevée par le régime, le reste servant à nourrir la population. Il est aussi important de se souvenir que les fermes d’Etat soviétiques (kolkhozes) produisirent plus de nourritures en 1933-34 qu’en 1931-32 même si les efforts persistants de Staline et du Politburo pour établir des réserves de grains «inviolables» fixées à 2 ou 3 millions de tonnes ou plus (en plus des « stocks traditionnels») échouèrent complètement. En janvier-juin 1932 et en janvier-juin 1933, le Politburo dû utilisé ces stocks céréaliers au début de chaque année pour tenter de résoudre la crise alimentaire. Au 1er juillet 1933, le montant total de céréales disponibles dans les 2 stocks de réserves spéciales (« Fondy ») atteignait non pas 4,530 millions de tonnes comme l’affirme Conquest mais seulement 1,141 millions. Par ailleurs, le régime augmenta, sur une large période, l’équipement paysan, en particulier les tracteurs et dirigea un plan d’augmentation des zones de cultures en 1930-31.
Il devient impossible d’affirmer que la collectivisation des terres et la dékoulakisation (koulak veut dire «poigne», ce qui en dit long sur ce qu’était réellement les paysans riches), ait déplacé tous les paysans compétents, entraînant un manque de main d’œuvre pour assurer les récoltes, bien que de nombreux paysans aient quitté leurs villages. Une étude russe récente basée sur des sources d’archives montre que le régime exila 381.026 koulaks et leurs familles soit un total de 1.8 millions de personnes de leurs villages. L’exil continua pendant les années 1932-33 sur une plus petite échelle mais elle n’a rien de commun avec ce que prétendait Conquest et ses émules. Les historiens nord-américains Robert Davies et Stephen Wheatcroft estiment au total que 4 à 4.5 millions de paysans furent ainsi exilés entre 1930-1933. (3)
Par ailleurs, le sentiment de Mark Tauger sur la question de la résistance paysanne comme déclencheur de la famine est sans équivoque
« Mes recherches sur les politiques agricoles soviétiques et sur les pratiques agricoles actuelles (…) m’ont rendu sceptique au sujet de largement de la résistance comme cause exclusive ou même dominante des baisses de récoltes et de la famine au début des années 30. (…) Il est difficile de l’accepter en termes de comportements humains et particulièrement lorsqu’il s’agit des paysans en Russie et en Ukraine. La grande majorité des ces paysans ont vécu des centaines d’années dans des villages communautaires qui fonctionnaient selon des valeurs coopératives primaires et les kolkhozes perpétuèrent ces caractéristiques dans les villages. Malgré les termes communément employés décrivant la collectivisation comme ayant été imposé de force aux paysans pour les faite entrer « dans» les kolkhozes, les paysans collectivisés étaient des paysans travaillant la même terre qu auparavant mais sur des parcelles plus étendues ou des groupes plus importants et parfois le changement n était pas Si grand. Le travail dans les kolkhozes en 1930-32 n’était pas organisé comme le régime le voulait mais il fut en partie le résultat du fait que les paysans appliquèrent souvent leurs propres méthodes d’organisation.» (4)
(fin de l’extrait)
Les références sont:
(1) Les estimations de Rudy Rummel tirées en particulier de Death by Government, New-Brunswick, Transaction Publisher, sont par exemple utilisées dans un livre publié par L’Esprit Frappeur, une maison d’édition qui se consacre pourtant à publier, à d’autres occasions, des œuvres militantes dénonçant les politiques sécuritaires. Ainsi, dans Les sales coups de la CIA (L’Esprit Frappeur, 2002) de Mark Zepezauer, une note (page 67), dont on ne sait pas s’il est l’œuvre de l’auteur ou du traducteur français, utilise l’estimation de Rummel de 2.400.000 morts causés par le régime cambodgien des Khmers Rouges dans les années 70, incluant ici pour des raisons de propagande, les centaines de milliers de victimes provoqués par les bombardements américains de 1969 à 1975, l’exode rural et la famine qui suivirent. Il est assez ironique de voir utiliser une source proche des agences du gouvernement américain pour dénoncer le rôle de la CIA d’autant plus qu’un chapitre du livre est précisément intitulé « CIA et médias quand les barbouzes ont des cartes de presse ». (Retour)
(2) A ce jour, l’étude la plus importante de Mark Tauger est « Natural Disaster and Human Actions in the Soviet Famine of 1931-1933 » publié dans The Carl Beck Papers in Russian and East European Studies, no 1506, juin 2001. Mark Tauger a publié plusieurs articles dans Slavic Review en 1991 et 1995 en collaboration avec R. Davies et S. Wheatcroft. Il est aussi l’auteur d’un essai sur le traitement de la famine en Ukraine par le « Livre Noir du Communisme » de Stéphane Courtois qu’on peut trouver sur la page web http://www.chss.montclair.edu/english/furr/politics.html (Retour)
(3) Cf. Stephen G. Wheatcroft et Robert W. Davies « Population » dans Davies, Wheatcroft et Mark Harisson, éditeurs : The Economic transformation of the Soviet Union, 1913 – 1945 (Cambridge University Press, 1994) et les travaux de N.A. Ivnitskil Kollektivizatsiia i raskulachivanie (Moscou 1996). (Retour)
(4) Mark Tauger « Natural Disaster and Human Actions in the Soviet Famine of 1931-1933 », page 26.
« Aide mémoire pour samuel : https ://nantes.indymedia.org/article.php3 ?id_article=6593
> L’intolérance , le 15/10/2005 à 12h53>
la LCR je les méprise, en cas de duel Sarkozy/ LCR, je me dépècherais d’aller voter Sarkozy. Non au Fascisme Rouge et à la dictature du relativisme culturel. samuel »
Bien bravo, vous continuer… Je n’ai jamais dit que je ne les pas écrit (relire mes contributions ici en particulier ma réponse à Valk). Je dis simplement que je ne les pas écrit dans le cadre de commentaire sur l’article de Lacroix-Riz… De plus dans une de mes réponse à Valk j’assume cette préférence et explique déjà cela… Je maintiens que ce rappel est fait sciemment pour discréditer mes propos… Je n’ai pas besoin d’aide mémoire par contre je vous donne le brevet de petits manipulateurs pro-stalinien (quel effort pour ne pas parler du fond et mettre en place le dualisme, le formalisme!)
La contribution ci-dessous est le discours officiel des communistes, par les communistes, sur un site communiste pour les communistes… Dans le mépris du peuple on ne fait pas mieux… On remarque qu’elle s’appuie sur aucun témoignage.
samuel
Samuel,
Ah bon indymedia est un site communiste? Ou tu te refere a un autre site? J en ai pas tres bien compris….
Pour les reste les membres du collectif, lorsqu’illes interviennent, le font pour moderer, donc pas forcement pour participer au debat en cours mais pour qu’il reste un debat et non des invectives steriles. Il s agit donc du fond lorsque cela ne colle pas a la charte et a la forme lorsque les propos derapent… Ca n a rien a voir avec une quelquonque forme de dualisme/antagonisme comme tu le dis…
Que tu te plaigne d etre la pauvre victime ici est un peu difficile a entendre puisque toi meme regulierement tu quitte le debat pour entre dans l insulte (je ne compte pas le nombre de fois ou tu traite les gens de flic, rouge ou autre sans meme t etre renseigne de ce qu illes sont reelement…)
A partir du moment ou toi meme tu utilise ces methodes, tu ne peux pas te plaindre que d autres le fasse avec toi… Faut etre coherent.
Et par pitie, arrete le ‘c est pas moi qui ait commence’, ce ne fait rien avancer, nous ne sommes plus en maternelle, ton comportement aussi n est pas des plus corrects, il faut aussi savoir se remettre en cause…
Le fond est important dans un debat, mais la forme aussi, pour que cela reste un debat. Tu es dans le dualisme toi aussi en ralant parce que des mederateurEs te signale parfois que le ton de tes interventions n’est pas des plus… serein et donc favorable a un debat. En debattant sans faire attention aux formes que tu emplois. La forme est importante lorsque tu communique/debat avec quelqu unE pour que tes idees soient comprises, c est la regle zero, que tu ne peux mettre de cote sans mettre en peril tes propos eux-memes…
L utilisation d internet n est pas quelque chose d evident et demande a etre reflechi. Par exemple, avant de repondre a un email, de poster un commentaire, il est preferable de ne pas forcement reagir immediatement, mais d attendre un peu, car l immediat n aide pas a faire la part entre l emotif et le reflechi, l argument et fait souvent deraper un debat qui ne se serait certainement pas passer comme ca avec d autres modes de communication. Il faut savoir attendre un peu parfois pour arriver a poser les choses, un peu comme tourner 7 fois sa langue dans sa bouche. Dans un debat il est interessant aussi de faire attention a ne pas tomber dans le ‘c est moi qui aurait le dernier mot’ qui ne mene pas a grand chose…
Tout ce qui t es dit, c est que tes contributions/commentaires ne sont pas forcement malvenues, mais que la forme nuit parfois a ce que tu veux dire.
Parle du sujet… s’il te plait. Ici, il s’agit de ne pas se rendre complice de théories révisionistes qui prennent leurs sources uniquement dans les sources officielles de l’URSS et qui ignorent volontairement toutes autres sources ou témoignages. Les révisionistes poussent jusqu’à dire que tout autre théorie est dépassé et que tout les gens sensés sont d’accord avec eux (cf l’article plus haut). Nombre de chercheurs non affiliés à la CIA en ont marre d’entendre la vieille complainte soviético-communiste dans les universités françaises.
Les leçons de formalisme par des gens qui veulent « penser autrement,
» me font sourire (jaune). Eh les gars, une multitude n’est pas un collectif unitaire de stalinien, trotskyste, bab et « idiots utiles »… Un média indépendant n’est pas le refuge des pensées slérosantes.
Quand à me dire que mes commentaires ne sont pas convaincants du fait du ton que j’emploie, c’est sûr que vous vous convaincrez pleins de mondes par vos méthodes et analyses… C’est sûr que vous empêcherez un second tour avec Le Pen et d’autres avancées du capitalisme par la seule force de votre charte et de votre gentillesse… C’est sûr que vous faites naître autre chose, que des utopies minoritaires progressent, se transforment et vous transforment, que c’est palpable, audible… Vous n’êtes pas éternellement condamné à errer sûr un immense espace lisse… C’est sür aussi que vous ne servez pas par commentaires les troupeaux de moutons communistes qui suivent Mme Lacroix-Riz en bêlant: « on emmerde profondément les populations de l’est car nous on est né après une libération par les forces américaines. Il n’y a pas eu de famine où c’est le simple fait de la météo… Preuve en est Staline et ses potes le disent (cf discours officielles). D’ailleurs eux aussi (Staline et ses potes) ont souffert de la famine ». Oui, c’est sûr, vous ne soutenez, ni ne débittez aucune ânerie. Vous ne servez personne et vous contribuez à changer les rapports entre les gens…
samuel
N.B: Désolé, pour ce dernier paragraphe mais je ne supporte pas votre côté « j’assume pas » mais plutôt de le dire je dis « il faut voir autrement ».
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23 octobre 2005 à 06h52min
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URSS will never die
, le 24/10/2005 à 07h25>
ET
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Oui mais
, le 24/10/2005 à 07h46>
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des commentaires plus navrants les uns que les autres ont ete supprimes. Si comme leurs auteurs vous avez du temps a perdre, ils sont ici
D autres commentaires ont ete retire, dispo ici pour celles et ceux qui ont du temps a perdre…
– Témoignage – exposé du crime
Les Ukrainiens l’appellent « Holodomor » ou « l’extermination par la faim ». Le fléau qui s’abattit sur l’Ukraine soviétique au début des années 1930 et qui atteignit son paroxysme en hiver 1933 est aussi désigné sous le vocable de « famine artificielle » car le manque de vivres résultait non pas d’un désastre naturel, telle une sécheresse ou une invasion de sauterelles, mais provenait de la confiscation par l’État soviétique des denrées aliementaires indispensables à la population locale. Enlevés aux producteurs, les céréales et les autres produits agricoles furent emmagasinés sous bonne garde en Ukraine, puis transportés en Russie, ou vendus en Europe. Différentes estimations évaluent le nombre de victimes entre quatre et dix millions de personnes. Le chiffre de 6,000,000 fourni par un haut fonctionnaire de Kharkiv au rédacteur d’un journal yiddish de New York, reste encore le plus fiable. Par sa nature et son ampleur, la Grande Famine ukrainienne appartient à la catégorie de crimes que, suite aux atrocités de la Seconde Guerre Mondiale, la communauté internationale qualifia de « génocide » et condamna comme l’ultime crime contre l’humanité.
L’analyse de la famine ukrainienne ne saurait ignorer les spécificités des liens coloniaux qui rattachaient l’Ukraine à la Russie. Moscou refusait toujours de reconnaître les Ukrainiens comme un peuple distinct, avec droit à une vie nationale indépendante. Devenus maîtres du Kremlin, les bolcheviks s’opposaient à la désintégration de ce que Lénine appela jadis la « prison des peuples », et combattirent surtout la séparation de l’Ukraine – un pays de grande richesses naturelles et pourvu d’une abondante main-d’œuvre. Proclamée indépendante en 1918, l’Ukraine fut envahie par l’Armée rouge et ramenée dans le giron russe. L’ancien « grenier » de la Russie tsariste, devenu une république fantoche, continuait à ravitailler les centres urbains soviétiques. Quand Staline déclencha sa révolution industrielle vers la fin des années 1920, l’Ukraine devint une source indispensable de son financement. Le moindre signe d’un réveil national ukrainien fut interprété comme un rejet du pouvoir bolchevik et une menace à l’intégrité de l’empire soviétique, et fut réprimé en conséquence. La famine des années 1930 n’était que l’expression la plus sinistre de la politique coloniale russe en Ukraine.
Pendant les trente premières années du régime soviétique, les Ukrainiens connurent cinq famines (1921-23, 1924-26, 1927-28, 1932-33, 1946-47). Tous ces désastres auraient pu être évités si l’Ukraine avait utilisé ces produits agricoles pour subvenir d’abord aux besoins de sa propre population. La famine de 1932-33 – la plus meurtrière -correspond quant à elle à la définition de génocide, telle que formulée par la « Convention sur la prévention des génocides » de 1948. C’était un « acte commis dans l’intention de détruire une partie d’un groupe national ». La cible de la politique génocidaire de Staline était la paysannerie ukrainienne – la force vitale et la base démographique de la nation ukrainienne. La « dékoulakisation » déracina la partie la plus compétente et performante de cette population et mena à la déportation d’un grand nombre en Russie. La collectivisation de l’agriculture permit à l’État de pousser les prélèvements jusqu’aux limites du possible. L’Ukraine fut soumise « à des conditions d’existence devant entraîner la destruction physique » d’un grand nombre de paysans. Pour empêcher la population de fuir les villages affamés, l’État introduisit un système de passeport, dont furent exclus les paysans.
Après des décennies de négation en URSS et en Occident, l’authenticité de la famine ukrainienne est enfin reconnue. Cependant, l’hésitation existe encore, à savoir si cette catastrophe doit être classifiée comme génocide ukrainien. On évoque souvent l’argument que la famine sévissait aussi en Russie et au Kazakhstan, et que les victimes en furent surtout les paysans. La question se pose alors: sommes-nous en face d’un problème à caractère socio-économique plutôt que national? Ces objections méritent une considération sérieuse. L’extermination des Kazakhs par la faim doit sans doute être inclue sur la liste des génocides, mais cette inclusion ne contredit d’aucune façon le génocide ukrainien. L’examen de la famine en Russie révèle que malgré les difficultés sérieuses de ravitaillement, il n’y avait pas de famine généralisée comme en Ukraine. Les régions affligées étaient contiguës à l’Ukraine et habitées en grande partie par les Ukrainiens (par exemple, le Kouban) et par d’autres minorités non-russes (dont des Allemands). Aussi, une comparaison de la proportion des paysans russes et ukrainiens morts d’inanition montre un écart énorme entre les deux groupes. Les tentatives de fuite des paysans ukrainiens vers la Russie et la Belarus est bien documentée, mais aucun mouvement dans le sens inverse n’a été enregistré. D’ailleurs, c’est pour empêcher les paysans ukrainiens de quitter leur pays que Molotov et Staline signèrent un circulaire secret en janvier 1933 visant à appréhender les fuyards sur la frontière ukrainienne.
Pour apprécier l’envergure du génocide ukrainien, il faut placer la famine dans le contexte de la politique de russification entreprit par le régime à la fin des années 1920 et au début des années 1930. L’ukrainisation des villes, effectuée par l’afflux des paysans ukrainiens, fut arrêtée et renversée par la russification de l’école et de l’administration. Une chasse aux élites intellectuelles ukrainiennes décima les cadres culturels et politiques de la république. La nation fut littéralement décapitée.
II – Responsabilités directes et indirectes:
L’ultime responsabilité pour la famine incombe à Staline. Pour financer sa révolution industrielle, il décida d’exporter les céréales. Staline força la collectivisation à outrance de l’agriculture, sachant que les récoltes rassemblées dans les entrepôts communs seraient plus faciles d’accès par les autorités qu’éparpillées dans les fermes individuelles. L’État pouvait ainsi prélever la quantité de « blé commercial » voulue, sans tenir compte des besoins de la paysannerie. Pour faire face à toute opposition, Staline ordonna la décapitation du leadership paysan par la « dékoulakisation » ou la déportation des paysans riches, après la confiscation de leur propriété. Staline savait que l’opposition des paysans et la désorganisation de l’agriculture ferait baisser la production, mais malgré cela il ordonna la hausse des quotas dans les prélèvements. L’opposition à la collectivisation était la plus forte en Ukraine, et la hausse de quotas également. Staline savait que sa politique menait inévitablement à la famine. Quand la famine commença, il était renseigné sur la situation en Ukraine par les membres du Comité Central du Parti d’Ukraine (Vlas Tchoubar et Hryhorii Petvrovsky) et le chef de la région de Kharkiv (Terekhanov); l’écrivain Maxime Gorki fit de même pour le Caucase du Nord. Staline ne pouvait ignorer l’interpellation concernant la famine en Ukraine posé à la Ligue des Nations par Mowinkle, ni les requêtes auprès des autorités soviétiques du Comité International de la Croix-Rouge et du Cardinal Innitzer de Vienne. Staline refusa d’admettre l’existence de la famine et rejeta tout offre d’aide comme une calomnie contre son régime.
Le dictateur s’entoura d’acolytes qui étaient prêts à exécuter sa volonté. La discipline du parti et la structure pyramidale du pouvoir assurèrent la transmission des ordres jusqu’aux villages les plus reculés. Ainsi, pour accomplir son crime monstrueux Staline trouva de nombreux complices volontaires et involontaires, conscient ou inconscients de la gravité de leurs actes. Les paysans étaient dépeints par les journaux comme des égoïstes qui voulaient affamer la ville et renverser le régime ouvrier. Pas de surprise donc que le régime trouvait des ouvriers prêts à écraser ces « ennemis du peuple ». Les ouvriers agricoles et les paysans pauvres étaient encouragés à dénoncer les koulaks qui les avaient exploités auparavant. Il y avait aussi des récompenses matérielles pour les collaborateurs du régime. La pression du système totalitaire et répressif sur ces exécuteurs ne justifie pas les actes criminels, mais en facilite la compréhension.
III – Situation post-criminelle:
La gravité de la famine en Ukraine dépasse largement le débat sur le nombre des personnes mortes. En réalité la famine avait décimé la population ukrainienne, affaiblissant physiquement et spirituellement les survivants. La déportation des centaines de milliers de fermiers ukrainiens privait la nation de ces meilleurs agriculteurs. Le village ukrainien traditionnel – la base de la nation et sa source principale de son renouveau- était à jamais détruit. Vidés par la famine, les villages ukrainiens étaient repeuplés de paysans russes, renforçant ainsi la russification du pays. En épargnant les citadins, la famine témoignait du fait que dans cet empire « sans classes », les paysans ukrainiens se trouvaient en bas de l’échelle sociale. Tandis que pendant les années 1920, l’afflux des paysans ukrainiens dans les villes ukrainiennes aidait à les dérussifier, dans les années 1930, les paysans ukrainiens s’y réfugiaient pour échapper à leur identité paysanne et ukrainienne, devenue néfaste. Pour les paysans qui avaient survécu au génocide, la famine était aussi un ethnocide, les poussant à abandonner leur ethnicité devenue trop encombrante. L’extermination concomitante d’une partie des intellectuels ukrainiens, accusés de nationalisme, et la mise aux abois des autres, enleva à la nation ukrainienne le leadership indispensable à la résistance au régime totalitaire.
Une conséquence directe de la famine, dont la population ukrainienne blâmait les autorités soviétiques, fut l’accueil amical accordé aux forces allemandes au début de la Guerre germano-soviétique. Les soldats ukrainiens, pour la plupart campagnards, se rendaient en masse aux envahisseurs. Les kolkhoziens ukrainiens s’attendaient à être libérés du régime meurtrier de Staline. C’est le comportement répressif des nouveaux maîtres nazis qui désillusionna rapidement les naïfs et les retourna contre les Allemands. Or, Staline ne pardonna pas « l’infidélité » temporaire des Ukrainiens et, aux dires de Khrouchtchev, le maître du Kremlin aurait bien voulu les déporter en Sibérie, s’ils n’avaient pas été si nombreux… En fait, en politicien pragmatique, Staline n’avait pas l’intention d’annihiler tous les Ukrainiens: la main-d’œuvre ukrainienne était trop précieuse. Il s’agissait plutôt d’une extermination assez monstrueuse pour terroriser les autres et les forcer à une soumission inconditionnelle. Après la guerre, le régime soviétique évoquait constamment les atrocités nazies pour faire oublier la famine-génocide. Cette pratique est maintenue par les communistes qui continuent de nier la tragédie, même après la chute de leur régime et l’établissement d’une Ukraine indépendante.
IV – Attentes et revendications des victimes et de leurs descendants:
Soixante-dix ans après l’évènement, le nombre de survivants de la famine s’amoindrit rapidement et leur capacité de revendiquer des dédommagements diminue. Il incombe à leurs descendants et à la communauté ukrainienne en général d’assurer qu’une justice, même partielle, soit rendue. On peut résumer en trois points les attentes des gens concernés par cette question: a) le rétablissement de la mémoire longuement occultée par le régime communiste, b) reconnaître sa nature réelle, et c) tirer la leçon de cette catastrophe humaine.
A. Rétablir l’évènement historique et le ramener à la conscience collective:
La recherche scientifique a fait un grand progrès depuis que le Parti communiste a quitté le pouvoir et les historiens ont pu se pencher en toute liberté sur la masse de documents rendus disponibles aux chercheurs. Néanmoins nous sommes loin d’avoir une image complète de la catastrophe. La recherche et les publications ont été sporadiques et partielles, souvent basées sur une documentation incomplète. Il y a encore des fonds secrets (surtout en Russie, dans ce qu’on appelle les Archives du Président) qui pourraient sans doute révéler des données importantes sur le rôle joué par les autorités soviétiques et qu’il faudrait intégrer sans tarder au corpus documentaire. Un centre de documentation et de la recherche s’impose car aucun travail d’envergure sérieux ne peut réussir sans un financement adéquat par l’État. Un tel centre deviendrait le principal dépôt de documentation, assurerait le rassemblement de chercheurs scientifiques, et offrirait un lieu de publication pour leurs études.
La famine doit être ramenée à la mémoire collective de l’humanité, d’une part pour honorer les victimes et condamner les bourreaux, et d’autre part pour tirer la leçon que ce triste évènement nous livre. À la différence des autres génocides du vingtième siècle, mis à jour rapidement après l’évènement, il y a peu de témoignages matériels du Holodomor qu’on peut mettre en exposition. Il y a cependant beaucoup de documents écrits qui peuvent compenser. Il serait naturel que l’Ukraine se dote d’un musée et de monuments dignes de la mémoire des victimes, et que dans les autres pays du monde, les musées et monuments dédiés aux victimes des génocides et des crimes contre l’humanité facent une place au Holodomor ukrainien. Comme exemple digne d’emulation, il faut signaler le monument intitulé « La Réparation » érigé à Montréal et dédié aux victimes de nombreux génocides, y compris le massacre des Arméniens, le Holodomor des Ukrainiens et l’Holocauste des Juifs.
B. Établir l’envergure et la nature du crime et en faire reconnaître la responsabilité:
Il sera probablement impossible d’établir le chiffre exact des victimes directes et indirectes de la famine ukrainienne, mais une recherche financée adéquatement, utilisant des méthodes scientifiques perfectionnées et sous la direction d’une équipe d’experts dans des domaines pertinents, pourrait éliminer les suppositions et présomptions mal fondées et arriver à des chiffres beaucoup plus certains. Plus difficile, mais nécessaire, la tâche de démêler la part des responsabilités pour la catastrophe qui revient au leadership, ainsi qu’aux différentes instances du Parti communiste et de l’État soviétique. Reste aussi la question des responsabilités quant aux réparations à faire aux victimes par les États successeurs, et notamment par celui de la Fédération russe.
Le fait historique de la famine ukrainienne étant enfin reconnu, il reste à établir sa nature génocidaire et en constater le type. La classification de la famine comme génocide de classe (interprétation « paysanniste ») est biaisée car elle ne tient pas compte du contexte proprement ukrainien de la catastrophe, ni du rôle central de la paysannerie dans l’évolution nationale ukrainienne. On ne saurait diminuer le caractère national qui se trouve au cœur du génocide ukrainien, réalisé par le biais d’une politique volontaire créant une famine artificielle au pays.
C. Tirer, pour la postérité, les leçons du génocide ukrainien :
En dehors des souffrances partagées par les victimes de tous les génocides, chacune des grandes catastrophes possédait ses traits spécifiques; chaque génocide était unique, n’était-ce que par la manière d’effectuer le crime. Dans le génocide ukrainien, le moyen principal d’extermination fut l’inanition. La privation de nourriture a toujours été une arme meurtrière redoutable. Privées par l’ennemi de ravitaillement, les villes les mieux fortifiées pouvaient être forcées à se rendre. La famine n’épargne personne, on ne peut la fuir. Cette arme était pratiquée non seulement pendant les guerres entre États, mais aussi à l’intérieur des pays, par des régimes voulant soumettre ou éliminer l’ennemi interne.
L’expérience ukrainienne devrait attirer attention du monde à cette arme utilisée encore de nos jours par les régimes répressifs contre leurs propres citoyens. Le centre de l’Holodomor pourrait servir de lieu d’étude des famines « naturelles » et « artificielles » à travers le temps et l’espace, et ainsi aider à formuler les moyens nécessaires pour les prévenir ou les combattre. Ce serait le meilleur hommage à rendre aux victimes du génocide ukrainien, et une contribution au bien commun de la part d’une nation qui a survécu à l’une des tragédies humaines les plus graves. Voici un défi que l’Ukraine devrait être encouragée à relever avec l’aide de la communauté internationale.
Professeur Roman Serbyn
Villeurbanne 23 octobre 2004
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ça fait quoi de marcher sur la mémoire de 6 millions de personnes… Est ce que vous pouver sentir notre mépris? Vous nous accusez de tout. Sans doute pensez vous que nous sommes au front national ou à quelques partis d’extrême droite. Si vous nous connaissiez, vos allégations tomberaient en lambeaux. Lisez attentivement le texte du chercheur canadien. REGARDEZ LE CRIME, REGARDEZ ENFIN, JE VOUS EN PRIE.
Je ne comprends pas bien à qui s’adresse ce dernier commentaire. Qui marche sur la mémoire de 6 millions de personnes?
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