Mots a maux, ecrire la politique 2007
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
cet atelier est
– gratuit
– ouvert à tous
– bimensuel, sans doute deux lundis par mois, d’octobre à février en soirée [et d’autres propositions ponctuelles]
à Pol’n, 11, rue des olivettes, à Nantes
– combine propositions d’écriture, lectures, mises en commun de textes, débats, invitations et trouvailles, sorties des textes vers l’extérieur
cet atelier est une proposition de l’association *la rue blanche* et du *théâtre d’alice*
cet atelier-laboratoire s’inscrit dans le fil du festival [Sonor], festival de création sonore et radiophonique en mars 2006,
dans lequel nous souhaitons intervenir sur ce thème.
premières rencontres :
lundis 10 et 17 octobre à 20 h
à Pol’n,
11 rue des Olivettes, Nantes.
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contactez-nous si vous êtes intéressé
la.rue.blanche@free.fr
14, rue guy-lelan, 44400 rezé
theatre.alice@wanadoo.fr
11, rue des olivettes, 44000 nantes
transformons la misère sociale en performance. Je trouve cela obsène.
tout à fait d’accord.
Ce monde est depuis des décennies habitué au SPORTISME (l’anti-sports par excellence!Et quand je dis « habitué » je songe aux calendes… grecques !!!) et la notion de « performance » est donc vécue selon cette perspective. Mais il me semble là qu’il s’agit de « performance » au sens d’éloquence (là me vient à l’esprit, dans le domaine artistique, l’Activisme Viennois: le « message », le « discours » qui étaient tenus nécessitaient une éloquence passsant par une véhémence insurgée, une certaine violence du mot et de la PERFORMANCE mise en action – en somme un certain « Théâtre de la Cruauté » dont personnellement je continue à rêver).
Il ne s’agit pas de faire d’un discours politique une performance artistique à proprement parler, mais de sortir – si j’ai bien pigé – des phrasés lénifiants/langue de bois (soyons objectifs, bien des discours militants n’échappent pas à une autre sorte de langue de bois!) , des tics verbaux militants, qui sont autant de façons de corseter les CONTENUS !!! Tout est là (« Nous avons un flic dans la bouche » -Bernard Noël). Et ce flic c’est le langage même que nous employons.
Moi j’ai cru comprendre (me trompai-je ???) qu’il s’agit d’apprendre à s’extirper d’un certain carcan langagier afin de désengluer le contenu et lui permettre de s’exprimer et surtout de s’exporter de façon véhémente – le véhément c’est ce qui touche, ce qui convainc, ce qui fait progresser analyse et action.
Me semble-til.
Qui songerait à instrumentaliser la souffrance humaine de quelque façon que ce soit, aussi obscène et cynique ? Comment des gens sur ce site pourraient-ils proposer une telle infâmie ? Soyons sérieux, on n’est pas ici dans un reality-show bordel ! Je m’étonne de la légèreté de ces réactions, de cette façon si facile de s’offusquer.
Mézigue: désolé, « tout à fait pas d’accord » avec ces 2 posts!
Père UBU.
Un atelier ouvert à tous, mais un message d’invitation qui semble fonctionner comme un filtre discret…Même si telle n’est pas l’intention, probablement…
Car un « atelier-laboratoire » dédié à « l’écriture du politique et de la politique », c’est déja une façon particulière d’écrire, pas forcément compréhensible en-dehors de cercles relativement restreints.
C’est le débouché de l’initiative qui « m’interpelle », comme on dit : si le résultat de cette aventure collective doit rester dans le monde un peu clos de la création littéraire et-ou radiophonique, via le festival évoqué, je n’en discerne pas l’intérêt.
S’il s’agit de s’interroger, tout en marchant, sur notre écriture du politique ; et finir par sortir une petite bombe qui fasse sauter notre langage pré-fabriqué, ah oui, euh, pourquoi pas ? Toutefois, à mon sens, celà supposerait que l’on ait déja accompli plus d’un pas dans la critique de l’existant…
JCS
Tout à fait d’accord avec l’analyse de JCS. Je suis moi aussi dubitatif sur l’intérèt d’une telle démarche. Je suis assez dubitatif.
samuel