Lors de l’expulsion du squatt des « 400 couverts » à Grenoble j’ai été témoin d’une pratique très inquiétante, cela consiste lors d’une « opération » policière a boucler un quartier,en interdire l’accès afin d’empêcher tout le monde de se rendre à un lieu précis,y compris la PRESSE.Donc cette zone se transforme en zone de non droit,avec secret absolu sur ce qui s’y passe. Là il n’y a pas eu de violences mais dans des circonstances plus graves avec un black-out total personne ne saurait rien et ce seraient les «autorités »qui se chargeraient « d’informer »la population. Je suis sûr qu’une telle chose est possible grâce au plan « vigie pirate » (mais quel rapport entre des terroristes et des squatters ?)Donc ceci est une sorte «petit état d’urgence » et quel seraient encore les autres suspensions de libertés fondamentales ?Cette pratique a (est) été utilisée en Irak par l’armée américaine qui « contrôlait » donc 100% des « infos » Tout cela a été inauguré évidemment après le 11 septembre 2001 qui a permis de consacrer ce genre de pratiques anti-démocratique dignes de pays totalitaires. Pourtant la presse utilisait déjà bien l’autocensure et la désinformation,mais là c’est un cran au dessus, plus de presse du tout. Sous prétexte de « terrorisme » tout devient possible,y compris au besoin de gardes à vue illimitées,(selon les circonstances), qui pourrait contrôler tout ça ? Tout cela ne présage rien de bon pour l’avenir.Mobilisons nous.Demandons des comptes.
Alfred