Une soirée au bar de la mer en mai…
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Mardi 10 mai, Candy et Princesse Sarah vont rejoindre un ami au bar de la mer vers 21h. Au cours de la soirée Princesse Sarah monte sur sa chaise et crie qu’elle veut une bière. Une femme au bar lui répond de fermer sa gueule. S’en suit alors une altercation plutôt vive où les deux femmes se tiennent tête, le ton monte. Le serveur du bar intervient et prend partie, il vire du bar Princesse Sarah accompagnée de Candy, car selon lui, elle n’aurait pas à parler de cette manière-là à “sa meuf”. Après avoir été mise dehors assez violemment, C. et P.S. quittent le bar, elles affirment que de toute façon elles n’avaient pas envie de consommer dans un bar qui l’année passée, avec d’autres lieux dits “alternatifs”, a rédigé et fait circuler un court fly condamnant le milieu squat. Le serveur s’énerve, dit emmerder les anarchistes, insulte C. et P.S. de pisouses, de merdeuses, etc… Elles partent.
Vendredi 20 mai, C. et P.S. vont à un concert de hardcore au floride. Elles arrivent dans le bar vers 23h. La soirée touche à sa fin, c’est les dernières chansons. Le serveur du bar de la mer les ayant virées est présent. Une fois le concert terminé et le dernier groupe ayant quitté la scène, il s’approche de C. et P.S. et les prend violemment à partie en leur ordonnant de quitter les lieux car ici c’est son territoire, qu’elles n’ont rien à y foutre, qu’elles ne sont que des grandes gueules et des petites merdes. Il essaie tant bien que mal de provoquer P.S. qui ne réagit pas à ces provocations verbales à travers les insultes. Sa
gestuelle est vive, et vive c’est peu dire vu la situation, son ton très aggressif. Candy se met entre les deux, elle essaie de le calmer. De là s’en suit une “discussion” d’environ 10 minutes. Et discussion me semble un terme bien innaproprié pour ce genre de ‘”communication”. Tous les moyens commmuns et normés sont employés pour rabaisser et intimider
l’adversaire. Insultes, agisme, remarques sur le physiques, propos
lesbophobes, mysogines, poustillons, gestes agressifs et j’en passe. L’interlocuteur de C. et P.S. dégoulinant de sueur et de poustillons sur son superbe tee-short “fred perry” n’en peut plus. Ses propos deviennet ridicules, il conseille à Candy de passer un casting sur m6 car selon lui elle a la gueule de pouf qui convient et se retourne vers P.S. en demandant à Candie “alors toi aussi t’es avec ta meuf, c’est elle qui fait le garçon!”.
Ce charmant homme de 28 ans, se vantant de son âge comme un argument infaillible, ne se retient pas de nous faire part de sa petite vie de merde, tout ça sur un ton bien moraliste.
“Moi, j’ai bossé 10ans pour ce bar, et c’est Ma meuf, on insulte pas Ma meuf, j’ai 28 ans, ici c’est Mon territoire(…)” Et bla, bla, bla… MOI, Mon, Ma. C’est très bien. Défendre l’idée de propriété, la valeur du travail, le couple hétérosexuel exclusif. Et quoi encore? Bref, prendre sur soi, prendre sur son temps et faire du social pour expliquer que nous avons le droit d’être ici à un homme blanc qui nous agresse, ça va 5 minutes. Se retrouver devant un individu d’1m80, faisant le double de notre poids, nous crachant littéralement dessus, nous insultant, le social a des limites.
Deux individues de moinds de 25 ans se faisant agresser par un homme et devant se justifier de ne pas céder aux menaces verbalisées lors de l’agression, il y a bien des concessions que nous ne nous devons pas de faire. Nous ne concédons rien et ne concéderons jamais à l’agresseur.
20-30 minutes se sont écoulées. Nous décidons de partir, le sourire aux lèvres, encore étonnées de la situtation et de son déroulement. Nous partons, passons les 3-4 marches avnt la porte de sortie du floride. Princesse Sarah, restée jusqu’ici en retrait, à qui le serveur du bar de la mer en veut le plus, ne se cache pas de lui dire et la prend de nouveau à partie en la poussant violemment dans les escaliers. Elle se retourne et l’attrape. Elle le saisit et lui met des coups de pied.Candy s’interpose et se retrouve entre les deux personnes. Le serveur du bar de la mer nous pousse, Candy ayant essayé de parler avec lui se prend le bord de la porte dans le bras gauche .
Nous nous retrouvons alors à l’extérieur du bar. Certains individus, des proches du serveur, essaient de le contrôler et de la maintenir physiquement à l’écart. Il se montre très violent à leur égard. Il balance l’un de ces amis contre la porte du floride restée fermée.
Nous prenons nos vélos et restons quelques minutes, voir si l’homme en question prend conscience de ce qu’il vient de faire et se remet en cause.
Aucunement. Les insultes pleuvent de nouveau, envers n’importe qui. “Venez, moi j’suis un mec, j’vous encule à sec!”.
Nous partons, les menaces sont clairement tombées. La prochaine fois Princesse Sarah qu’il a virée de son bar, il ne la loupera pas. Merci de nous foutre dans ce climat oppressant de crainte et de menaces quand nous sortons. Comme si les remarques quotidiennes des connards dehors ne nous suffisaient pas! Il est évident que nous avons besoin du poids de la menace physique sur le coin de notre gueule pour bien sentir que vous nous estimez illégitimes, que vous nous interdisez le droit de réponse.
Les prénoms des personnages de cette charmante histoire sont non-cités ou changés par souci de “sécurité” mais je pense que chacunE s’y reconnaitra. Alors Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, dites-vous juste en buvant votre bière au bar de la mer que vous consommez dans un bar qui emploie des personnes qui tiennent ce genre de propos et que cela est et restera innaceptable.
Bon, pas le temps de faire une conclusion longue et revendicative, à bon entendeur salut.
vous vous êtes excusées d’avoir appelé la serveur de ce bar comme on appelle une serveuse de taverne? ça arrangerait ptêt les choses…
Les rapports humains et le capitalisme… On est pas sortie de l’auberge! lol
Un commentaire d’injures a été supprimé. Extrait de la Charte :
Mais si tu consommes ta bierre dans un lieu commercial, ce lieu a un patron ou une patronne ou les deux… Dénoncer ensuite ces personnes comme des capitalistes et sexistes parce que le type est un peu trop “France d’en bas” quand il s’exprime et considère que son bar c’est sa propriété… c’est un peu découvrir le feu en l’an 2000… quand il y a eu des expériences de bars autogérés à Nantes les énergies manquaient alors quoi? Bon il faut dire qu’on pouvait pas commander sa bierre et se faire servir.
Tu t’es fachée avec une partie du milieu de la nuit Nantais? Si t’as du mal à relativiser dis toi que ce serait d’autres patrons de bars tu aurais ptêt déja les genoux pétés et fais autre chose de ta vie.
C’est pas dans les (hips) bars que se prépare la révoluxion kamarad.
Pour cotoyer ce lieu, je suis surpris d’apprendre qu’il existe un barman de 28 ans – qui le revendique. Je connais le personnel et cela m’étonne vraiment puisque la personne qui semble être citée n’a pas cet âge. Enfin je me trompe peut être.
De plus, cette rixe est avant tout une affaire personnelle qui ne saurait être assimilée aux grandes questions politiques dont il est fait état. L’attitude du patron (appelons le ainsi) n’est pas excusable, mais de là à remetrre en cause dans cette longue diatrible le mode de vie capitaliste et le manque de tolérance de nos contemporains, c’est un peu poussé. Je rejoins “gossederiche…” quand il dit que tu as du mal à relativiser.
“elles affirment que de toute façon elles n’avaient pas envie de consommer dans un bar qui l’année passée, avec d’autres lieux dits “alternatifs”, a rédigé et fait circuler un court fly condamnant le milieu squat”…ah ah ah !
Faites gaffe ca va encore chier , vous aussi vous mangerez un proces en pleine gueule .
De toute façon c’est simple maintenant quand on a quelques embrouilles personelles avec des gens on fais passer ca pour une attaque a fond politique .
Ca en devient trop facile .
Il ma marché sur mon lacet c’est un mechant phalocrate sexiste je vais le dire a mes copines et mes copains anarcha feministe révolutionnaire .
et pendant ce temps la dans le monde les capitalo s’en mettent plein …
“”elles affirment que de toute façon elles n’avaient pas envie de consommer dans un bar qui l’année passée, avec d’autres lieux dits “alternatifs”, a rédigé et fait circuler un court fly condamnant le milieu squat””
1ere nouvelle et de deux que faisiez vous dans ce bar si vous ne vouliez pas y etre
lol
beurk bon fais chier
je veux pas faire dans le social, mais tout le monde n’a pas la possibilité de choisir, et ouais, on consomme, dans des bars, et critique ces mêmes bars.
et je trouve ça très justifié puisque plein d’alternos vont là-bas, c’est “coule” quoi y’a des concerts et tout..
Et puis ce sont aussi ces petites choses du quotidien, (parce que faut pas croire ça arrive tout le temps) qui font une grosse merde à la fin..
Voilà, et je veux que les meufs puisent aller dans des bars, trainer dans la rue, être alcoolo si elles veulent, sans se faire insulter comme ça.
C’est trop facile quoi, les “””et toi qu’est-ce que tu fais sur terre si tu veux pas y être, aide le monde, suicide toi.”””
Et aussi la petite remarque là “et pendant ce temps la dans le monde les capitalo s’en mettent plein … ” c’est de la faute des meufs qui se font emmerder dans des bars que le K se pête pas la gueule??
bon, en fait je déteste la culpabilisation, fer de lance du militantisme nantais et de presque tous les rapports sociaux, c’est de ta faute, tu vois, tu fais nimporte quoi, t’as pas autogéré quand il fallait quoi, bref, à la revoyure, ce texte est imparfait et c’est fait exprès.
suiicde toi alors au lieu de faire de la “”””politique””””
“je vous encule à sec” on appelle cela comment ? Je tiens à rappeler malgré tout que la sodomie s’articule autour d’une pratique ou d’un désir sexuel. Pour avoir vu la personne mentionné dans ce texte à plusieurs reprises, je doute fortement que celui-ci articule son message de manière politique. “Je vous encule à sec” les auteures de ce texte en avaient-elles envies ? Je ne crois pas. Certains diront que c’est une image ou de la simple provocation. Mais, il y a des provocations qui se terminent mal. Par ailleurs, la politique par moment est un prétexte quelconque. J’ai le sentiment que d’affirmer sa virilité musculaire par la baston sous-tend une primauté bien réelle. Secourir ou venir en aide à quelqu’un est une chose. Ne pas lui laisser d’espace d’existence et d’exister en tant que quidam en est une autre. Finalement, le faschisme ne repose pas seulement sur une volonté sociétale, mais aussi sur des pratiques quotidiennes interiorisées par un processus non-conscient, d’ailleurs. On se revoit à une manif anti-lepen pour se dire que l’on est de gauche !!! N’oubliez-pas vos drapeaux soviétique. A bonne entendeurs salut. Le prolétariat à déjà tout bu!!! Mais il est encore loin d’avoir tout lu!!!
Merci indymédia nantes, qui maintenant censure pour un oui ou pour un non.
bon, je m’attendais à ce genre de commentaires… peu importe. c’est candie qui parle. je me fous de vos réactions et du contenu de mon texte, qui n’est qu’une simple retranscription des faits et qui n’a aucune prétention politique. je ne dis pas qu’il n’a aucun intérêt politique, je dis qu’il ne prétend pas en faire. bref. il n’est pas revendicatif. premièrement je n’ai pas à me justifier de -dans quels bars je sors- de ce qui j’y consomme-de mon train de vie. je vous e…, je ne sors jamais dans les bars pour x raisons.
CITATION
“Je rejoins “gossederiche…” quand il dit que tu as du mal à relativiser”
“et de deux que faisiez vous dans ce bar si vous ne vouliez pas y etre”
“parce que le type est un peu trop “France d’en bas” quand il s’exprime et considère que son bar c’est sa propriété… c’est un peu découvrir le feu en l’an 2000″
“C’est pas dans les (hips) bars que se prépare la révoluxion kamarad”
Bon, bon, bon… je ne suis la camarde de personne, je n’ai pas à justifier de ma présence dans ce bar.
je pense prochainement diffuser les photos des bleus suite à cette douce discussion, en attendant d’avoir les genoux pétés.
Et pour finir une charmante citation de -gossederichedécouvrelavie- pour toutes les meufs qui se feront agresser dans les bars, insulter, frapper :
“Tu t’es fachée avec une partie du milieu de la nuit Nantais ? Si t’as du mal à relativiser dis toi que ce serait d’autres patrons de bars tu aurais ptêt déja les genoux pétés et fais autre chose de ta vie.”
si ton texte n’est pas revendicatif, explicatif, informatif, mais est juste une tranche de ta vie dans les bars, il n’a à mon sens rien à foutre là. C’est un site d’information alternatif, pas le comptoir des pleurnich (je ne dis pas ça pour ce qui t’es arrivé….) ce qui a tendance à etre beaucoup trop souvent le cas.
Vous voulez en discuter, c’est normal, faîtes un groupe thérapeutique de discution, mixtes ou non, comme vous avez envie…. Mais si tout le monde se met à raconter ses soirées en plus deux mois apres…. la politique tombe encore plus bas que je ne croyais.
kaisersauzée: heu dis, tu pourrais expliquer pourquoi tu dis que maintenant “Indymedia Nantes censure pour un oui ou pour non” ? En tant que personne participant au processus de modération, j’ai pas eu l’impression qu’on ai vraiment changé nos critères, mais p’t’être que nos pratiques ont changé, j’en sais rien, j’ai pas l’impression en tout cas, mais j’aimerais bien savoir/comprendre pourquoi tu dis ça. Alors, une réponse sur cet article ou un mail à nantes@indymedia.org serait très apprécié, si tu le veux/peux bien.
Bonjour.
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ça continue la discussion?
sacré fin de soirée au floride ce soir là, bah, ce fameux serveur de “28 ans”(ah! ah! il a montré ses papiers?!?), le concert “hardcore” (ah! ah! c’était 3 groupes keupons déjà, on peut se demander si les auteures de l’article en question venaient en fait pour le concert ou bien pour foutre la zone, sachant qu’à 23h les concerts au floride sont finis ou sur le point de se terminer),
les propos balancés par le gars en question, clair que ça fusait sec (il n’a été élevé ni chez les bonnes soeurs ni chez simone de beauvoir ce jeune homme) mais pas la peine d’en rajouter, certains propos sont tout bonnement inventés de toutes pièces, de plus les minettes qui attendaient après la rixe, elles oublient de dire dans leur petit compte-rendu qu’elles se foutaient bien de sa gueule mais au loin; de plus, elles étaient prévenues des conséquences d’une prochaine rencontre après l’altercation au BDLM, faut pas venir se plaindre de se faire jeter par un adepte (revendiqué) du bête et méchant quand on traite sa copine comme un larbin (ou larbine, je sais pas si ça se dit au féminin). c’est peut être comme celà que se passe dans certains foyers, là c’était la mauvaise adresse on dirait.
quand on marche sur des oeufs, faut s’attendre à salir ses sandales à un moment ou l’autre…
tatch