S’il existe au Royaume-Uni une revue qui reflète bien la pensée de l’oligarchie britannique, c’est bien la revue scientifique Nature. Nature s’est prononcée en faveur de toute inititiative des gouvernements français allant dans le sens de la privatisation de la recherche et des universités, de la « libéralisation », etc… Sa prise de position est celle de l’ « élite » de la puissance britannique.

L’oligarchie britannique rêve de racheter à bas prix les universités et les centres de recherche français. Elle soutient « socialistes » et chiraquiens, et a soutenu la « loi sur l’innovation » d’Allègre et Strauss-Kahn. Les « ultralibéraux » ne sont qu’un épouvantail.

Un éditorial de Nature de cette semaine présente un éventuel NON français comme rien de moins qu’une catastrophe pour la science. Voir:

Nature 435, 386 (26 May 2005)

« Europe’s constitution

(…)

Referenda next week could derail the European project — with negative consequences for science.  » (fin de citation)

etc… C’est vrai que la recherche délocalisée « coûterait moins cher », et que le secteur privé n’aime pas la libre circulation des informations scientifiques, alors qu’elle adore celle des marchandises et des capitaux….

Si Nature, revue que reçoivent de nombreux laboratoires français, exige le OUI dans les termes que l’on peut lire dans cet article, c’est la preuve que le NON est indispensable et qu’il aurait fallu absolument que nous discutions davantage, au sein de la communauté scientifique, de ce Traité Constitutionnel.

Indépendance des Chercheurs

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