Les collectifs de soutien aux sans-papiers et de Enfants étrangers et citoyens solidaire se sont réunis ce soir devant la prefecture en demandant d’être reçu en délégation. La prefecture a fait la sourde oreille, en refusant de nous recevoir. Les problèmes des sans papierEs et de leurs enfants ne font qu’augmenter. Des familles avec des enfants en bas age se retrouvent dans des centres de rétention. Des familles sont séparés, éclatés, précarisés. Des mères d’enfants nés sur le sol français peuvent se retrouver en centres de rétention, séparé de leurs enfants, eux meme précarisé et ce meme en étant agé que de quelques mois (voir Message urgent à propos de Mme DIABY, guinéenne arrêtée hier). Les aides aux sans-papiers s’amenuisent et disparaissent, alors qu’il leur ait toujours interdit de travailler, selon la bonne vieille logique « pas de papier, pas de travail, pas de travail pas d’argent ». Poussant alors les sans papierEs au travail au noir pour y subir des conditions de travail très dur pour une rémunération ridicule. Bref des situations terribles crée par la préfecture dont elle ne veut pas entendre.

Nous etions une soixantaine (quatre-vingt) devant la prefecture.

Apres les interventions, nous apprenons que la prefecture ne veut pas nous recevoir,

du coup nous occupons la place pour bloquer la circulation. Cette pression ne sera pas suffisante, du coup c’est clair on reviendra.

Ecouter les interventions :

La première intervention qui nous explique quel est la situation sur Nantes et en France, pour les enfants sans-papiers, et leur famille

L’intervention d’une personne membre du collectif des assistants sociaux contre la délation. Il nous explique pourquoi ils résistent à la délation qu’on leur demande de faire, et les conséquences que cela a pour les sans-papiers.

Un manifeste :