Sexisme et violences sexistes en milieu militant
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Je, soussigné, Cyril (ex-CNT Nantes) ai jouis de certaines femmes en les soumettant à mes désirs, en les plaçant en tant qu’objets.
J’ai fait circuler des rumeurs fausses sur le compte de Sarah et Sophie (je n’ai pas été un homme battu par Sarah), des réflexions humiliantes au sujet de Sarah à des personnes tierces afin de créer une réputation grâce à laquelle mon image resterait impeccable. Pour mieux la ridiculiser mais aussi pour mieux cacher ma responsabilité dans cette histoire. J’ai par ailleurs prêté des sentiments qui n’étaient pas les leurs à Sophie ou à L. Lors de ma relation avec Sarah j’ai mis en jeu nos vies en ayant plusieurs rapports non protégés avec une autre femme.
J’ai créé de la jalousie, ai manipulé des femmes, me voulait le centre de toutes les attentions et ce même si le prix à payer fut de me considérer comme une victime et de me faire passer comme tel.
J’ai regardé ces femmes avec une certaine arrogance, je les ai déconsidérées, voir méprisées. Cela m’a fait me sentir supérieur à elles. Je me suis senti dominant (intellectuellement, sexuellement) et en ai pris plaisir. Je n’ai d’ailleurs pas voulu voir qu’une de ces femmes (A.) que j’ai manipulée en ai fait autant à mon égard . J’ai bel et bien perpétué un système de domination.
J’ai nié ces femmes (Sarah, Sophie, L., A., ainsi qu’une autre femme ) dans ce qu’elles pouvaient ressentir, afin de ne pas perturber les bénéfices que je pouvais obtenir. Il m’est arrivé de me servir de situations de détresse pour me permettre de satisfaire quelques uns de mes désirs. Créer un sentiment de frustration a d’ailleurs été un de mes outils dans ces rapports de dominations envers ces femmes victimes de mes agissements. Frustration sexuelle en les prenant, pour certaines d’entre elles, lors de nos rapports sexuels pour de simples objets prêts à servir mes désirs. Mon simple plaisir importait.
Les bénéfices tirés de mes manipulations furent aussi d’ordre matériel puisque je me rendais dépendant de certaines de ces femmes du point de vue financier. Je n’ai apporté ma contribution pour les loyers ou la nourriture qu’à de rares moments.
J’ai donc abusé intellectuellement, sexuellement et financièrement de plusieurs femmes et ce en me cachant derrière une image de militant respectable, et ce depuis bientôt 5 ans.
Cyril G.
Méthodes staliniennes, lynchage collectif, procédé malsain, pervers et puéril, absence de prise en compte de la souffrance de Cyril, plaisir à aller casser des mecs comme vous en prenez à aller casser du faf aux manifs SOS tous-petits (Ah, la gloire de gravir les échelons du virilisme militant!)…
Alors, on flippe? On a peur de perdre ses privilèges?
Du coup, on fait des raccourcis, on se retranche derrière ce bon vieux cliché de la féministe hystérique mal baisée, on étale sa culture militante et historique pour décrédibiliser des actions de femmes, on se pose en maître (c’est bien, les filles, de discuter entre vous, je peux vous conseiller des lectures, mais n’agissez pas! L’action, c’est masculin et venant de nanas ce ne sera de toutes manières jamais assez réfléchi!)…
Enfin, vous vous montrez…
Enfin vous cessez de vous cacher derrière l’image du bon militant qui est forcément déconstruit vu qu’il défile avec un drapeau rouge et noir et qu’il a des jolis auto-collants avec des jolis slogans contre le patriarcat.
Vous vous grillez vous-mêmes, c’est assez drôle. C’est assez drôle aussi de nous reprocher des méthodes que vous employez.
Mais la partie de votre plaisir est terminée.
Bon, du coup peut-être qu’il faut dire vite fait, le texte, là-haut, c’est un démenti. Le deuxième, c’est la réaction d’une fille à des textes qui ont été écrit après lecture de ce démenti, apparemment disant que les filles en question, qui ont demandé réparation sont des staliniennes hystéros mazo ou d’autres trucs encore plus croustillants. Bref, peut-être qu’à un moment il faudra ressituer les choses…
En tout cas merci marie.
Je ne comprends rien à la contrib et aux commentaires… Peut-être qu’il serait necessaire d’expliquer le fond et les circonstances de l’histoire car en l’état la contrib initiale, sorte d’auto-critique publique basée sur la culpabilisation me semble extrêmement malsaine et ne me semble pas concourir à poser de manière satisfaisante l’urgente question des rapports entre filles et gars dans le milieu militant…
Spino.
Bonjour à toutes et tous,
Effectivement certaines personnes peuvent ne pas comprendre les différentes contributions donc je vais essayer de les ressituer dans leur contexte.
Déjà je pense qu’il faudrait expliquer toute la procédure qui a été mise en place.
Nous sommes un groupe de féministes, mais femmes avant tout, amies qui nous sommes constituées de manière très informelle et très affinitaire, suite à des points communs au niveau de violences diverses sexistes vécues dans la vie privée mais pratiquées par des militants nantais.
Cyril, puisque c’est la situation qui est présentée actuellement, comme il l’explique dans sa lettre, a usé de ces pratiques et a fait circuler des tas de rumeurs fausses dans le milieu militant, associées à des menaces de violences physiques pour moi et une autre femme si nous continuions à militer. Ainsi, nous nous sommes retrouvées menacées par certaines personnes du milieu militant que nous ne connaissions pas du tout, des coups de fil anonymes… Nous sommes parfaitement conscientes que toutes les personnes fréquentant le milieu militant n’ont pas été informéEs de ces rumeurs, cependant il ne s’est pas passé 1 semaine en 3 mois sans que nous ne vivions des pressions.
Alors, pourquoi ne pas essayer de régler nos problèmes en privé?
– parce que nous considérons que le privé peut devenir politique, et qu’il est le point de départ de réflexions/débats/annexes…
– parce que nous avons longuement essayer de diverses manières, sans jamais y arriver et qu’après chaque tentative la pression et les menaces devenaient de plus en plus fortes
– parce que des millions de femmes vivent ce genre d’oppression et sont forcées à se taire
– parce que nous ne voulions plus subir de menaces, et que nous désirions sortir de ce climat de peur, reposant sur des mensonges.
– parce que nous sommes féministes, que nous ne voulons plus subir
– parce que…
Quelle a été la méthode utilisée?
– nous avons tout simplement rencontré Cyril avec ce groupe de femmes, des personnes tierces et lui-même.
– nous lui avons exposé nos ressentis/souffrances/colères…
– nous lui avons fait part de nos revendications : premièrement que nous récupérions nos affaires, nos sous, etc… deuxièmement qu’il démente les rumeurs faites sur nous et qu’ainsi nous ne subissions plus de menaces, la forme écrite a été décidée ensemble, troisièmement qu’il entame un processus de réflexion et d’analyse sur ces pratiques de domination patriarcale.
Et alors? Les répercussions?
– Un groupe de réflexion s’est constitué. Cyril y participe tous les 10 jours pour réfléchir à la domination masculine en général, et réfléchir sur ses propres pratiques.
– Des débats ont commencé à émerger autour des différentes questions de sexisme dans le milieu libertaire, de la différence entre les pratiques et les idées… de façon beaucoup plus large que le cas présenté.
Oui mais cette méthode, n’est-elle pas un peu fascisante? N’y a t’il pas d’autres moyens?
– n’est ce pas fascisant cette persécution quotidienne patriarcale?
– Bien sûr, nous valons mieux que ça, ce ne sont pas nos pratiques, etc… Nous avons tenté de développer plusieures méthodes/moyens, nous avons expérimenté celle-là.
MAIS :
=> Nous avons pris en compte en premier lieu les ressentis et désirs des victimes
=> Nous n’avons pas dicté le texte de Cyril, nous lui avons demandé de démentir les rumeurs qu’il a fait circuler, l’analyse vient de lui, ce sont ses mots.
=> Même si nous avons considéré les victimes dans leur souffrance en premier lieu, nous n’avons pas oublié que tout le monde peut évoluer (enfin j’espère), c’est pourquoi ce groupe de réflexion s’est constitué pour Cyril
=> Nous n’avons pas utilisé de méthodes d’humiliation, de rumeurs… pour parvenir à nos fins
=> Ceci n’est pas resté stérile, cela a permis à d’autres femmes de s’exprimer sur des situations qu’elles vivaient, cela a engendré peut être un début de prise de conscience dans la tête de plusieures personnes (enfin j’espère), ainsi que des débats.
PARCE QUE NOUS NE VOULONS PLUS JAMAIS NOUS TAIRE….. PARCE QUE L’OPPRESSION MASCULINE NE SERA PLUS JAMAIS LEGITIME
Sarah
Alors ça y est.
On a mis le doigt là où ça faisait mal. Cet endroit où l’on peut pas mentir, ce truc que l’on a tous, l’intime, le privé.
Mais de quoi avez-vous peur Messieurs? Attention question:
Le lien entre le privé et le politique?
La politique, c’est la théorie, celle que tu traînes avec toutes ses références, ses dates et ses bouquins, et puis le privé, la praxis, la mise en application concrète de tout ces belles idées que tu dégueules partout, dans la rue, en réunions et ailleurs, mais dans la vie quotidienne du coup c’est plus difficile de tricher.
Nous sommes la goutte d’alcool qui pique une blessure bien ouverte, nous on brûle mais on cicatrise pas.
La politique c’est la façade. L’habillement, les paillettes. Et quand on te déshabille petit homme, que tu te retrouves à poil avec toi-même, t’as peur, et c’est pas beau à voir, c’est laid.
Cette laideur que vous camouflez et qui devient beauté et force sous l’artifice des REVENDICATIONS ANTI-PATRIARCALES…
A savoir le pourquoi du comment de toute cette histoire, à te lire tu t’en moques bien, après tout peu importe ce qui se passe et comment ça se passe, la souffrance de Votre camarade (comme vous le dites si bien), la souffrance de l’homme prime sur celle de la femme (ou des femmes).
Alors ce statut de pouvoir, d’autorité, d’oppression (etc…) que tu critiques partout ailleurs dans des luttes anti-fascistes, capitalistes, patriarcales et j’en passe, ce statut-là t’es bien content de l’exercer sur nous.
Il faut croire qu’une nana qui revendique tout haut ce que des nanas ont ras-le-bol de supporter tout bas ça te dérange et je te comprends, car c’est toi qu’elle supporte, alors une bonne vieille remise en question ça te fout un peu les jetons.
Et puis merde alors, le privé, c’est le privé, et le politique c’est le politique, et la politique c’est un truc de mecs.
Allez les filles, réunissez vous, chialez ensemble un bon coup et puis demain c’est reparti.
Mais je crois que là c’est fini, la modération, l’acceptation, la retenue, tout ces trucs-là que nous a inculqué depuis longtemps on n’en veut plus, car si y’a bien un groupe d’individus aujourd’hui légitime dans toutes ses luttes, c’est les femmes, de notre pieu jusque dans la rue, avec notre père, nos frères, nos amants, nos amis, le patron, le voisin et ceux qu’on nomme les camarades.
Alors avant de faire semblant que tu comprends pas, ou de monter sur des grands chevaux pour nous traiter d’hystériques et de perverses, je te conseillerai de sortir un peu la tête de tes bouquins, de réfléchir un peu sur toi et tes actions quotidiennes, et d’arrêter, juste une fois, de te la jouer bon vieux paternaliste, ça le fait pas trop pour un mec qui se prétend anti-patriarcat… Sur ce, salut.
Tu te sers de ton cerveau ou t’as encore une bite à la place ?
Ça va, tranquille, comme juge impitoyable qui ne respecte pas le moindre instant la parole ou les volontés des femmes en question, tu te poses là.
Qu’est-ce qui te déranges le plus, qu’un mec ose exprimer qu’il a fait subir des actes atroces à des femmes ou que se soit, soit disant un procès.
Tu ne développes rien. Tu te contentes de cracher sur des femmes qui, elles, ont réfléchi à cette situation.
Où est la réflexion que cela pourrait t’inspirer en contre partie de cette infantilisation que tu nous fais subir, en niant le fait que nous réfléchissons ?
Comment, en tant que dominant, peux-tu te permettre de juger des actes ou des faits sans connaître les tenants et les aboutissants d’une situation, et comment peux-tu une seule seconde remettre en cause le besoin de ses femmes à êtres reconnues et légitimées dans leur souffrance ?
N’as-tu pas la désagréable impression, ce qui est mon cas, qu’une fois encore un gros couillu se permet de remettre en cause les actions des femmes en les dénonçant comme “stalinos”, ce qui devient profondément lassant parce que tu m’excuseras du peu mais ce refrain-là, en tant que féministe, je l’ai déjà entendu.
Est-ce toi qui chaque jour subis des vexations, des reproches, des humiliations parce que tu as eu le malheur de naître du “mauvais côté”, et ferais-tu les mêmes remarques s’il s’agissait d’actes racistes?
Alors, s’il te plaît, remballe tes gros sabots et ne dis à personne ce qu’elle à faire et surtout pas aux féministes, auxquelles on rabâche à longueur de temps une morale militante qui a la prétention de s’offrir les mêmes luttes.
Non, nous n’avons définitivement pas les mêmes problèmes, et non, nous n’avons définitivement pas les mêmes déterminismes à combattre. Tu es un dominant, je suis dans le camp des dominées. Et pour moi, un homme qui s’offre le luxe de prendre la parole, or que c’est un terrain que tu occupes déjà, et qui se permet ce genre de propos, n’est pas dans une volonté de dé-construire son genre dominant.
Alors, tes leçons à relents anarcho-militants du siècle dernier où tu voudrais nous faire la leçon sur un ton ultra-paternaliste, à propos de nos “méthodes”, tu te les gardes. Je suis agressive, j’ai des raisons de l’être, parce que je ne devrais même plus avoir à argumenter sur ce sujet.
Vous ne pouvez plus nous ignorer.
Vous ne pouvez plus vous asseoir sur vos vieilles bases de réflexions.
Si ce n’est pas la force de l’utilité énorme de cette lutte qui vous pousse, ce sera nous.
Le temps du confortable, messieurs, est terminé. C’est la guerre et c’est vous qui l’avez déclarée.
Et pour ceux qui ne veulent pas connaître ce qui est du domaine du privé parce que ça les arrange, c’est à se demander s’ils n’ont pas peur de ce qui pourrait se dire de leur privé.
Arrêtez de nous rabattre les oreilles avec une soi-disant “guerre des sexes”. Qui est victime de violence physique, morale, intellectuelle, sexuelle… ? Qui a à réfléchir sur des comportements qu’il impose et pas seulement aux femmes? Qui détient le pouvoir et désire le garder aux sacrifices d’autres êtres ? Chacun doit retrouver sa place, et ce n’est sûrement pas aux hommes d’émettre un jugement sur ce qu’ils font subir ou non. Vous ne saurez jamais ce que c’est d’être une femme, comme je ne saurais jamais ce que c’est d’avoir une couleur de peau différente dans un monde où le blanc domine. Alors, ne vous permettez pas de dire à qui que se soit qui vit une situation que vous ne connaîtrez jamais ce qu’il doit ressentir ou non.
Sabine, femme qui, à travers le genre de propos que vous avez et tiendrez encore, vous voit comme des flics, des curés, des patrons contre lesquels il faut se défendre, se battre pour gagner sa liberté.
PS : Au premier à qui viendra l’envie de nous faire “fermer notre gueule”, chaque acte, chaque propos sera fidèlement retranscrit dans tous les médias à notre disposition, avec le nom des personnes engagées. Dommage, mais la violence faite aux femmes ne sera plus enterrée !
“PS : Au premier à qui viendra l’envie de nous faire “fermer notre gueule”, chaque acte, chaque propos sera fidèlement retranscrit dans tous les médias à notre disposition, avec le nom des personnes engagées. Dommage, mais la violence faite aux femmes ne sera plus enterrée !”
Parce que l’idée qu’une femme vous dise de la fermer ne vous viens même pas à l’esprit?
Ainsi la division sexuée de la betise est marquée de manière irrémédiable.
Ce doit être de l’ordre de la génétique, les hommes sont de manière nécéssaire (nécéssaire comme “la pomme tombe nécéssairement par terre…;”)des dominateurs intransigeants, manipulateurs dans la mesure ou ils considèrent les femmes comme des objets soumis qui doivent à tout pris restées à la place qu’ils leurs imposent.
Les femmes, victimes, ou si elles disent le contraire, completement aliénée à la domination masculine….
Votre vision est d’un manichéisme abérant, on se croirait au 17ème siècle ou bien dans un bon film américain, avec des méchants et des gentils au drapeau étoilé.
Le gris n’éxistent pas….
Pourtant, il n’est pas neuf le sexisme, que ce soit dans le milieu militant ou non. On peut même voir une sorte de néo-sexisme dans le milieu militant, l’homme déconstruit se croit au dessus de tout et n’a pas conscience que l’aliénation qu’ont subit les femmes est tellement bien intégré que la domination n’a plus les mêmes expréssions… “qui se lève de la table pour débarrasser? Qui se met à repasser énervé parce que son mec s’y est éssayé mais y passait des plombes…” les exemples comme ça ne manquent pas, bien au contraire!!!!!!
La domination est tellement bien intégrée que les hommes n’ont plus besoin d’être des dominateurs, il suffit justes aux femmes de rester soumises…
Par contre, vos méthodes n’ont pas l’air de changer non plus… C’est peut être l’effet “pendule”. A une discrimination ressentie vous répondez par des actes et des idées discriminatives. Stal est le bon mot je pense, en tout cas vous ne donnez aucuns signes d’ouvertures (voire d’intelligence) dans vos méthodes.
J’en veux pour preuve mon anonymat qui me permettra 1. de ne pas subir de procès en place publique 2 de parler librement 3 de ne pas voir mes propos déformés dans une quelconque réunion etc….
Bref, vous voulez la guerre, c’est bien la preuve d’une mise sous étiquettes des gens, facilement repérables ils sont facilement combattables (facile à repérer, ils ont des couilles!!!!!)mais jamais l’idée de l’évolution des comportements, des changements des normes, de l’éducation et du milieu sociale d’origine n’est évoquée (dans vos mails comme dans vos “actions”).
Faites la guerre, bien mais faites la toutes seules, je n’espère qu’une chose, que vous la perdiez faute d’énemis….
Pourquoi et comment, le collectif indy nantes a accepté ce post?
Je vois pas ce qu’il y a d’informatif là dedans….
Le site ne se restreint pas à publier des infos… D’ailleurs, c’est quoi une infos?
Des débats, même un peu raide, c’est pas mal non plus,
Spino, du collectif Indymedia Nantes.
Si c’est un post de débat, pourquoi n’est il pas dans les contributions d’analyse?
oui, oui… C’est pas con ça… Le post initial est plutôt informatif et celuielle qui l’a modéré ne pouvait pas prévoir le flot d’analyses qui allait en découler, c’est la seule explication que je vois.
Et maintenant que le post est dans cette rubrique locale, je pense qu’il vaut mieux qu’il y reste pour que les gentes qui veulent suivre les débats s’y retrouvent.
Sunny, du collectif Indymédia Nantes
Ok! Comme ça, c’est plus compréhensible…. Merci.
intégrité et sexisme
intégrisme et s’exciter
Malheureusement, nous sommes très peu à nous poser des questions sur nos façons de réagir face aux problèmes de violence. Ces filles ont l’air d’avoir réagit intelligemment, je veux dire ça ne ressemble pas à un procès, elles auraient aussi pu lui casser la gueule ou le tuer. Ca arrive, à force. Elles ont choisi de lui parler, et si elles demandent à ce qu’il entame un travail de remise en question, c’est qu’elles ne pensent pas que l’on naît violent ou macho, qu’elles croient encore à des perspectives d’évolution/déconstruction/changement. La plupart du temps, et même dans nos les milieux “antisexistes”, on n’a aucune solution face à ce genre de problèmes, et lorsqu’il s’agit d’agressions, on envoie des gens en taule… Comment s’organiser entre nous, dans nos groupes d’amis pour régler ces conflits, pour protéger la victime et faire en sorte que le “coupable” se remette en cause et change?
Voici une proposition de processus, adapté aux agressions mais valable pour moi dans plein de cas:
http://1libertaire.free.fr/Guideapresleviol.html
Hum!
Sil y a un libertaire qui rentre dans le débat, alors tout va aller mieux, on n’est pas perdues.
En parlant de sexisme en milieu libertaire : MISE AU POINT SUR LES LUTTES DITES ANTIFASCISTES ET
FEMINISTES À MONTPELLIER
https://drive.google.com/file/d/0B7pJIVIk6KzDaV82cWpHeFJxbTg/view?pli=1