Sous la lumière des récents évènements et de ses points-de-vue radicalement opposés, je souhaiterai que les possibles réflexions dans les commentaires en bas ne se tournent pas vers les actions de répression interne à la ZAD mais vers des expériences qui ont rompu ou pourraient rompre avec ce qu’on vie aujourd’hui dans les luttes qui se font institutionaliser.

Aujourd’hui, l’exemple qui reste aux jeunes “militant.e.s” qui ont cru à la ZAD pour résoudre “collectivement” leurs soucis dans leur communauté, c’est de faire le même ou pire que l’Etat, ou directement chercher à s’associer avec. Dans toutes les luttes qui comprennent la lutte contre l’autorité, coupons les liens avec l’état, faisons tomber les bureaucraties gauchistes ou neo-marxistes.

Aujourd’hui, des groupes qui prétendaient “l’autogestion” – comme Abracadabois – s’associent aux institutions locales (mairies, services de la chambre d’agriculture) pour s’accaparer des terres et bois d’anciens paysans solidaires dans la Loire-Atlantique. Plus jamais du sang déversé pour des bourgeois, qu’ils soient intelectuels cosmopolites ou paysans neo-ruraux.

Aujourd’hui, c’est bière bio, promenade dans la prairie et possiblement un cabas de produits made-in ZAD pour la préfecture – d’ailleurs , quelle belle aprés-midi pour un suicide collectif. Plus jamais des copains en taule pour la cause des traîtres, feu aux délégations, chefs et les avant-gardes qui vont avec.

Et tant que ça durera, les luttes en fRance ne seront qu’un remake de
Notre-Dame-des-Landes, la reconquête

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