Squat « chrs le val » la noë à fay de bretagne
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Logement/squatZad
Lieux : Fay-de-bretagne
SQUAT LE « CHRS LE VAL »
La Noé 44130 Fay de Bretagne
L’ancien « CHRS Le Val » est un espace politique sans alcool et sans produits d’origine animale qui tend à lutter contre les addictions et les rapports de domination.
Ce lieu prend le parti de :
– soutenir les personnes opprimé.e.s et/ou les survivant.e.s d’oppressions structurelles ;
– se positionner contre les agressions racistes, sexistes, masculinistes, transphobes, homophobes, lesbophobes et validistes.
Ceci sans masquer, et en interrogeant, nos privilèges de personnes blanches hétéronormées, nos comportements oppressifs et nos préjugés intégrés.
Cet espace ne prétend pas être un lieu thérapeutique ni médical (faute d’outils, de compétences et d’énergie) mais un lieu de soutien et de bienveillance.
Sur ces bases, vous êtes les bienvenu.e.s.
Un goûter vegan partagé est proposé chaque samedi vers 16h00.
Venez avec vos idées, l’espace est grand et donne la possibilité de proposer des ateliers, projections et discussions…
Un jardin collectif est aussi en cours.
A bientôt.
Des occupant.e.s.
Nous rejoindre : A environ 10 km de la ZAD de Notre Dame des Landes.
– A partir du centre bourg de Fay de Bretagne, suivre la direction Le Temple de Bretagne / CHRS Le Val,
– A environ 1,5 km du bourg, après le rond point au petit moulin, prendre la 2 e route à droite, direction Malville / CHRS Le Val
– Tout droit sur 2,5 km. Conteneurs poubelles sur la gauche. Le CHRS est tout de suite après, sur la gauche (avant le grand virage vers la droite).
Nous contacter :
Un mail : squatelechrs(at)riseup.net
Nous sommes également à la recherche de matériel : APPEL AUX DONS
Outillage : rabot plane, ciseaux à bois, pinceaux, peinture, coupe boulons, coffret à douilles, clé anglaise, poste à souder, compresseur, groupe électrogène, visseuse-dévisseuse, Dremel, perceuse à percussion sans fil, visserie, aimants néodyme 60kg, fenêtres, pince monseigneur, multiprises, câbles électriques, pièces de plomberie…
Jardinage : faucilles, serpes, serpettes, crocs, arrosoirs, sciure …
Puériculture : poussette canne, baignoire/bassine, biberons, goupillons, thermomètre, chaise haute, vêtements/chaussures, jouets, livres …
Ameublement : matelas (10), tatamis/tapis de sol, tables et chaises, meubles de rangement (armoires, étagères, commodes …), lampes, couvertures, oreillers, draps...
On peut encore croire au père noël, sait-on jamais ?!
Le Père Noël il est d’accord pour donner un coup de pied au cul aux « racistes, sexistes, masculinistes, transphobes, homophobes, lesbophobes et validistes ». Pour ça, ok.
Mais le Père Noël, il n’est content que s’il s’en met plein les fouilles, et pour ça il a besoin de l’oppression de classe, de la bourgeoisie, de l’exploitation capitaliste.
Et tu peux être sûr-e que le Père Noël il ne transigera pas là-dessus. C’est pas négociable.
Alors les luttes politiques anti-« domination », OUI, un grand oui, toujours oui, mais bordel de merde, pas sans une véritable intersectionnalité, pas sans la prise en compte des critères de CLASSE, de nos rapports à l’exploitation, à la propriété et à la production.
Eh non, la lutte révolutionnaire, ce n’est pas juste un trombinoscope du genre jeu de « Qui est-ce ? » pour deviner qui est le plus identitairement oppressé et qui a le swag le plus enjaillant en étant le moins privilégié-e possible (de la politique de la misère à la misère de la politique…).
Les rapports sociaux d’exploitation et de domination ne se combattent pas sans prendre en compte le rôle de l’État et du capitalisme dans tout ce merdier.
À bon entendeur-e,
ce qui compte c’est pas notre identité, aussi « sociale et politique » soit-elle (à force ça pue l’essentialisme identitaire tout ça…), ce qui compte ce n’est pas non plus nos laïus et nos leçons de morale plus ou moins bien apprises, ce qui compte c’est nos ACTES, pour quoi et contre quoi on lutte.
C’est quand même un drôle de paradoxe que les néo-antiracistes « politiques et matérialistes » se retrouvent à passer leur temps à faire ce qu’ils reprochaient aux « antiracistes moraux »: faire la morale sans arrêt aux uns et aux autres pour les faire culpabiliser parce qu’ils ont le sexe/genre, la couleur de peau, l’orientation sexuelle, etc. de la domination.
Mais tout ça c’est des conneries.
Là vous parlez comme dans un jeu de cartes où il faudrait cumuler les bons points pour être le plus cool possible.
C’est le degré zéro de l’analyse politique des rapports de domination.
L’intersectionnalité c’est autre autre chose. C’est par exemple la prise en compte des différentes oppressions pour lutter ensemble sans écraser celles et ceux pour qui c’est plus compliqué de s’affirmer, en laissant pleinement la place aux luttes dites minoritaires.
Mais c’est sûrement pas la simple recherche de qui va cumuler le plus de mauvais points de par son « identité », surtout quand ça se fait indépendamment des idées et des actes des un-e-s et des autres.
Essentialistes, hors de nos vies !
Pas compris … Y avait pas un squat transpédégouine là ? Fayradise ça existe plus ? Zont été expulséEs ?
Cet espace ne prétend pas être un lieu thérapeutique ni médical (faute d’outils, de compétences et d’énergie) mais un lieu de soutien et de bienveillance.
Tiens un peu de modestie …Pas mal …
C’est pas le cas de l’auteur du commentaire qui ne semble pas être un cadeau !