Suite dans l’affaire du matraquage à du chaffaut
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AntifascismeContrôle socialResistancesLieux :
NantesAlors que ouest france reste trés vague sur ces arrestations, presse océan nous « révèle » que ces 4 individus seraient fort probablement membres du GUD et seraient actuellement en train de passer aux aveux!
OF fait encore la fine bouche pour dénoncer les agressions qui sont trés graves perpétrées par des fafs, alors que ce torchon pleure en continu sur le pauvre sort de quelques vitrines, ils pourraient au moins attendre que MLepen soit au pouvoir officiellement pour collaborer…!
Le combat sera encore long pour Erwan et Steven qui ont fait les frais de l’air du temps fascisant à Nantes comme ailleurs car des arrestations ne font pas de juste condamnation. Ça permet juste de légitimer une police omniprésente et harceleuse… On verra bien si la police a « fait si bien sont travail » et si ils vont pas s’en tirer par un vis de forme ou autre connerie cher aux fafs français!
Nous vous soutenons dans votre démarche de justice, malgré que nous ne nous réjouissons pas qu’il faille en passer par là!!! Et que nos espoires d’annihiler le fascisme sous toutes ses formes, ne passeront pas par la justice française trop conplaisante face à ses sbirs…
SOLIDARITÉ ANTIFASCISTE!
En effet faut pas trop en attendre de la justice et de la police… Même si les faits sont moins grave en terme de blessure, il suffit de se référer aux agressions racistes qui se sont produites dans le même temps sur Angers de la part de 3 individus dont le fils de Pascal Gannat, chef de file régional du Front national, alors que deux jours auparavent il avait été arrêté pour les même faits. La justice ne se presse pas trop et ne les convoque que le 28 juin prochain histoire qu’il puisse bien se défendre en dandi qu’il est ….!
info lu sur https://fdebranche.com/2017/06/01/sous-race-vive-la-race-blanche-2-jours-apres-une-condamnation-le-fils-dun-cadre-fn-agresse-un-jeune-noir/
qui reprend l’info de « Le Courrier de l’Ouest »
PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX !!
« Quatre membres du GUD soupçonnés d’avoir passé à tabac deux jeunes nantais le soir de l’élection présidentielle »
/…/ Le procureur de la République de Nantes Pierre Sennés requiert le placement en détention provisoire des quatre hommes suspectés d’avoir agressé Erwan et Steven la nuit du second tour de l’élection présidentielle (7 au 8 mai 2017) à Nantes
/…/ une ouverture d’information judiciaire est sur le point d’être ouverte pour « violences en réunion susceptibles d’entraîner une infirmité permanente », un crime qui peut entraîner jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle; ainsi que pour « violences aggravées », un délit passible de 5 ans de prison.
Les 4 suspects ont 19, 21 et 28 ans. Trois d’entre eux sont membres du mouvement d’extrême-droite le GUD (Groupe Union Défense). Le quatrième se dit simple sympathisant du GUD.
Ils sont passés aux aveux
Trois des suspects reconnaissent avoir porté des coups, le quatrième dit ne pas avoir participé mais reconnait sa présence lors de l’agression. L’enquête a été menée par la brigade criminelle de la sûreté départementale de Nantes. »
On nottera que malgré la gravité des faits et l’acharnement et le fait de s’en être pris à deux jeunes, la notion de volonté de donner la mort n’est pas évoquée !
Depuis le début cette agression est dépolitisée et il y a fort à craindre que cela continue…
Le groupe Automedias 44 avait fait un article sur l’agression, mais aussi le contexte politique local :
https://nantes.indymedia.org/articles/37720
Selon presse océan, les 4 fascistes ont été placés en détention provisoire.
« Les inégalités devant la justice sont souvent dénoncées sous la forme du sarcasme : si X avait été pauvre, ou noir, ou habitant d’un quartier défavorisé, il serait déjà en prison ! Mais la question moins souvent posée est de savoir s’il serait réellement souhaitable qu’il le soit. (…) dans le contexte de reflux des espoirs militants de transformation sociale d’ensemble, la critique des crimes et délits impunis et celle du traitement judiciaire des personnes condamnées se sont structurées dans des espaces militants relativement autonomes. Cette autonomisation a favorisé la formulation de revendications spécifiques, pour partie centrées sur des demandes d’extension de l’action de la justice. De telles revendications n’ont pas souvent soulevé de controverse sur leur usage des outils répressifs, si ce n’est venue du camp réactionnaire lui-même qui, sans crainte de la contradiction avec ses propres propositions judiciaires, dénonce les tendances répressives supposées des mouvements contestataires. »
https://lundi.am/Violence-de-la-repression-ou-injustice-de-l-impunite
Ni fachos, ni prison !