Football contre flashball – vive le foot populaire !
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Catégorie : Local
Thèmes : Anti-répressionArt/cultureLoi travail 2016Luttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMouvementRépressionResistances
Lieux : Rennes
Après des mois de lutte contre la loi travail et son monde, il n’a pas fallu attendre beaucoup de temps pour subir de nombreuses inculpations et condamnations parmi nos camarades (prison ferme, sursis, contrôles judiciaires par dizaines, TIG, etc.). Nous ne sommes pas en reste non de toutes les procédures administratives d’interdiction de « paraitre » donc de manifester, sous le joug de l’ »état d’urgence ». Comme si, l’état sous sa forme purement policière avait désormais assumé de se passer d’une justice déjà rompue à la justice de classe.
L’euro de foot est devenu un exercice de maintien de l’ordre, de même qu’aujourd’hui une manif est géré comme une fan zone. Pour nous, rien ne semblait plus nécessaire que d’arracher cette actualité au commun que la lutte de ces derniers mois a ouvert.
On ne satisfait pas d’un « football d’exception » ni d’un « euro d’urgence ».
Une soixantaine de joueurs, une petite centaine de personnes au total ont, le temps d’un samedi de juillet, participé à un tournoi de foot populaire. L’idée était à la fois de donner une suite sportive aux derniers mois de luttes et de se retrouver. Une bouffe, une table de presse et une tombola étaient aussi prévues. Les gagnants du jour ont pu repartir avec un kit de défense, devenu nécessaire en manif. Aussi, toutes les mailles glanées seront filées aux inculpés du mouvement social.
Félicitations au équipes présentes, FDV Racing Club, Bofoakwa, Ballon Insurgé, Benzemamaz & the Papaz, Cotorep, Durruteam, Grabuge FC, Cofrap, Nuit Debout Laval FC, les Korrigans, Mousse Expansive et l’Amicale Coupiste, et un grand merci à ceux venus de loin !
Pour un football populaire, offensif, déterminé et inventif, à bientôt dans nos rues !
De la lutte contre la loi travail à et son monde à finalement une défense militante du foot (avec un texte et une proclamation et tout!). J’espère franchement que non vous n’envahirez pas nos manifs à touTES avec le foot comme les cours de récréation de ce pays sont entièrement occupées par les garçons déjà. Et ce serait bien qu’existe une démarche inclusive aussi dans la solidarité contre la répression, pas seulement en mettant des E, ou en invitant tout le monde, mais en promouvant des actions pour lesquelles on ne se sent pas exclues d’emblée ( à moins de ne vouloir absolument pas voir qu’il existe un système patriarcal, duquel le foot participe). Je ne comprends absolument pas ce besoin de défendre le football, en a-t-il besoin? Populaire? Comme un truc où il y aurait tout le monde, les prolos, les bourgeois, les chefs d’Etat? Mais pas d’égalité hommes-femmes? Déjà, organiser votre truc, OK, mais faire un communiqué? Dans lequel le mouvement et sa répression (qui va être vaincue par le foot populaire)semblent passer au second plan, ou mis au même niveau que le foot? Bon, décidément non, je ne comprends pas, et franchement ça me désespère. Tant qu’il y aura du foot, il y aura des assemblées féministes non-mixtes!
Bon ben je retourne jouer à l’élastique (ou aux boules, c’est moins fatigant).
Non seulement je suis d’accord avec Tantquilyauradufoot sur le sens du mot « populaire », mais en plus je remercie les Gentils Organisateurs de me rappeler le bon vieux temps des cours de récré où au moment de me choisir (en dernier) j’avais le droit à « ouais, ok on le prend, mais vous nous donnez deux points d’avance ». C’est typiquement le genre de souvenir heureux qu’on a envie de se remémorer dans un mouvement social.
Je viens de lire les commentaires précédents… Et alors soit vous avez une compréhension biaisée de cet évènement, soit vous prenez un malin plaisir à écrire une succession d’arguments tout-fait de votre couteau suisse du miltant pur et parfatit. Sûrement un peu des deux.
Outre la non-féminisation du texte (pour un seul mot d’ailleurs), qui n’est pas opérée… »l’inclusion » semble se limiter pour beaucoup à une pratique rigoriste d’une grammaire façon novlangue, avec une police de la grammaire au taquet. Heureusement, camarades, les luttes féministes ne se limitent pas à ça. Et je pense que ce tournoi au beaucoup plus oeuvré de pratiques égalitaristes que beaucoup de textes de posture, aussi féminisées/inclusifs (inclusifs pour qui d’ailleurs ?).
Bref, passons là-desssus, les meufs qui ont fair partie de l’orga vous remercients de les prendre pour des soumises anti-féministes. Ce doit être la fameuse soloidarité.
Pour ce qui est du mot « populaire »…alors là je ne vois pas. Populaire veut dire « pour tous, prolos, bourgeois, chefs d’états…et pourquoi ne pas ajouter flics, fafs et patrons ? Vous avez une définition du mot populaire qui semble juste trahir une fois de plus votre méconnaissance du ce qui est populaire, à savoir que ce foot a été organisé, joué par nous, notre classe, ceux d’en bas, ceux qui décident de s’organiser et de prendre nos vies en mains, et oui même le foot que la Capital nous a arraché. Le prolétariat vous remercie.
Les gens qui y étaient n’ont pas ce discours, bizarre. On a vu, revu, rencontré des camarades, en mangeant un bout, en discutant de nos problèmes de répression, en lisant un guide juridique. Je n’ai pas vu de gens insultés, laissés sur le bord, moqués. La mythologie du sport à l’école est tenace, et désolé, nous n’avons plus 10 ans et ne sommes plus dans une cour de récré.
Et le texte ne parle pas assez de la loi et du mouvement ? Sérieusement, ça fait 4 mois qu’on est blessés, emprisonnés, judiciarisé, en contrôle judiciaire, interdits de manifs. Que l’on pratique tous ensemble manifs, émeutes, blocages, soirées, rencontres. Ce moment de foot, posé était une façon de se retrouver dans un autre environnement. Wouha on a besoin de se poser et de faire des thunes pour les inculpés, oui ! Les inculpés qui ont reçu des centaines d’euros de cette journée vous saluent également.
On se croise en manif, dans la rue, sur les blocages, avec les syndiqués, les non-syndiqués, tous ensemble. Votre discours semble juste être un manque évident de respect pour nos inculpés, notre classe, les meufs qui ont organisé cette évènement, un manque odieux de conséquence politique, de réflexion stratégique. Mais après tout ça, je me demande juste si vous êtes dans le mouvement, en fait ?
Une meuf et un mec qui ont participé et joué au foot ce jour-là et qui sont blessés par cette logorrhée.
Salutations révolutionnaires.
Houlà. Votre réponse est tellement foisonnante, et regorge tellement d’arguments de registres différents qu’on ne sait par quel bout la prendre.
Je vais quand même m’y essayer, et désolé par avance si ma réponse n’a pas la rigueur de la vôtre.
Il faut un certain aplomb pour traiter des inconnus de bourgeois dès le choix du pseudonyme par lequel on signe une réponse. Mais certes, à vous lire, je ne suis pas certain que les mots « bourgeois » et « prolétaires » ont en fait bien le sens que je leur prêtais jusqu’à présent. Ainsi, quand vous reprenez la définition « populaire » de Cordeàsauter « prolos, bourgeois, chefs d’états… » pour y aller de votre petit sarcasme « et pourquoi ne pas ajouter flics, fafs et patrons », je suis tout esbaudit. Tel que je concevais le terme « bourgeois », il désignait avant tout les « patrons »; mais évidemment, votre re-définition en fait un synonyme de « contradicteur », ce qui est tout-à-fait autre chose, et relève d’une haute idée de (comment dites-vous déjà? Ah! oui) de « conséquence politique, de réflexion stratégique ». Et ça a le mérite de pouvoir parler de « notre classe » dans un milieu gauchiste qui, avec une vision plus marxiste, plus passéiste sans doute, du concept de classe, relèverait bien plus de la bourgeoisie que du prolétariat. D’autre part, et puisqu’on en est à discuter de votre complément à la liste de Cordeàsauter, la dernière fois que j’y suis allé voir, les fafs n’avaient que le mot « populaire » à la bouche. Donc, oui, pourquoi pas fafs, effectivement. Je suis sûr que Codeàsauter vous sait gré d’avoir complété sa liste.
Enfin bon du coup, quand vous dites « Pour ce qui est du mot « populaire »…alors là je ne vois pas », effectivement il faut bien que quelqu’un ne voit pas, nous, ou vous, ça je sais pas, mais quelqu’un.
Je suis aussi ébloui par votre argument « Les gens qui y étaient n’ont pas ce discours, bizarre ». Vous voulez dire que, de tous les gens qui ont participé à votre petit tournoi, aucun n’était critique face au foot? C’est fou. Bon, moi personnellement, je me disais, c’est plus du côté des gens qui n’y étaient pas, à ce tournoi, qu’on aurait des chances de trouver des bizarreries, comme par exemple des gens qui n’aiment pas le foot, ou pire, qui voient autre chose dans le foot qu’une tradition euh… « populaire » récupérée par le Capital (et, effectivement, il vous faut un mot aussi large que « populaire » pour parler d’une tradition originellement issue de la gentry anglaise et en faire une tradition spécifiquement prolétaire). Mais bon, évidemment, je ne peux que m’incliner: si AUCUNE des personnes présentes au tournoi ne s’est senti insultée, c’est que personne ne le peut. D’aucuns pourrait certes y voir la simple expression d’un entre-soi militant qui passe son temps à s’auto-valider (à ce sujet, je renvoie à l’odieux article de Mignon Chaton https://mignonchatonblog.wordpress.com/2016/07/12/un-antiracisme-anarchiste/ ), mais non, personne sur place n’a été heurté, ce qui vous permet de renvoyer un vécu que je partage quand même avec pas mal de monde à de la « mythologie ». Et alors, c’est marrant de parler de mythologie dans ce contexte, parce qu’un esprit plus taquin que le mien pourrait être tenté de vous renvoyer à tout ce que votre texte charrie de mythologie militante; à commencer par la métonymie qui vous permet de désigner tout un mouvement social qui a mis des milliers de personnes dans la rue (dont pas mal de prolétaires qui, travaillant, n’ont certes pas eu une conséquence politique à la hauteur du militant moyen, participant à tout, tout le temps, partout), par une poignée de zozos qui s’imaginent que pour faire prolétaire il faut aimer le foot. Parce que dans ma mémoire de manifestant, et puisque vous argumentez en nous renvoyant à la violence policière que vous avez subi en manif, je n’ai pas souvenir que les lacrymos, matraques, balles de « défense » et inculpations tombaient seulement sur les amateurs du ballon rond. Mais vous savez ce que c’est, la mémoire est une chose fragile, et je ne suis plus tout jeune (du coup forcément, je suis pas dans le mouv’; bon par contre, ça me permet d’être dans le mouvement depuis longtemps – et au passage, je vous sais gré de me permettre de jouer au vieux con, la jeunesse en manif était plus large que l’habituel entre-soi militant, et globalement bien plus sympathique et cohérente à mes yeux que ledit entre-soi, j’étais un peu frustré; donc du coup, pour la suite, vous êtes autonome, hein, je vous laisse imaginer: expérience, recul, etc. Parce que bon, le discours chougneur du militant à qui on casse son jouet, c’est pas une nouveauté).
Sur ce, je vous retiens pas plus longtemps, il fait beau, c’est l’été, mon coeur est tout amour.
Bisous.
Mr. Deuxpointsdavance
Je ne sais plus quoi faire de ma corde à sauter, continuer à jouer sur les bords, m’entraîner à la boxe ou aller me pendre…
Je comprends que vous n’ayez entendu aucune critique, puisque lorsque j’en formule une, je me vois (et si c’est hallucinant, c’est hélas tellement habituel) remise directement à ma place : je suis à la fois une bourgeoise et une traitre à la cause. Il est donc tout à fait compréhensible que vous n’ayez pas du tout rencontré de discours critiques venant de féministes parce que l’on sait à quoi on s’expose (c’est un premier grand classique).
Un autre classique normalement admis autour des pensées anarchistes, libertaires, communistes, féministes, c’est quand même la critique du sport, et notamment du foot, alors je suis moi-même très surprise de vous voir halluciné parce qu’on critique le foot sur indymédia, car si je ne peux pas le faire là, je ne vois pas bien où je vais en avoir (encore)le droit.
Concernant la pureté, j’aimerais bien comprendre de quoi vous parlez (critiquer le foot, c’est être pur?), et concernant la féminisation, mon commentaire en était justement une critique. Je parlais au contraire d’organiser des activités inclusives, de qui, me dites-vous? Et bien, je crois des femmes, c’est de là que mon propos partait. Vous me rétorquez qu’il y avait des femmes dans l’organisation, mais il y a des femmes partout!Heureusement que ça n’empêche pas la critique, et je comprends très bien qu’elles participent à des tas d’évènements qui ne sont pas reconnus pour leur égalité, puisqu’en fait le patriarcat c’est partout!
Ah mais j’oubliais, pas chez vous! Une fois qu’on a passé la porte merveilleuse des militants, on ouvre le paradis des bisounours où personne n’est insulté, ni moqué. Comme vous êtes gentils, les rapports hommes/femmes n’existent plus chez vous! Ce n’est hélas pas seulement une question d’être insulté et moqué (ou d’être gentils), mais de rapports réels, qui commencent en effet dans la cour de récréation, et la relégation des petites filles, le rapport au sport, à la violence forment des générations de petites filles de manière tout-à-fait matérielle et pas du tout mythologique. Et cette ségrégation perdure dans le monde du travail (incluant le travail domestique), où nos corps sont employés à s’occuper des autres (enfants, anciens…)et non à se mesurer entre eux. Mais si les militants ont réussi à faire que le confort face au ballon rond soit exactement égal selon le genre, alors que ce n’est le cas nulle part ailleurs, je dis bravo, prêtez-nous votre baguette magique!
Au passage, je vous remercie d’illustrer un autre grand classique : monter les femmes les unes contre les autres (et je relève quand même que, dans le genre transparent, votre texte est à la première personne jusqu’à ce qu’il se transforme soudainement, pourquoi?). Il ne s’agit aucunement de critiquer les femmes participant à l’organisation, mais de souligner qu’effectivement le choix d’un tournoi de foot, dans la société dans laquelle nous vivons, n’est peut-être pas très judicieux stratégiquement pour qu’elles aient envie de participer (d’où, par exemple, ma référence à la pétanque). Si par contre elles sont d’accord avec le fait que de formuler cette critique autorise à m’insulter (bourgeoise, traitre à la cause), alors là il y a effectivement un problème de féminisme et de solidarité.
Je participe à de nombreux évènements sexistes, personnellement, c’est juste impossible autrement vu que le sexisme est partout, heureusement que je peux continuer à postuler que ce n’est pas une fatalité. D’où encore mon incompréhension de ce que vous dites sur la pureté, n’est-ce pas plutôt vous qui pensez pouvoir organiser des évènements purs de toutes les contradictions capitalistes et de genre? (ainsi le foot existerait comme un bel idéal pur qu’il suffirait de retirer des mains des méchants capitalistes qui l’ont volé? Il n’est à aucun moment construit dans et par certains rapports sociaux et systèmes d’exploitation?)
En ce qui concerne la participation au mouvement, je ne répondrai même pas à cet encore grand classique de remise en cause des engagements d’une personne dès qu’elle vous remet en question. En revanche, il y avait beaucoup de femmes dans ce mouvement, dont certaines ont d’ailleurs témoigné de la double peine d’être une femme et de subir en plus la violence des camarades. Oui, nous avons subi la violence policière, et beaucoup de femmes subissent les violences, les viols, la mort, au quotidien. D’accord un tournoi de foot, c’est pas si grave, mais il existe un continuum dans la séparation sexuée et les violences. Celles-ci ne sont pas un accident, mais constitutives de ce système. On pourrait donc faire un effort pour que les évènements et les discours qui les entourent le prennent en compte.
Enfin, bon, pour une formation féministe de base, je vous laisse la faire tout seul, ce n’est pas de ma responsabilité à moi toute seule non plus.
Mais oui, je suis choquée qu’en 2016, alors que plein de jeunes se disent féministes, vous soyez halluciné par une critique somme toute assez classique, que des générations de militantes ont essayé de faire passer, en recommençant à chaque génération, et on nous dit que les choses ont changé…Je ne suis par contre pas du tout « hallucinée » de votre réponse, qui est tellement classique.
Jusqu’à terminer en vous disant blessé (cette fois au pluriel), encore un grand classique, je vous parle d’exclusion liée à un système, vous faites semblant de ne pas comprendre, et c’est vous qui finalement êtes blessé (quelques camarades appelleraient ça des male tears), et me demandez de vous comprendre après m’avoir insultée et remise en question à grand renfort de martyrologie (on a toutes la notre, c’est un peu abuser, donc).
Enfin, bref, à la base je voulais juste dire que je me sentais exclue par le football et que je ne souhaitais pas qu’il envahisse les rues comme les cours de récré, aussi pour signifier qu’on pouvait quand même penser autre chose que ce que vous pensez du football, d’une part, et qu’on peut demander à ce qu’il ne prenne pas toute la place dans un mouvement,car oui ça m’empêche moi de participer à des évènements, et j’ai donc supposé que ça pouvait être aussi le cas pour des copines moins « grande-gueule » (encore que, pas suicidaire non plus, heureusement que je l’ai seulement ouverte en commentaire) et on dirait que c’est compliqué… Car stratégiquement, politiquement, je ne pense pas qu’on puisse venir à bout de ce système (capitaliste) sans abolir la ségrégation sexuelle, et que si les révolutions possibles ne prennent pas en charge cette abolition, elles sont vouées à l’échec.
Tout ça ne me semblait pourtant ni très nouveau ni très radical.
A bientôt dans nos rues, plutôt face aux flics que derrière un ballon!
Moi aussi j’étais un peu surpris de voire cet évènement. M’enfin l’euro tout ça, ptet c’était pour faire un pied de nez je me suis dit. J’ai aussi l’impression qu’il y a de plus en plus de supporters dans les milieux, ce qui amène pas mal de problématique, notamment au niveau du reforcement des logiques identitaires, pour ne citer que ça.
Dans tous les cas, je vois pas le problème de faire une critique du sport, ça aurait même rajouté une dimension intéressante à l’évènement. Mais d’en venir à défendre le foot comme ça… Le capital a rien arraché, c’est son fonctionnement de récupérer ce qui est récupérable, et la logique interne du foot en fait un outil parfait (concurrence, logique identitaire, sexisme,…). La question est toujours de trouver les ruptures qui rendent une pratique irrécupérable justement. Ca aurait pu être pas mal pour « donner une suite sportive » de choisir un sport coopératif.
Parce que, oui, foot populaire ça veut dire quelquechose et cet évènement rentre dans cette culture, voici un peu de ressources pour les détracteurs du football :
– https://onclefredo.wordpress.com/2016/07/30/le-kop-danfield-road-vie-et-mort-dune-tribune-populaire/
– https://soundcloud.com/cafepolitique17/mfc1871
Amicalement.