Tout d’abord quelques mots sur le film. Sans être spécialiste des religions, les “erreurs” sont critiquables. Divers articles l’expliquent, je vous y renvoie. Je me bornerai à souligner que la réalisation (confiée à Mel Gibson), fait que le film dénonce clairement les frénétiques Juifs comme seuls responsables de la mort de Jésus, alors que ce dernier a été exécuté par les Romains comme un vulgaire perturbateur. On voit notamment, dans toutes les scènes d’atrocité (flagellation etc.) les grands prêtres juifs alors qu’une présence

aussi

omnisciente est un mensonge historique, comme si ces derniers jouissaient de voir Jésus souffrir au maximum. Au sortir du film, on a aussi l’impression que Ponce Pilate, le doux Ponce Pilate (c’était en fait quelqu’un de cruel) s’est toujours fait l’avocat de Jésus et que, victime des Grands Prêtres Juifs et du peuple lobotomisé, il ne l’a fait crucifier qu’à cause de leur avidité sanguinaire. Cependant, le film n’a pas non plus l’antisémitisme que certains Juifs extrémistes, toujours prêts à jouer la victimisation, ont pu lui prêter.

Quelques mots sur Jésus. Je fonderai principalement mes connaissances sur un livre que j’ai lu, il y a un peu moins d’un an, Jésus le Rebelle de Charles V. Brokor (Guy Tredaniel Éditeur) et Jésus contre Jésus de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur (Éditions du Seuil) que je suis en train de lire. Tout d’abord, on ne peut être certain de la véracité de l’existence de Jésus.

« Christos »

,

« chrestus »

etc. a droit à quelques mentions chez des non-chrétiens de l’époque. Cependant, cela n’est jamais accolé à Jésus. Or

christ

, un nom commun signifie

messie

(racine grecque pour l’un et latine pour l’autre) et

Jésus

est un prénom. Jésus et Christ peuvent donc former deux personnes distinctes, les « christs » mentionnés pouvant de surcroît être divers prophètes sans véritable lien.

Il n’y a donc

aucun

texte non-évangélique qui ne mentionne Jésus

. On parle souvent de Jésus de Nazareth, patelin qui n’a apparemment pas existé à l’époque (et les cartes des provinces romaines étaient très précises), probable mauvaise traduction de Jésus le nazaréen, nom donné aux gens très religieux. Bien que supprimé un temps en France par les années révolutionnaires, nous utilisons actuellement le calendrier qui démarre à l’an 0, année de naissance de Notre Seigneur, avec un décalage de 754 ans avec l’ancien romain. En fonction des très nombreuses recherches historiques relatives à la Bible, le Rédempteur de nos péchés serait en fait né entre 12 a.n.è. et +6. Avec l’étude des anciens calendriers lunaires, la plupart des historiens proposent divers jours de naissance possibles pour le Yeshoua en question : 6 janvier, 19 ou 20 avril, 28 mars ou 29 mai (le premier, fêté en Orient jusqu’au IVe siècle, étant le moins douteux). En fait, ce sont les institutions religieuses qui l’ont fait naître un 25 décembre, au IVe siècle, ce qui était une excellente tactique prosélyte car cela se substituait au grand rite païen de Mithra. Changer la date de naissance pour des questions politiques, une des preuves de la divine dévotion au messie par la bureaucratie religieuse…

Il a existé de nombreux évangiles. Le nombre gênant la propagation religieuse, les institutions garderont finalement au IVe siècle les 4 les plus en vogue : selon Marc, Matthieu, Luc et Jean. Les autres évangiles seront hérétiques : ce sont les évangiles « apocryphes ». Les évangiles gardés (les « canoniques ») ont été écrits entre 30 et 60 ans environ après la mort de Jésus. Écrits par des prosélytes zélés qui ne l’ont jamais rencontré, sur diverses légendes, des ouï-dire et des faits métaphysiques sur lesquels fantasmaient les peuples de l’époque (guérison de la lèpre par simple toucher, marche sur l’eau, multiplication du pain etc.). Ils sont truffés de contradictions entre eux, voire même en eux

(1)

. Pas génial pour des écritures dites divines, écrits sous l’influence du Saint-Esprit. Tout historien honnête admet que les Évangiles ont une valeur historique proche du néant.

Diverses théories existent sur Jésus depuis son inexistence jusqu’à la croyance béate en les Évangiles

(2)

. Tenons nous-en aux faits. Le monde juif de l’époque est divisé en quatre sectes : les Sadducéens (favorables aux Grands Prêtres et copinant avec les colons romains), les Pharisiens, les Zélotes (détestant les Romains) et les Esséniens. Les révoltes des sectes patriotes sont fréquentes. Certaines vivent dans une attente messianique, c’est-à-dire d’un sauveur venu les libérer de l’emprise romaine. Jésus (s’il a existé) est

probablement

l’un de ces leaderships qui prône l’insubordination face aux occupants des Terres du Peuple élu (« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22,21) dit-il à propos du payement de l’impôt). Il est dès lors crucifié par Rome, comme un vulgaire perturbateur : il en a existé bien d’autres. C’est après une soi-disant Ascension (le mec – ou son âme ? – s’est littéralement envolée vers le Ciel ouââh !) que l’on croit qu’il est fils de Dieu, né d’une vierge engrossée par l’Esprit Saint

(3)

. Par la suite, les premiers-chrétiens sont persécutés par Rome. Puis une grande partie de la Plèbe, ébahie par ces martyrs et en quête de salut personnel, se convertit au “christianisme”, religion de surcroît proche du pauvre. Ce n’est qu’en 313 que la persécution se calme avec la lettre de tolérance de Constantin. En 394, sous Théodose, la “religion” chrétienne devient la religion officielle de l’Empire, commençant à passer à un christianisme politique et intolérant. Vous remarquerez que je mets “religion chrétienne” entre guillemets car Jésus, juif patriote, n’a jamais fondé de nouvelle religion (« Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi [juive, la Torah] » Mt 5,17

(4)

) pas plus qu’il n’a instauré de quelconques sacrements (l’Église catholique, experte en la matière, arrive pourtant à en reconnaître sept : baptême, eucharistie, confirmation, réconciliation, onction des malades, ordre, mariage).

Je pourrai encore continuer longtemps sur la grosse faiblesse des pseudo-vérités et les contradictions évangéliques dont nous abreuve l’Église catholique ou parler de ses efforts pour faire disparaître les textes anciens contre-disant SA vérité (le mystère des Templiers pourrait d’ailleurs y être lié…). Voilà donc pour les origines du “christianisme”. Je vous passe ensuite tous les morts au nom du message d’Amour et de Compassion du Sauveur de l’Humanité que ce soient les croisades, les répressions des hérésies et autres bûchers pour les sorcières, les téméraires scientifiques et subversifs du genre.

Ce que je voulais dans cet article, ce n’est pas viser spécialement la religion chrétienne dont on a vu les prodigieux fondements théologiques mais bien toutes les religions. Depuis un certain temps, les communautarismes renaissent, les intégrismes réactionnaires repartent, les guerres de religions s’intensifient et pas seulement au Proche-Orient. Les uns justifient le colonialisme et l’assassinat d’enfants qui jettent des pierres, au nom du « Peuple Élu », les autres tuent des médecins pratiquant l’IVG ou immolent des homosexuel(le)s et les derniers se font sauter aux explosifs au nom d’Allah, convaincus de rejoindre 60 vierges. Et ce, pour ne parler que des religions monothéistes majoritaires de notre société en faisant impasse par exemple sur les extrémistes hindous qui assassinent par milliers au Cachemire. Bien évidemment, tous les Juifs ne sont pas ultra-orthodoxes comme celui qui a tué Itzhak Rabin en 1995, tous les catholiques n’entonnent pas les « pédés au bûcher », nostalgiques de l’Inquisition, dans les manifs anti-pacs, comme tous les musulmans ne sont pas des terroristes. De plus en plus, les jeunes juifs israéliens deviennent athées, s’opposent au colonialisme et développent des cultures alternatives ; des chrétiens font leur autocritique et des prêtres refusent le célibat ; dans le monde musulman, la jeunesse algérienne cherche à oublier les années de guerre, les Marocains descendent dans la rue par milliers après les attentats de Casablanca du 16 mai 2003, et de timides réformes se font (récemment au Maroc, droit de la femme à refuser la polygamie par exemple).

Cependant, toutes ces avancées sociales se font contre les religions. Comme l’ironisait Helge Krog (1889-1962), « l’église accepte le progrès partout où elle ne peut plus l’empêcher ». Si certains religieux ont accepté voire encourager ce genre de réformes, cela n’a été que pour éviter la perte de fidèles. Le concile Vatican II, de 1962 à 1965, censé être une « adaptation » de l’Église à notre temps, était dans ce sens (relativisons tout de même ce “progressisme” de l’Église : fin de la messe en latin, le prêtre est en face de l’assemblée et plus de dos, l’antisémitisme n’a plus de fondements théologiques etc.). Ces “reûformes”, dont le progressisme paraît franchement ridicule, sont pourtant dénoncées et refusées par les intégristes tel le père de Mel Gibson qui y voit « un complot des Juifs et des Francs-Maçons ». Au Maroc, les réformes qui nous paraissent bien faibles en France sont radicalement refusées par les intégristes musulmans, qui veulent se protéger de la « menace féministe de l’Occident ».

Que toutes les religions aient leur part de fanatisme, je ne vous apprends rien. Je veux simplement attirer l’attention sur le poids politique et la dimension que ces intégrismes commencent à prendre. Beaucoup d’entre nous, élevés sans religion ou dans la religion chrétienne de façon libérale, faisant du caté’ en se marrant ou allant aux scouts catho’ avec les potes, se croient totalement protégés de ces intégrismes. Peu de filles idolâtrons leur virginité avant le mariage et peu de garçons écouteront les stupides déclarations d’un pape croulant qui refuse le préservatif. Et pourtant. Ce qui se passe par exemple aux États-Unis est très préoccupant. Les puritains, ces protestants intégristes, commencent à prendre un poids politique critique. L’administration Bush (les « faucons ») est issue de cette branche traditionaliste radicale. Cela se traduit tout d’abord par une politique ultrasécuritaire tant intérieure qu’extérieure. Intérieure par l’idéologie de la tolérance zéro (« oeil pour oeil, dent pour dent »), des emprisonnements massifs (plus de 2 millions de prisonniers sur 300 millions d’habitants), une peine de mort de plus en plus appliquée, une répression aveugle et criminelle des drogues (plutôt que les soins), des médias sous la férule des lobbies religieux. Extérieure par des interventions militaires de plus en plus fréquentes, depuis les répressions de la culture (millénaire) de la coca en Amérique Latine qui déstabilisent énormément le continent jusqu’aux interventions en Afghanistan ou Irak (et l’expression de « croisade du Bien contre le Mal » a une forte connotation religieuse et historique). Ce puritanisme est aussi sociétal. La désinformation que font les religieux sur le préservatif (« il est inutile car il ne protège rien ») est criminelle. Des écoles américaines enseignent le créationnisme

(5)

(la Terre a 6.000 ans, Dieu a créé chaque espèce distinctement en 6 jours) avec même valeur que la théorie de l’évolution de Darwin. Une loi va restreindre le direct après l’affaire Janet Jackson qui avait laissé entrevoir un bout de mamelon (restriction qui pourra aussi éviter que des gens comme Michael Moore ne critiquent imprévisiblement Bush, comme par hasard…).

Ne croyez donc pas que les droits que certains de nos parents ont obtenu sont définitivement acquis. En France, une loi de Dominique Perben de délit d’IIG a failli se mettre en place. L’importance des manifs anti-pacs et anti-IVG n’est pas négligeable. L’intégration des gays, lesbiennes et « autres inadaptés sociaux » reste encore à désirer. L’adoption leur est toujours interdite. En matière de stupéfiants, malgré le fait que leur classement soit constamment remis en cause (rapport Henrion, Comité Consultatif National d’Éthique, Sénat canadien etc.), la France reste cloîtrée dans son dogme prohibitionniste répressif. L’euthanasie est toujours prohibée en France (« puisque Dieu seul a droit d’ôter la vie sur Terre… »). Je vous incite donc à bien prendre conscience que vos libertés qui semblent acquises sont bien à défendre. L’Ordre Moral est toujours là, comme une épée de Damoclès.

Contre tout ceci, je vous incite à vous débarrasser définitivement des religions. De toutes les religions. Si vous avez été baptisé chrétien, n’hésitez pas à vous débaptiser ! (lien). Aux musulmanes et musulmans : ne vous privez pas d’alcool

(6)

et apostasiez tant que vous les pouvez (Il est interdit de sortir de la religion islamique, sous peine de mort d’après la fatwa

(7)

). Certains me diront : « Oui, mais je crois en Dieu ! ». Admettons… Mais crois-tu qu’aller écouter des débilités le dimanche matin ou prier 5 fois par jour en direction de la Mecque est d’une quelconque utilité ? Que manger du poisson le vendredi ou essuyer 10 fois un couteau qui a effleuré du saucisson plaît à l’Être suprême ? Soyons francs, comme l’écrivait dans un conte philosophique, le marquis de Sade vers 1782 :

« Si j’étais assez faible que de me laisser surprendre à tes ridicules systèmes sur l’existence fabuleuse de l’être qui me rend la religion nécessaire, sous quelle forme me conseillerais-tu de lui offrir un culte ? Voudrais-tu que j’adoptasse les rêveries de Confucius, plutôt que les absurdités de Brahmâ, adorerais-je le grand serpent des nègres, l’astre des Péruviens ou le dieu des armées de Moïse, à laquelle des sectes de Mahomet voudrais-tu que je me rendisse, ou quelle hérésie de chrétiens serait selon toi préférable ? Prends garde à ta réponse »

.

Si j’arrive à admettre que l’on puisse croire en un dieu, Dieu l’Horloger, Dieu le Géomètre du monde, la crédulité de la nécessité et de l’influence d’un culte quelconque reste pour moi une interrogation totale. Puisque les cultes n’ont aucun fondement viable, qu’ils n’ont visiblement aucune influence sur l’Être suprême, qu’ils ne font que créer des tensions, des communautarismes, des guerres, autant s’en débarrasser. Les religions n’ont pas le monopole du coeur ou de la solidarité, bien au contraire, elles font agir par intérêt personnel (ce n’est que pour éviter l’enfer des flammes éternelles que l’on est altruiste). Et si vous vous dîtes « De toute façon, ça ne sert à rien de me débaptiser », pensez bien que c’est l’athéisme qui a fait et fera que les institutions religieuses acceptent la laïcité, et la crainte de perdre des fidèles qui a fait s’assouplir la psychorigidité des dogmes établis.

Sade toujours, dans « Justine » cette fois, écrivait : « Les vertus, les religions, tout cela sont des freins populaires dont les philosophes se moquent et qu’ils se font un jeu d’enfreindre ».

Faisons-nous donc un jeu d’enfreindre les freins religieux et l’Ordre Moral ! Mangeons de la viande le vendredi, buvons de l’alcool et fumons des joints ! Boycottons l’abstention de sexe, « seule solution contre le Sida » ! Blasphémons sans entrave ! Moquons l’Église “progressiste” du vieux, usé et fatigué Jean-Paul II

(8)

! Luttons contre les prêches haineux des imams radicaux ! Combattons les intégrismes, les intolérances !

On vit bien mieux sans religions. On n’a besoin ni de messies ni de prophètes multi-séculaires pour savoir ce qui est bien et mal. On n’est pas obligé d’obéir aveuglément à des dogmes pour se sentir solidaires et aimer son prochain.

Contre la religion, l’irréligion ; contre les superstitions, l’incroyance et l’agnosticisme !

Vive la laïcité radicale ! Vive l’athéisme !

Seb P.

Étudiant athée

avril 2004

—-

(1)

Les exemples affluent. Pour quelques uns simples, voir le document pdf de l’article disponible ici aussi

(2)

Sur l’existence de Jésus, les thèses se segmentent en cinq grandes tendances :

La thèse traditionaliste :

pour la frange conservatrice des catholiques et les intégristes, tout ce qui est consigné dans les Évangiles est absolument authentique. Ces récits sont de parfaits documents historiques, rédigés par des témoins directs, inspirés par le Saint Esprit. Les contradictions que l’on y découvre ne sont qu’apparentes. Cette thèse fait de nos jours un retour en force, avec les publications à prétention scientifique de chercheurs chrétiens tels que Thiede.

La thèse séculariste :

le Jésus dépeint dans les Évangiles ressemble de près au Jésus ayant existé au Ier siècle de notre ère, mais certains détails plus ou moins légendaires ont été ajoutés (naissance virginale, certaines paraboles, les miracles etc. – selon l’optique des auteurs, la Résurrection fait ou non partie de ces détails). C’est la thèse prédominante aujourd’hui (Stanton, Duquesne,…). Elle est consignée dans les manuels scolaires.

La thèse cryptique :

Jésus a existé, mais il n’a pas du tout été l’homme représenté par les évangélistes. Selon les interprétations, il a été un révolutionnaire, un Juif millénariste, un sicaire, un zélote etc. Un tel point de vue a été partagé par l’ex-abbé Turmel, Eisler, Rougier,…

La thèse minimaliste :

Jésus a existé, mais on ne peut avec certitude le dépeindre tel qu’il était, ni décrire ce qu’il a accompli, car le mythe a entièrement recouvert le personnage. C’est l’option choisie par Loisy et Guignebert.

La thèse mythiste :

Jésus n’a pas existé. Aucun document probant n’atteste son existence. Les diverses interprétations des historicistes, additionnant les conjectures, ne font que compliquer le problème. De nombreux indices portent à croire que Jésus n’est qu’un mythe au même titre que Mithra ou Apollon. Qu’il est le fruit d’une élaboration théologique tardive. Ce courant a été dominé par les travaux de Couchoud, Alfaric, Las Vergnas, Fau, Ory.

Extrait de

(3)

Considérant véridique ce personnage, il existe divers points de vue sur Marie. 1°) Elle a couché avec Joseph ce qui a donné Jésus et ses frères. 2°) Prostituée, elle a accouché d’un soldat nommé Pandéra* 3°) Elle a été vierge pour Jésus puis engrossée par Joseph pour les frères de Jésus. 4°) Non seulement, c’est l’Esprit Saint qui l’a foutue pour Jésus mais ses frères sont aussi nés de la virginité. Pauvre Joseph qui ne pratiquait déjà pas le péché de l’onanisme et qui n’a pas pu la toucher.

Ce point a été l’origine de querelles mortelles. Les Protestants refusent de croire Marie vierge. L’Église Catholique quant à elle, a eu la révélation divine en 1953 sous Pie XII : Marie n’a fait l’amour, elle est resté toujours été vierge ! C’était alors la fin d’un suspense de plus de 19 siècles…

* D’où peut-être cette invective lancée à Jésus, un bâtard : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! » (Jn 8,41)
(4)
Ne vous imaginez pas que je sois venu pour abolir ce qui est écrit dans la Loi ou les prophètes [la Torah] ; je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la Loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise

. Mt 5:17-18

(5)

Même Reagan avait déclaré pendant sa campagne présidentielle : {« L’évolutionnisme est seulement une théorie scientifique, une théorie que la communauté scientifique ne croit plus aussi infaillible qu’on l’a cru autrefois. En tout cas, si on se décide à l’enseigner dans les écoles, je pense qu’on devrait aussi enseigner le récit biblique de la Création. »}

(6)

Au passage, Mahomet n’a jamais interdit l’alcool, il a seulement fait battre un ivrogne pour avoir manqué à ses devoirs, ce qui a donné des extrapolations débiles d’interdits.

(7)

Fatwa : Expression sous laquelle on désigne les décisions juridiques prises par les muftis, suppléant aux règles et législations contenues dans le Coran. Il peut s’agir de divers problèmes (succession etc.) ou des rapports entre Islam et société moderne (médias, médecine, démocratie etc.) Les comités décrétant les fatwas peuvent être constitués d’hommes ou de femmes, religieux ou non (mais ayant des connaissances coraniques suffisantes).

Source : Le petit dictionnaire de l’Islam in Le Coran, Maxi-Poche Sagesse
(8)

Avouons qu’il faut être inhumain pour refuser l’euthanasie quand on voit son état.

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Liens :

Comment se faire débaptiser ?

L’Union Rationaliste

L’Union des Athées

Portail des Esprits Libres d’Afrique du Nord et d’Ailleurs

Regroupement de textes très intéressants

sur le christianisme et ses mythes

L’escroquerie du programme anti-drogue de la scientologie

sur la dimension religieuse de la Prohibition du cannabis. La preuve par les prohibitionnistes…

Le Père Tony Anatrella est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur au Conseil pontifical pour la Famille, et chargé de mission sur les drogues et la toxicomanie auprès du Conseil pontifical de la Santé à Rome.

La divine condamnation de Jean-Paul II de l’euthanasie dans l’Evangelium Vitae

Sondage Ipsos

Questions – réponses sur l’euthanasie.

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« La multitude des chrétiens n’a d’autre devoir que de se laisser conduire et, troupeau docile, de suivre ses pasteurs »…

Pape Pie X

« L’avortement, c’est une guerre de religion, on tue l’enfant pour se débarrasser de Dieu. (…) Avec les 160 000 avortements comptabilisés en France chaque année, les femmes prenant la pilule ou le stérilet, on atteint plus de 2 milliards de morts par an. Hitler et Staline ce n’est rien à côté. »

Xavier Dor, fondateur de “SOS Tout-petits” devant la clinique Isis (Paris XIIIème), 1er mars 1997

« Hitler contre les juifs, Hitler contre les slaves, c’était Hitler contre le communisme. »

Josemaria Escriva de Balaguer fondateur de l’Opus Dei. Canonisé par Jean Paul II

« L’oeuvre de Galilée pouvait être interprétée librement par chacun. (à propos de la condamnation par l’église de Galilée pour hérésie) »

Jean Paul II