Maison de la tranquillité publique à nantes: quand les socialistes ouvrent un bureau pour encourager la délation
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Contrôle socialJohanna RollandLogement/squatRépression
Lieux : Nantes
Un véritable programme de gauche, à faire pâlir d’envie Manuel Valls.
L’année qui vient de s’écouler en témoigne : expulsions systématiques, harcèlement des migrants, police municipale équipée et hargneuse, moins de budgets pour les associations …
« La question de la sécurité est l’un de nos principale préoccupations » martèle d’ailleurs en permanence la Margaret Thatcher ligérienne. Les nantais-e-s avaient effectivement remarqué que les libertés, le partage des richesses ou l’écologie n’étaient pas de priorités de la mairie.
Une nouvelle idée sort donc aujourd’hui du chapeau de nos vertueux décideurs : une « maison de la tranquillité publique ».
Le projet est annoncé dans le Presse Océan du 1er avril mais il ne s’agit pas d’un canular. Cette structure, chargée de lutter « contre les incivilités et les conflits de voisinage » sera ouverte entre un commissariat et un lieu associatif Boulevard Stalingrad.
L’objectif est clairement annoncé par Johanna Rolland : « Nous avons des questions liées aux incivilités, notamment les conflits de voisinage, les squats sur l’espace public. […] la maison de la tranquillité publique offrira la possibilité d’un appel téléphonique […] ». L’objectif est clair : il s’agit d’un bureau de délation pour lutter contre celles et ceux privés d’un abris, en somme. Toujours l’obsession socialiste de chasser les pauvres de la métropole.
Et Presse Océan de renchérir sur la vidéosurveillance et les patrouilles de flic supplémentaires dans les quartiers. Réponse de l’intéressée : « Nous procédons étape par étape. »
Contre le flicage et l’aseptisation de Nantes.
Socialistes : hors nos vi(ll)es !
C’est toute la caste politique qui relaye l’idéologie sécuritaire pour gouverner par la PEUR
Les parties qui adhèrent à la mixture économique néo libéral en place ne trouvent le moyen d’exister que dans les questions de société et avec des modes d’évocation et de réponses caricaturales…Margaret Rolland confirme son parcours d’énarque assistante de cabinet coupée du vrai monde où des gens prennent le tram et se farcissent les bouchons tous les jours, en viennent parfois à tout perdre ou encore à ne pas être tranquille quand la vie les emm*rde!!! Au nom du dogme appris à l’école et entretenu dans les cabinets de mairie ou de chambre élective, elle doit donc s’agiter et agiter les médias locaux pour que le bon public passe à l’acceptation affirmative et surtout pas à l’action de production politique! C’est triste mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. merci jeannot