Animalisation
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Catégorie : Global
Etant sur Paris dernierement me voilà dans une manif qui démarre sur le « fameux » slogan:
Flics , porcs, assassins!
Flics assassins ,ben oui ,ça ne date pas d’hier et il est bon de le rappeler:
Massacre des Algériens le 17 octobre 61, Massacre à la station de métro Charonne le 8 février 62 et la longue liste des exécutés pour la seule raison que ce sont des non blancs .
On pourra lire à ce sujet un livre sorti en septembre dernier ; Permis de tuer du collectif Angles morts aux éditions Syllepse.
Mais,Flics porcs, franchement je ne vois pas le rapport,mais peut nêtre que je ne suis pas assez érudit ?
Ce genre de « mauvais délires » qui viennent de la part de personne se disant antifa pourrait être pour le moins surprenant .
On sait que le mépris des animaux conduit au mépris des humains .
Pour d’autres en d’autres circonstances le « porcs » est remplacé par pd ,gouine, raton ,bougnoul,négro,nain j’en passe et des meilleurs.
Tout celà est du même tonneau et a un côté nauséabon .
Lors de la présidence du « petit gangster » le qualificatif de nain a été largement utilisé jusque dans les colonnes du Monde Libertaire…C’est dire…
Les personnes de petite taille ont apprécié doublement ce quinquinnat .
Etre affecté de nainisme,il faut le rappeler c’est être touché par un handicap qui de fait se révèle être une double peine quand on vit dans une société arrièrée qui ne se soucie guère des plus » faibles »et qui prtique de fait la loi du plus fort!
Pour revenir aux animaux, c’est effectivement un classique des nazis de représenter le juif par des images de pieuvres, de vers, de vautours ,de rats….Plus récemment la CGT s’est illustrée par des affiches de méchants animaux tel ,la hyéne ou le requins allant jusqu’à dire qu’ils étaient nuisible … Personnellement je pense que ce sont les syndicats cogestionnaires qui eux sont réllement nuisible !
A ce sujet Hannh Arendt disait :
« L’animalisation de l’autre est toujours le signe du totalitarisme. En effet, une fois cette alchimie réalisée, il sera beaucoup plus facile de tuer une bête qu’un homme «
On pourra lire un livre qui fait le parallèle entre l’extermination des juifs et de l’extermination animale actuelle. Ces parallèles ayant été fait par des survivants de la Shoah. Il s’agit d’un Eternel Tréblinka de Charles Patterson
Alors les antifa coupable de totalitarisme?
En tout cas il est sur que la bétise n’épargne personne
Je suis peut être « ours mal léché » mais l(auteur de l’article est « une pauvre buse », qui devrait attaquer les fables de jean de la fontaine.
La moraline porte au niveau de l’axolotl.
mort aux « vaches » est une insulte qui doit aussi déranger…de même que les « rats » de l’extrême droite…quoique « rat » puisse aussi désigner une personne radine …
Si là est votre combat, bien. N’attendez pas trop et trop longtemps les renforts.
ça se fabrique comment une insulte? en comparant l’insulté à:
1. une catégorie sociale (ou un individu représentant cette catégorie) socialement dévalorisée « pute » « nazi » « pédale »
2. un animal que notre anthropomorphisme classe dans une de ces catégorie le « porc » qui mange ses congénères, le « serpent » vicieux et sournois
3. un légume, encore une fois vu avec notre anthropomorphisme, la « patate » grosse et moche, la « pomme » et la « poire » jolie et stupide
4. un objet, encore une fois anthropomorphisé à la lewis caroll, la « cruche » pleine d’eau, le « marteau qui sert qu’à taper
5. une partie du corp ou un truc qui s’y rapporte, socialement vu comme dégueulasse, « con », « connasse », « merde », « raclure de chiottes » et toutes les insultes sexuelles.
tu peux faire des mixes, des combos, des raccourcis, mais ton insulte, elle sera TOUJOURS basée sur un préjugé social, dans ton monde ou dans celui de l’insulté, ou dans les deux. c’est con, mais c’est le principe de l’insulte. c’est ce qui vexe l’insulté, c’est ce qui fait du bien à l’insulteur. c’est souvent la colère qui s’exprime, et c’est cool (et con, aussi) la colère, quand ça s’exprime. ça évite de la garder en dedans et qu’elle te bouffe, jusqu’à ce que tu craques… ça marque un rapport de force, un conflit, sans se mettre des coups sur la gueule.
alors si t’as envie de lutter contre les insultes et les jurons, réfléchis aussi à leur utilité sociale et psychologique. par quoi tu les remplace?
Ces commentaires m’ont l’air d’être dans cette ligne de dépolitisation du langage, de rejet de la réflexion sur nos propres habitudes de parole, qui sont très souvent des habitudes influencées par les systèmes de domination (Patriarcat, capitalisme, etc.). Ces réactions reflètent un refus de réfléchir sur ses propres actions ; cela ressemble surtout à de la paresse intellectuelle. De ma propre expérience, jamais les manifestant-e-s insultant-e-s ne font attention au fait que leurs propos peuvent être blessants pour des personnes dans la manif même. Utiliser des insultes sexistes, racistes, spécistes etc. c’est refuser de réfléchir sur sa propre part dans ces systèmes de domination et cela rend les luttes d’autant plus hypocrites.
De plus, la colère est-elle réellement une arme de choix en manif, là où justement les flics attendent la moindre incartade pour nous cartonner ? Insulter des flics nous faisant barrage ressemble plus à un aveu de faiblesse : on gueule bien fort, on se met bien en avant, on se montre, mais au final, il n’y rien derrière parce qu’on sait très bien que ce sont toujours les flics qui contrôlent le niveau d’agressivité autorisé. Il n’y a aucune modification du ‘rapport de force’ (mot très à la mode pour tenter de donner du poids à nos actions même les plus futiles) ; les flics s’en foutent ou au pire gardent en tête les gueulard-e-s pour plus tard. La colère en manif disperse, elle empêche d’être attentif (et du coup il faut toujours surveiller l’arrière des plus gueulard-e-s pour eux). La colère ne libère rien, elle n’entraîne que plus de colère, c’est un cercle vicieux de personnes se défendant d’être violentes et ne voulant pas réfléchir à leur propre violence. Et si l’on remplaçait justement cette colère vers une introspection, qui n’a j’ai l’impression, que très rarement lieu parmi les militant-e-s ?
D’ailleurs pourquoi lisons nous toujours des défenses pour soutenir les insultes discriminatoires ? Qu’a-t-on à perdre à les abandonner ? Que nous apportent elles réellement qui soit essentiel aux luttes ? Ce n’est le plus souvent que du confort de dominant-e-s.
Quant au post de base, si l’on peut fort bien comprendre et partager l’exaspération d’entendre de telles insultes à côté des insultes sexistes, homophobes et j’en passe, la comparaison simpliste avec les nazis me semblent malvenue. Ceci parce que les moyens des manifestant-e-s sont sans commune mesure avec ceux des nazis. Insulter ainsi, c’est certainement développer des habitudes d’oppresseurs, mais l’accusation de totalitarisme lorsque les manifestants n’ont aucun moyen pour mettre en avant une société totalitaire, me paraît nulle et non avenue.
point par point (à peu près) :
« Ces réactions reflètent un refus de réfléchir sur ses propres actions » c’est marrant parce que justement je pensais exprimer un point de vue construit et argumenté, je dois être un abruti qui sait pas s’exprimer sans colère.
« De plus, la colère est-elle réellement une arme de choix en manif, là où justement les flics attendent la moindre incartade pour nous cartonner ? » bordel! c’est l’argument le plus stupide du débat sur la violence en manif , et là on parle pas de cramer des poubelles, on parle juste de DIRE UN TRUC, avec sa bouche ! tu manifeste peut-être pour montrer que t’es pas faible (en quoi c’est pas du virilisme ce genre de propos ?) mais y a plein de gens qui manifestent, pour plein de raison, et jusqu’à preuve du contraire t’as pas encore le badge du flic de la pensée, laisse donc les gens se défouler comme ils veulent, en crachant par terre devant les rangs des flics, en les traitants de porc ou de rijaule, voire en jetant des cailloux dessus. si c’est la colère qui les animent, ça veut dire qu’une chose, qui qu’ils soient, ils ont des raisons d’être en colère.
les « rapports de forces » et les conflits dont je parlais, c’est ceux entre être humains (pardon les petites bêtes fragiles qui ont besoin de chevaliers servants pour les défendre) qui essayons de vivre ensemble.
« La colère en manif disperse, elle empêche d’être attentif (et du coup il faut toujours surveiller l’arrière des plus gueulard-e-s pour eux) » cette phrase, c’est la palme de l’expression de ta condescendance. les flics, ils attrapent qui ils peuvent j’ai l’impression, que ce soit un type qui insulte leur mère ou le connard de militant qui se prend pour un gestionnaire de foule qui traine à côté.
« La colère ne libère rien, elle n’entraîne que plus de colère » ça c’est peut-être vrai dans ta vie, mais pas dans la mienne. ce qui entraine « plus de colère », c’est la frustration que t’accumule à pas exprimer ta colère. qu’est ce que tu fais quand t’es en colère ? comment tu t’en débarasse de cette colère ? t’as jamais besoin d’exutoire? t’as des émotions des fois ? est-ce que tu es un être vivant ?
« D’ailleurs pourquoi lisons nous toujours des défenses pour soutenir les insultes discriminatoires ? »
parce que la moitié du temps, les arguments qui les incriminent ces insultes, sont limités à diverses expressions résumées par celle-ci : « c’est mal »
Qu’a-t-on à perdre à les abandonner ?
euh, une richesse d’expression incroyable de divers niveaux de langage, pour exprimer sa rage, sa colère, sa frustration, ou son excitation sexuelle, bref, ses émotions. ce qui la différence entre toi, non, pas toi en fait, un être vivant, et un caillou.
parce que se forcer à dire « carotcake au tofu » au lieu de « bordel de putain de merde » quand on s’eclate les orteils sur le bord d’un placard, ça veut pas dire la même chose. c’est comme la novlangue de 1984, ou l’interdiction du patois, c’est empècher les gens d’avoir des émotions en changeant leur vocabulaire.
« Que nous apportent elles réellement qui soit essentiel aux luttes ? »
le fait de pouvoir exprimer nos émotions, notre agressivité, notre haine du flic ou notre joie d’être là. si dire « putain, je suis content » pose un problème, devient trop interdit dans ton milieu social, tu commence par le dire de temps en temps sans faire exprès, puis tu culpabilise de l’avoir dit alors t’es plus content, puis t’essaye les alternatives à la mode de ton lieu de vie, « purée de pois cassés » « potimarron » ou autre, puis à la fin
tu te dis que c’est bien artificiel, tout ça, alors t’arretes de dire que t’es content. alors après si pousser les gens à pas s’exprimer c’est la lutte, on va avoir un problème
« Ce n’est le plus souvent que du confort de dominant-e-s. »
parce que les connards qui sortent ces discours à la con sont pas du monde des « dominants » ? quand un gosse qui jette des cailloux sur un flic en lui gueulant « va niquer ta mère ! enculé ! je vais te transformer en nuggets! » et qu’un curé de la révolution, genre Rijaule, va le voir en lui diasant « c’est pas bien ce que tu dis, c’est sexiste, homophobe et méchant pour les poulets, tu devrais t’introspecter », c’est qui le dominant? c’est qui le flic de la pensée?
t’es tellement fort à donner des leçon que t’en donne à tout le monde ici… et si « Insulter ainsi, c’est certainement développer des habitudes d’oppresseurs », ne pas exprimer ses émotions, ne rien se laisser vivre, de peur de dépasser du lot et se faire chopper par les flics (de la pensée ou en bleu), c’est vivre en oppressé (pas opprimé), en victime, en déjà_en_taule.
je pense que c’est la société qui change les mots et les expressions, et pas l’inverse. en tout cas dans le cas de ces expressions reliées directement à nos émotions. je pense que la société elle change vachement doucement, et que les mots encore plus. j’ai dit « bordel de merde » dans ma vie, bien avant de savoir ce qu’était un bordel, et ça devait pas faire longtemsp que je savais ce qu’était la merde. je me suis mis à utiliser cette expression pour ce qu’elle m’évoquait quand je la disait, parce qu’elle était interdite pour les enfants, parce les gens que je voyais l’utiliser, je ressentais directement leur colère. ça m’a paru un bon moyen d’exprimer la mienne.
maintenant, comme j’ai dit dans mon premier message, je suis ouvert à toute proposition, trouve moi des mots qui me permettent d’exprimer ma colère ou ma joie débordante, ma haine de l’arbitraire, etc.
si ton unique alternative, c’est « va enterrer tes émotions au fond du jardin et introspecte » on est pas du meme côté de la barricade, et je ferais tout pour pas crever en zombie, moi.
d’ailleurs indymedia dit la même chose que moi juste là : « Non aux robots ! Tant que les machines n’auront pas atteint un certain niveaux de conscience et de responsabilité, vous devez prouver votre humanité en remplissant un petit test que les robots de spam sont trop stupides pour passer. »
PS : des insultes sont cachées tout au long de ce texte, sauras-tu les retrouver?
flics, procs, assasins.
je sais si je suis aphasique ou dysleksik mais cet anagramme sonne mieux et peu se décliner :
flics, profs, assassins
flics, juges, assassins
flics, maton, assassins
flics, gendarmes, assassins
etc…
Trop juste, c’est vraiment nauséabond!
D’ailleurs, je propose d’éviter aussi le terme assassin histoire de ne pas discriminer celles et ceux qui tuent. Au final on peut tuer pour des bonnes raisons, il ne s’agit que d’un catégorie juridique du pouvoir qui aplatit un geste très complexe, refusons donc les valeurs bourgeois de la non-violence.
Je propose également de traduire ce texte en grec, pour faire comprendre à tous ces crétins qui ont participé à l’insurrection d’Athènes de 2008 que cela ne se fait pas https://www.youtube.com/watch?v=Abc70CvMg3E
gaston t’es trop crétin car dire que des gouines ou pédés sont des dominant-e-s dans notre société c’est que déjà t’en connait pas car ce sont qu’en même des gens qui sont je te le rappel encore une fois que ce sont des personne homosexuel-les précaires et anarchiste ou/et autonome que tu insulte et que tu mets au même niveau que les nazis qui les ont juste ,trois fois rien pour un hétéronormal, lui!, déporté-e-s et exterminé-e-s secondé très activement par pétain … c’est carrément du révisionnisme… et c’est bel et bien le danger quand on traine avec des autoritaires (communistes) qui rêvent d’époque où leur grand partie faisait l’apologie du meurtre des gouines et des pédés s’ellils ne devenaient pas hétéro…
on te rappelle que la peur doit changer de camp!!!
BASH BACK
mais visiblement je suis le diable alors je réponds :
« gaston t’es trop crétin »
merci, toi aussi.
« car dire que des gouines ou pédés sont des dominant-e-s dans notre société »
tu veux comparer les souffances ? compare les souffrances entre n’importe quel queer parisien-ne et un mome de la banlieue de tourcoing qui « n’a pas petit-déjeuné ce matin parce que c’était le tour de son petit frère ».
« c’est que déjà t’en connait pas »
et toi tu me connais ? c’est aussi débile que l’argument « je peux pas être raciste, j’ai un ami arabe »
« car ce sont qu’en même des gens qui sont je te le rappel encore une fois que ce sont des personne homosexuel-les précaires et anarchiste ou/et autonome »
des pédés/gouines riches, carrément capitalistes et pas du tout anarchistes y en a une chiée. ce que tu fais avec ton cul a pas forcément de rapport avec le fait d’être un connard.
« que tu insulte et que tu mets au même niveau que les nazis qui les ont juste »
j’ai mis les insultes « nazi » et « pédé » au même niveau, parce que dans la société d’aujourd’hui, être comparé à un pédé ou être comparé à un nazi, ça fait chier la majorité de la population (pas forcément les même gens). si tu traite sarkosy de pédé ou de nazi, ça va l’énerver dans les deux cas.
« trois fois rien pour un hétéronormal, lui! »
d’où tu tiens des infos sur ma sexualité ? un pédé peut pas traiter un flic d’enculé ? t’as jamais entendu une femme en traiter une autre de conasse ?
« déporté-e-s et exterminé-e-s secondé très activement par pétain … c’est carrément du révisionnisme… »
je vois pas trop ce que j’ai révisé.
« et c’est bel et bien le danger quand on traine avec des autoritaires (communistes) qui rêvent d’époque où leur grand partie faisait l’apologie du meurtre des gouines et des pédés s’ellils ne devenaient pas hétéro… »
là encore je vois pas d’où tu sors ça
« on te rappelle que la peur doit changer de camp!!! »
c’est ça, c’est facile, on a qu’à enlever la peur du camp de concentration où tu te trouve pour le mettre dans celui où se trouvent « les autres »… continue de penser comme ça, on va aller loin. ça peut pas du tout finir en bain de sang un slogan comme ça.
« BASH BACK »
dans ta gueule.
moi ce que je ressens quand je te lis, !, c’est :
1 – tu as la haine, t’es en guerre, tu veux du sang (t’as peut-être retenu ta colère un peu trop longtemps?)
2 – tu vois les pédé-gouines-trans-… comme des victimes de première catégorie
3 – ce qui veut dire qu’il y a pour toi des victimes de seconde catégorie (je suppose que les arabes de 16 ans qui traitent les flics d’enculé sont dans ce cas là)
4 – qu’en plus de les victimiser, tu les angélise, un pédé peut pas être un connard, une gouine peut pas ne pas être anarchiste, un-e trans est précaire, c’est tout.
alors tes grandes idées, pour moi, elles puent la haine, la guerre et les camps, je te remercierais de ne pas regarder mon cul à travers elles.
A part un commentaire, le niveau est plus que pitoyable.
Difficile d’envisager un autre monde avec un tel niveau.
Ca transpire le virilisme si fréquent dans le milieu qui se dit militant