Paraphysique des indymédia, préface de jacques
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Catégorie : Global
Thèmes : Art/culture
J’ai quand même quelques copains qui sont très généralement d’accord avec tout ce je peux écrire, et à ce propos, voici la lettre de l’un d’entre eux, qui me sert ici de préface. Merci à Jacques, ami d’une cité nantaise.
Préface de Jacques à » Paraphysique des Indymédia «
« Ultra radical »
D’un anarchiste sans préfixe à des ultras mous du genou puisque c’est du niveau
face de bouc. Je sais, pour le connaître personnellement, que Pat à l’habitude de dénoncer
toutes les dominances autoritaires chères à feu Henri Laborit et ce y compris dans les
milieux libertaires . Que cela importune quelques pasteurs inquiets que leurs ouailles quittent leur temple, rien que de bien naturel, mais à part eux, qui s’en soucie ?
Mais il faut croire qu’il y en a qui ont du temps à perdre, pour faire un site pour dénoncer
un soi-disant ultraradicalisme , en fait, pour calomnier le fauteur d’hérésie; n’en déplaise
aux gardiens du temple qui n’ont manifestement pas conscience de ce qui est ultraradical.
Ce qui est ultraradical, c’est de faire semblant d’exister dans un monde inhumain. C’est les
minables joutes sentimentales parce qu’il n’y a que des ersatz de relations humaines dans ce monde.
C’est les potes qui en crèvent, de cela ou d’autres drogues, la plupart du temps, tout à fait légal. C’est de croupir à 4 ou 5 dans 9 m2 dans les geôles de la République, et je parle d’expérience personnelle, rien d’exceptionnel malheureusement.
Ce qui est ultraradical c’est de voir des parents pressés comme des citrons toutes leurs vies
pour finir avec des soins au rabais, parce qu’on a le droit à cela, quand on est de la France
d’en-bas, comme dirait l’autre, et qu’un médecin explique que même s’il soignait mieux, il ne gagnerait pas plus d’argent, parce qu’il n’y a plus que cela qui compte pour ces gens-là.
Ce qui est ultra radical c’est qu’il y est au moins deux millions de morts et mortes par le travail dans le monde et des dizaines de millions de morts et mortes par la malnutrition, alors qu’il y aurait assez pour tout le monde.
Ce qui est ultra radical, c’est que le simple fait de respirer partout dans le monde, soit
devenu cancérigène, officiel, bien obligé de l’avouer, cela commençait à se voir.
Ce qui ultra radical, c’est des vies de merde, où l’on produit de la merde, pour pouvoir consommer cette même merde. Alors comme le disait feu Elisée Reclus à propos
des timorés et timorées qui trouvaient plus politiquement correct le mot libertaire à anarchiste
» Ceux qui se laissent effrayer par un mot, nous n’avons pas besoin d’eux. «
Que ceux qui se complaisent dans le sophisme s’autorisent à fermer leurs gueules au lieu de polluer le débat, avec leurs invectives dignes de gamins. Grandissez un peu, c’est » Ridicule » le film…
Comme le disait feu Léo Ferré » Bakounine, ce camarade vitamine. » C’est d’excitateurs dont l’on a besoin et pas de modérateurs, les modérateurs ne feront jamais de révolution ou alors au sens astronomique, c’est des boutefeux qu’ils nous faut pas des boute en train. Au risque de déplaire aux personnes concernées, qui se croient dans le monde des bisounours.
Cela va peut-être leur faire un choc de le savoir, mais l’anarchie, c’est un changement radical de la société, dans le bon sens, s’entend.
Quand aux fanatiques de Lénine et autres autoritaires qui « pensent » que la fin justifie les moyens, c’est plutôt les moyens qui définissent la fin et utiliser des méthodes staliniennes comme la calomnie, laisse imaginer quel pseudo changement envisagent ces gens-là.
A se demander, si certains et certaines à Indymédia Grenoble n’ont pas eu le cerveau colonisé par des nanorobots issus des laboratoires de Minustec, l’ayant transformé en gelée grise.
Cela pourrait expliquer une pensée aussi sclérosée, incapable de la moindre remise en
question. A moins que ce ne soit, comme on dit en Bretagne que des Krak lakez ! ou
Krak lak, qu’on peut traduire par laquais des bourgeois !
Envoyer rosser les manants de la dialectique.
Puisque comme le disait feu Montaigne « Les mots c’est des munitions pour se défendre
dans la vie.
Essuyez ces quelques salves de sniper, il est vrai, je dois l’avouer, quelques peu radicales pour les belles âmes auxquelles j’espère ne pas avoir trop stressées leur petit moral.
Ohié bonnes gens ( feu Alphonse Boudard les appelaient cloportes ) calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose…
Enragez-vous, enragez-vous, nous disons nous, comment peut-on être trop radical face à un monde comme celui-là ?
» Les hommes qui pensent en rond, ont les idées courbes.Soyez tranquilles, pour la reptation, vous êtes imbattables. » Léo Ferré
Quej ( Jacques ) d’une cité nantaise, dit l’emmerdeur. ( à mettre sur ton blog ou sur
le site d’Indymédia Grenoble, si tu veux. ) Kenavo. Vive l’anarchie
Paraphysique des Indymédia
Je suis interdit de séjour
Sur tous les indymédia français
Oh ! c’est pas le grand amour
Car j’écris ce qui me plaît
Et à tous ces bureaucrates, de moi, tout leur déplaît
Je ne suis d’aucun parti
Je ne suis que de l’anarchie
Il est bien vrai !
Je ne suis pas snob, suis pas d’indymédia Paris
Et indymédia Grenoble me voue aux gémonies
Et si nul n’est prophète en son pays
Dans le mien, l’on me conchie !
Et si l’on se rencontrait
Faux compagnons, cela serait le premier, qui frapperait !
Bureaucrates gauchistes
Bureaucrates anarchistes
Qui ont en mains, le mal que voilà
Beaucoup ou la plupart, des indymédia
Quand je vous aperçois
Je change de trottoir
Je sors mon crachoir
Gauchistes et anarchistes
Qui sont la propriété d’une organisation
Vous êtes la contre-révolution !
Le révolutionnaire
De toute organisation se méfie
Le révolutionnaire
A tous les militants, lance un défi
Pour ne plus être le mouton
Pour ne plus être le pion
De la bureaucratique organisation
Le militant est au révolutionnaire, toujours beau
Ce que le loup est à l’agneau
La censure est la même
Sur les indymédia français
Que sur les journaux, qui font carême
Mais c’est plus habilement fait !
C’est en expérimentant
C’est en s’amusant
Que l’on révolutionne
Et pas avec le travail, que l’on ovationne !
Le révolutionnaire
Se fiche complètement des partis
Des organisations, de toute cette chienlit !
Car, il veut l’anarchie
Sans les anarchistes
Il veut la révolution
Sans aucune organisation
Il ne veut plus des bureaucrates
Il ne veut plus des psychopathes
Il veut pouvoir tout dire
De ce qui peut se dire
Il veut pouvoir tout lire
De ce qui peut se lire
Et non simplement
Les bibles anarchistes
Les bibles gauchistes
Une bible en vaut une autre
Toujours le dogme, où l’on se vautre !
Toute organisation politique
De l’extrême gauche du capital
A l’extrême droite du capital
De l’anarchie du capital
Est forcément hiérarchique
Est forcément bureaucratique
Est forcément dogmatique
Toujours, l’organisation
Pourchasse le révolutionnaire
Toujours l’organisation
Veut tuer le réfractaire
Car l’organisation est réactionnaire
Et tant mieux, si j’ai déjà, mes plagiaires !
L’organisation de la bureaucratie
Est la bureaucratie de l’organisation
Nous autres, les derniers situationnistes
S’il fallait une étiquette, en iste
Face à nous, tous les autres, sont des fascistes !
Les pires sont encore les gauchistes
Le coup d’avance des capitalistes
Et moi, comme feu (1859-1881) Billy the Kid, qui ne tua
Finalement, que neuf personnes
Même si cela étonne !
C’est avec son colt, que lui protesta
Comme le fit, feu (1854-1891), Arthur Rimbaud, avec sa plume
Tous deux, avaient la beauté de l’écume
Et la mort, sur eux, vite, s’empressa
Le monde veut se débarrasser de nous
Le monde veut nous tordre le coup
Car nous ne sommes d’aucune vraie violence
Nous sommes simplement, la légitime défense !
Le monde de la bureaucratie
Est la bureaucratie du monde
Banquiers, politiciens, intellectuels
Femmes ou hommes, de toutes leurs mamelles
Et toutes les étiquettes momifiées
Gauchistes, anarchistes, fascistes
Démocrates, staliniens, capitalistes
En avant, derrière, face ou arrière
Et tout ce que vous voudrez
Face au fric
Ou face au bureaucratique
Il faut, la mentale dynamite
Il faut une nouvelle marmite
Car, dans ce monde violent
Pour pouvoir survivre, il faut être violent !
Et absolument tout le monde, est violent
La non-violence est une farce
Comme les petits hommes verts, sur Mars !
Au train où vont les choses
De moins en moins de roses
Chaque être humain deviendra monstrueux
Seuls les insectes, délices culinaires, seront vertueux
Tout devrait se dire, partout
Tout devrait se mélanger, partout
Mais nous aimons les spécialités
Car nous aimons tout séparer !
Dire ainsi, que je déteste le monde, est contestable
Car en vérité, c’est le monde qui est détestable !
Le monde est simplement à nos images
Le miroir où nous nageons, est une cage
L’homme est la pire de toutes les bêtes
Toujours aux atrocités, avec, il fait la fête !
Et puis, je ne crois pas exagérer
Mais par la peur, nos yeux sont voilés
Et qui aime la vérité de la réalité
Qui est la réalité de la vérité
N’importe qui, ne peut fréquenter !
L’humanité est inhumaine
Elle est misanthrope, vaurienne
Toujours à se haïr, quoi qu’il advienne
A la beauté, c’est une naine
Oui décidément
Je me moque, totalement
De ce que l’on dit de moi
Car en cela, je n’ai pas la foi !
Et tant pis
Si je suis insulté
Si je suis méprisé
Et toutes nos pensées cachées !
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur « hiway.fr »
En fait on valide cet article en se disant que c’est votre dernier baroud d’honneur et que vous avez compris que votre sur-publication avec, systématiquement, quelques lignes ou quelques mots hors charte, était un vrai probleme pour nous.
En ne doutant pas que vous ayez trouvé bien d’autres sites près à apprécier votre prose, comme facebook semble-t-il.
Bonne route à vous et sans rancune !
Ceux qui rejettent toute organisation, eux aussi se croient élites. Mais elites sans ouailles… le toto comme l’organisé sont des humains, donc des corrompus à fort ego. Mais à part accepter nos failles rien n’est possible