Pour tous les camarades qui iront manifester
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : RépressionResistances
Quand on est de gauche anticapitaliste, on manifeste contre les guerres. On refuse les bombardements, les massacres des populations civiles , la course à l’armement. Quand on est de gauche anticapitaliste on se doit de ne pas cautionner le bellicisme de sa bourgeoisie. Alors bien sûr, tu seras là ce soir, sûr d’être au bon endroit, au bon moment. Tu vas à toutes les manifs contre la guerre, d’ailleurs.
Toutes ? En fait, non. La semaine dernière , par exemple, tu n’étais pas à la manifestation contre la guerre en Syrie. Oui, il y avait une manifestation, contre tous les massacres commis par un dictateur depuis trente mois, contre le massacre à l’arme chimique commis à la fin du mois d’août, pour la solidarité avec les démocrates et les progressistes de Syrie.
Tu n’y étais pas, parce que ton parti n’y était pas. Parce que les sites que tu consultes pour savoir quelles manifestations soutenir ne l’annonçaient pas.
Tu n’y étais pas et pourtant toutes les raisons qui te font être contre la guerre étaient là : un dictateur qui a été soutenu et porté par ta bourgeoise des années durant, et qui l’est encore par sa fraction réactionnaire et fascisante. Des morts par centaines de milliers, tués par des armes que ta bourgeoisie et d’autres lui ont vendues. Des morts, des blessés, des réfugiés, tués dans le silence complice de toutes les bourgeoisies du monde.
Tu n’as pas manifesté contre la guerre, mais tu manifesteras ce soir, et les jours prochains.
Si tu es sincère, pourtant, tu ne rentreras pas content de ta manifestation. D’ailleurs tu y vas avec une certaine appréhension. Tu n’en parles pas, parce que ton parti, ton organisation n’en parle pas, mais tu as vu sur internet que toute l’extrême-droite est aussi mobilisée « contre la guerre impérialiste ». Avec les mêmes mots et les mêmes argumentaires. Tu voudrais bien balayer ça, comme Mélenchon l’a fait avec un « On a bien le droit d’avoir un point de vue FRANCAIS ». Sauf que cette phrase de Mélenchon, elle te laisse gêné aux entournures. Parce que toi, tu penses manifester contre le capitalisme français, entre autres, alors comment pourrais-tu avoir un « point de vue FRANCAIS », en commun avec l’extrême-droite, la pointe la plus dure des capitalistes ?
Bon, tu pourrais ne plus penser à la phrase de Mélenchon,surtout si tu n’es pas au Front de Gauche. Seulement voilà, ce soir , et les jours qui viennent, tu sais déjà que certains aspects de la manifestation vont t’y ramener.
Cette lourde insistance de certains militantEs sur Israël, les « lobbies » qui manipulent les chancelleries dans l’ombre, le « Nouvel Ordre Mondial de l’Oligarchie qui ne dit pas son nom ».
Ces tracts, qui affirment que les massacres ne sont pas ce que l’on en dit, et que peut-être ils n’ont jamais existé, comme « d’autres avant dans l’Histoire ». Ce vocabulaire dont tu sais bien qu’il n’est pas celui de la gauche, ces insinuations dont tu sais très bien qu’elles ne font pas seulement référence à la guerre d’Irak. Ces militants, qui vont t’accoster , et qui te diront au bout de cinq minutes que Bachar El Assad n’est pas du tout le monstre que l’ « Occident américano-sioniste » décrit, ou que Kadhafi était un grand homme pour son peuple. Ce qui t’emmerdera plus que tout, c’est que les camarades, dans leur immense majorité feront semblant de ne pas entendre ce que disent et écrivent ces militants. Ou te diront, au mieux, de laisser tomber, qu’il y a « toujours des connards partout, mais que ça n’est pas représentatif ».
Et puis, il y aura aussi, rentré chez toi, cette question qui te pèsera sur l’estomac : admettons que pour une fois, la mobilisation fonctionne, et qu’il n’y ait pas « la guerre »….Mais qu’est ce qui se passera en Syrie, où tu sais très bien qu’il y a déjà la guerre ?
Oh bien sûr , Mélenchon et les autres ont une réponse en bas du tract. « Nous sommes aux côtés des démocrates syriens pour une solution politique et l’arrêt des massacres ».
Seulement, ils n’étaient pas à la manifestation de samedi dernier, avec les démocrates syriens pour l’arrêt de la guerre et des massacres. Bien sûr, il leur est arrivé d’en parler, de la Syrie, à la page douze du journal, il leur est même arrivé quelquefois de diffuser une vague protestation contre un massacre particulièrement massif, ces trois dernières années. Les protestations version « minimum syndical », celles où il n’y a aucun rendez-vous concret à la fin. Celles assorties de réserves , sur les manipulations possibles de l’opinion, sur les intérêts des « Occidentaux et d’Israël » qu’il convient quand même de dénoncer dans cette affaire, sur l’opposition syrienne qui est loin d’être composée uniquement de gentils ( non, vraiment?). Le genre de protestations , qui après les avoir lues , te donnent surtout le sentiment qu’il ne faut pas se mêler de cette affaire…
Aujourd’hui, camarade, tu vas donc t’en mêler. Pour combien de temps ? Pour combattre quelle guerre et laisser finalement faire quelle autre guerre ?
En d’autres temps, en d’autres occasions, pourtant, tu agis et pense différemment.
Combien de fois as-tu vitupéré contre ce syndicat bidon qui manifeste une fois tous les deux ans « pour de nouveaux droits », mais refuse de participer aux grèves quotidiennes ?
Combien de fois as-tu répété qu’il fallait se méfier de ces partis politiques qui débarquent en période électorale , pour t’entraîner sur une mobilisation symbolique ayant pour but non avoué de promouvoir tel ou tel parti, dont il convient de faire oublier la passivité lorsqu’il était au pouvoir ? Et qu’il fallait plutôt , toujours, être avec ceux qui mènent les combats sur la durée.
Dans toute la France, depuis trente mois, des gens manifestent et se battent contre la guerre en Syrie, sur la durée. Toutes les semaines, tous les jours, en lien avec des progressistes syriens, avec celles et ceux qui se sont révoltés contre le dictateur il y a trente mois.
Ce soir, et dans les jours qui viennent, vont se mêler dans les rues celles et ceux qui ne combattent concrètement que certains bombardements et certains capitalistes, et celles et ceux qui soutiennent, ouvertement ou implicitement la dictature syrienne.
A toi de voir où est ta place, toi qui n’aimes pas la guerre.
Joint a l’article une photo de Homs, en juillet , avant LA guerre, enfin, celle qui n’a pas encore eu lieu, l’autre, ma foi..
Post de Nad Iam
(NST)
La révolution Syrienne en France
https://www.facebook.com/rev.syfr
« Tu n’en parles pas, parce que ton parti, ton organisation n’en parle pas, mais tu as vu sur internet que toute l’extrême-droite est aussi mobilisée « contre la guerre impérialiste ». »
L’argument peut être inversé tellement facilement que ça en devient pathétique pour les soutiens inavoués de la pensée dominante. On a vu aussi manifester « avec les mêmes mots et les mêmes argumentaires » de soi-disant révolutionnaires qui reprenaient sans aucune honte les justifications de Hollande, Cameron, Obama, des dictatures du Golfe, des islamistes et autres régimes obscurantistes.
Ces faux culs nous resservent toujours la même soupe : il ne faut jamais manifester contre l’impérialisme, contre le sionisme, contre le colonialisme, contre l’apartheid, sous prétexte qu’à chaque fois des éléments pas clairs vont s’infiltrer et détourner à leur profit l’indignation légitime.
C’est vrai pour toutes les manifs, et pour les leurs aussi, mais le remède qu’ils préconisent est pire que le mal : ne rien faire ! Non seulement ils ne font rien contre la guerre, mais leur seule action est de dissuader les autres de faire quoi que ce soit.
Ils nous ont fait le même coup avec la Palestine : comme des antisémites peuvent se glisser chez les antisionistes, ils vident le bébé avec l’eau du bain. En traitant tout le monde d’antisémite ils s’économisent la corvée de faire le tri. Mais ce faisant ils se dévoilent tels qu’ils sont : des soutiens masqués de la politique bien-pensante occidentale.
« La semaine dernière , par exemple, tu n’étais pas à la manifestation contre la guerre en Syrie. »
Non, je n’y étais pas. Pas « parce que mon parti n’y était pas » (je n’ai pas de parti), pas « parce que les sites que je consulte pour savoir quelles manifestations soutenir ne l’annonçaient pas » (au contraire on ne voyait que ça sur certains Indymedia, et même à Indy Paris les seuls articles autorisés sur la Syrie). Je n’y étais pas tout simplement parce que ce n’était pas des manifestations contre la guerre, mais POUR la guerre. On ne pouvait pas s’y tromper, quand les mots d’ordre étaient la demande d’une « zone d’exclusion aérienne », ou « obliger nos gouvernements à prendre des décisions fermes », c’est-à-dire intervenir militairement.
Le cynisme de tes arguments est sans bornes :
« Tu n’y étais pas et pourtant toutes les raisons qui te font être contre la guerre étaient là : un dictateur qui a été soutenu et porté par ta bourgeoise des années durant, et qui l’est encore par sa fraction réactionnaire et fascisante. Des morts par centaines de milliers, tués par des armes que ta bourgeoisie et d’autres lui ont vendues. Des morts, des blessés, des réfugiés, tués dans le silence complice de toutes les bourgeoisies du monde. »
Mais n’est-ce pas à cette même bourgeoisie que tu demandes aujourd’hui d’intervenir et de continuer à écouler ses armes ? Au gré de ta langue de bois, tu parles tantôt de « révolutionnaires » syriens, tantôt de « progressistes », car tu peux difficilement assumer en tant que révolutionnaire de faire appel à des « démocraties » qui ont fait bien pire que le régime syrien au cours de leur histoire et qui continuent à massacrer les peuples du monde.
Le blog offre un lance-pierre à Hollande
Dimanche 1er septembre 2013
Monsieur le président du Conseil général de la Corrèze, et accessoirement de la République,
Ce soir, tu as l’air d’un con, et franchement, ça te va au teint. Resserre encore un peu ta cravate jaune, et ce sera parfait.
Avec la « fermeté nécessaire », chauffé à blanc par l’excellent Kerry qui fourbissait ses preuves en chewing-gum, adoubé par les puissances intellectuelles du bled, genre Le Monde (Occidental) ou Mediapart (Bien à part), tu voulais foutre une rouste à El-Assad le dictateur, en cirant les rangers de l’oncle Sam. Mais Sam t’as largué, et tu restes comme un flan avec ton air de cousin de campagne, si bien décrit par Maupassant,… comme c’est fâcheux.
Mais Audiard est là pour t’encourager : « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ».
Alors, vas-y cousin ! Attaque demain matin la Syrie, car comme le dit doctement ton excellente Bambi : « la convocation du Parlement ne préjuge aucunement de la décision qui sera prise par les autorités françaises ». Et ton excellent Fabius a déclaré qu’El-Assad n’avait plus sa place sur terre…
Attaque et vise bien, cousin… Attaque sans réfléchir, sans aucune référence à la légalité internationale, sans aucune solution pour le peuple syrien, attaque contre l’opinion de ton pays et contre 99% des pays de la planète. Il faut mieux réfléchir après qu’avant, sinon on ne fait rien.
Nous engageant dans la poudrière du Moyen-Orient sans aucun plan, avec les plus pourades appuis de la bande à Bandar (Ben Sultan), tu nous exposes pour après-demain à un retour de bâton mahousse, par les saladistes divers et variés excités par la bande à Bandar (Ben Sultan), et il te restera à sécuriser le métro avec Vigipirate…
Toi qui es allé te faire adouber par Chirac… Notre ami Chirac qui, avec tous ses défauts, restera une gloire pour avoir eu raison sur l’Irak…
Vas faire ta guerre, cousin, vu que tu n’as besoin ni du Parlement, ni de l’opinion du pays. Mais comme tu n’as aucun moyen de la « fermeté nécessaire » pour « la punition », à part le cirage pour les rangers d’Obama, le blog t’offre ce lance-pierre, qui peut être utilisé sans autorisation du Parlement. Vas-y, cousin, mais après ça, ne te représente pas en 2017.
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2013/09/01/le-blog-offre-un-lance-pierre-a-hollande-880660.html
Plutôt que d’aller à la guerre…
CE MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013
A 18H30
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
En direct et en archives sur www.campuslille.com
Ah, faut rentrer… Et dedans même ! Qu’on ressente bien la tripaille secouée et les boyaux gicler. L’heure de l’mettre ! Le grand soir ! A l’heure dite et selon les modalités décidées en haut lieu.
On vous veut debout ! Pas de tire-au-flanc, et des rangs bien compacts. Les bottes cirées et bruyantes, la ceinture serrée, la tronche austère. Du résolu dans le menton, de la volonté plein le barda.
Le temps pacifiste est révolu, les petites lâchetés combinardes de l’arrière dépassées. Les bonnes excuses d’hier, aujourd’hui, c’est de la haute trahison ! La neutralité bienveillante, c’est le jeu de l’ennemi.
Ben oui, c’est la guerre ! Fini les sornettes, place aux tambours ! La guerre ! Pas celle à laquelle on s’habituait, larvée, lointaine, qu’on ne voulait pas voir, genre appel manqué et porte close. Là, pas de fuite possible, elle est là, devant, gourmande et pressée : la guerre.
Guerre contre les retraites, guerre contre les salaires, guerre contre les travailleurs, guerre contre les peuples. Tout dans le même paquet, et c’est toi qui le portes ! Pas le choix ! C’est l’ennemi qui attaque. C’est clair, si c’est nous qui avions commencé, ça se saurait…
Sa propagande se déchaîne : tu vis trop longtemps, tu coûtes trop cher, tu bosses pas assez et, si ça se trouve, c’est même toi qui a cassé le vase de Soissons. A les entendre, sous leurs bottes notre monde est merveilleux, et les méchants qui font peur sont toujours ailleurs. Va pas voir, ça sent le gaz d’après ce qu’ils disent…
Bouffis par une rage pyromane, la bave électoraliste aux lèvres, ils nous la jouent pompiers. Ils mentent, c’est de bonne guerre. Mais leur monde est à feu et à sang, et l’équation qu’ils nous soumettent est pipée comme la fiole à Powell.
Donc ce mercredi ce sera Le Grand Soir (http://www.legrandsoir.info/), puisqu’on sera en direct avec eux (les administrateurs du site). Nous serons aussi en direct de Naplouse pour notre « ¼ d’heure en Palestine » ; et puis nous ne manquerons pas de vous inviter à faire grève le 10 septembre. Nous, notre taf, c’est le moral des troupes…
C’est l’heure de l’mettre !
J’ignore ce qui s’est passé dans la nuit du 21 août, sauf qu’il y a certainement eu un massacre chimique. Je n’ai aucune raison de croire Bachar et ses généraux trop bons pour ne jamais utiliser les armes chimiques. Je n’ai aucune raison de croire qu’il l’a fait: un tordu d’une secte japonaise a pu en fabriquer et en faire emploi dans le métro de Tokyo il y a une vingtaine d’années, donc c’est à la portée de tout le monde ou presque.
On n’aura pas de réponse sure d’ici pas mal de temps sur ce qui s’est passé et qui l’a fait, mais comme précédemment quand les réponses seront connues, il sera trop tard, et on peut faire le pari à 20 contre 1 que cette nouvelle intervention impériale sera, comme toutes les précédentes, acquise sur la montée d’une mayonnaise vite montée et faite de mensonges (les derniers: Irak, Libye, Mali).
En mars 1988, à Halabja, les Irakiens – alors soutenus par tous les Etats occidentaux – ont gazé 1200 civils et soldats Iraniens. A l’époque la CIA a raconté que l’Iran était responsable mais le mensonge a été vite percé, d’autant plus que 3 ans après Saddam devenait le diable et que l’ONU, après l’expédition de 91, saisissait les stocks de gaz irakiens.
En mars 1988, on était à un mois des élections présidentielles en France. Avant comme après ces élections, le pouvoir “socialiste” bien informé s’est gardé de dire la vérité.
Il y a un point commun entre 1988 et 2013, souligné par Robert Fisk, cet excellent journaliste de The Independant dans un article publié il y a 2 ou 3 jours: En 1988, il s’agissait de fermer les yeux pour soutenir Saddam, “notre” arme contre le diable absolu, l’Iran (je rappelle à ce propos que l’Iran est, en politique extérieure, depuis sa création, l’Etat le plus pacifique de toute la région). En 2013, il s’agit de diaboliser le seul Etat qui entretient de bonnes relations avec l’Iran.
L’opposition démocratique syrienne est contre toute intervention étrangère, elle n’est armée par personne (Turquie, USA, France, Qatar, Arabie saoudite, etc…) mais elle est légitime. Notre mal élu fait le forcing pour justifier une intervention planifiée, alors qu’aucun contrôle démocratique n’est prévu. La stupidité impériale n’a jamais été aussi mal incarnée !
Les chiffres dont les médias du pouvoir ne parlent jamais, car ils contredisent toute la propagande officielle.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un organisme proche de la rébellion financé par les monarchies arabes et les Etats occidentaux et dont le siège se trouve à Londres vient de publier son bilan des victimes de la guerre en Syrie. Ces chiffres aussi macabres que surprenants révèlent la malhonnêteté des médias mainstream et contredisent la propagande pro-interventionniste.
Le 1er septembre 2013, l’OSDH a annoncé qu’en 30 mois de conflit il y aurait eu 110.371 morts.
Un peu plus loin, l’organisation des droits de l’homme anti-Assad apporte quelques précisions stupéfiantes : au total 45.478 combattants loyalistes auraient été tués depuis le début du conflit. Cela signifie que près de la moitié des victimes de la guerre sont des soldats et des miliciens loyalistes.
L’OSDH dénombre également 40.146 victimes civiles, sans distinguer les pro- ou les anti-Assad.
L’OSDH précise que son bilan comprend les victimes de l’attaque présumée au gaz toxique le 21 août dans la banlieue de Damas pour lequel la France et les Etats-Unis ont menacé la Syrie d’une intervention militaire. Alors que Washington a comptabilisé plus de 1.400 morts dans cette attaque, l’OSDH donne pour sa part un bilan près de trois fois inférieur avec environ 500 morts.
La moindre des conclusions de ces chiffres (donnés par les anti-Assad) c’est que les médias nous prennent pour des imbéciles quand ils parlent du massacre du peuple syrien par le seul régime.
Sources : https://www.facebook.com/syriaohr
http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-conflit-syrien-a-fait-plus-de-110.000-morts-selon-l-osdh-868297