[zad] infos des comparutions immédiates… la justice n’arrêtera pas notre rage
Catégorie : Local
Thèmes : Aéroport Notre-Dame-des-Landes
Lieux : ZAD
Les 5 personnes étaient poursuivies a minima pour attroupement. Les flics prétendent, à tort, que les sommations avaient été prononcées. Celles qui prennent plus cher ont été condamnées pour violence et rébellion.
– une personne a été relâchée sans poursuite
– une a refusé de donné son identité et passera en comparution immédiate sous X
– une prend 6 mois avec sursis + 500 euros avec sursis pour refus de prélèvement ADN + interdiction de séjour en Loire-Atlantique pendant 2 ans.
– une prend 2 mois avec sursis pour avoir filmé les flics, qui n’ont pas osé demander le visionnage du film de peur que l’on s’aperçoive que les sommations n’avaient pas été prononcées.
– une a été désignée comme « leader » pour avoir prononcé différentes menaces pendant l’après-midi et prend 5 mois ferme avec mandat de dépôt. Elle prend aussi 5 mois supplémentaires avec sursis et obligation de trouver un travail. Elle prend également une interdiction de séjour en Loire-Atlantique pendant 2 ans.
Ni pardon, ni oubli.
Nous exprimons toute notre solidarité à ces camarades. La justice n’arrêtera pas notre rage.
« une prend 2 mois avec sursis pour avoir filmé les flics, qui n’ont pas osé demander le visionnage du film de peur que l’on s’aperçoive que les sommations n’avaient pas été prononcées. »
C’est vrai que la façon dont c’est écrit peut porter à confusion, la personne était là pour filmer mais n’a pas été arrêté pour cela mais parce qu’elle était devant les barricades à côté des flics infiltrés.
Les 3 assurent ne pas avoir entendu les somations, pourtant une obligation. Peut être le visionnage de ce qui a été filmé aurait permis d’annuler la procédure.
La balle est au centre, service aux zadistes. Car désormais c’est à eux et à eux seuls de décider de l’ambition à avoir dans la suite de cette lutte. Tout le pouvoir à l’AG, au conseil de la ZAD (L’assemblée générale d’organisation de la manifestation de réoccupation) qui sait qu’elle n’a jamais vraiment été seule et isolée même si le combat en première ligne est parfois effroyablement hard et toujours difficile. Combien de blessés sérieux ces derniers jours pour que François-la-norme désembourbe son Premier fusible sans trop perdre la face, de l’État ?
Au-delà des multiples enveloppes que VINCI à distribué à cette ribambelle de crevards « politique » pour décrocher ce ruisseau de fonds publiques, qui est tout l’enjeu de ce bétonnage structurellement déficitaire, en veut-tu en voila, il faut aussi comprendre que cette entreprise capitaliste et ses sœurs sont acculées à ces sortes de rackets des peuples. Soumises à la loi de la Valeur les puissances capitalistes n’ont désormais plus d’autre choix que celui de la spoliation des êtres humains. Le Sujet Automate est un dieu impitoyable et le capitalisme n’en a pas d’autres.
Négociation d’une trêve: Un texte humoristique à été choisi pour répondre aux sollicitations de l’État mais il ne fait pas mention des OTAGES comme ce zadiste condamné à 6 mois ferme de zonzon le 28 novembre 2012 !
La libération de tous les otages est un préalable, non ?
Peut-on faire quelque chose pour soutenir la personne qui a pris du ferme ?
si j’ai bien compris elle est déjà en tôle vu qu’il y a eu mandat de dépôt. Est-ce qu’elle a déjà fait appel ?
bref, si il y a possibilité de le.la soutenir, ce serait cool de publier au plus vite pour qu’on puisse s’organiser.
Le lundi 26 novembre 2012, 5 personnes ont été interpellées par des gendarmes en civil, infiltrés derrière la barricade du sabot. Selon des témoins, il n’y a pas eu de sommations. Pourtant, elles ont été accusées de ne pas avoir obéi aux ordres de dispersion. Selon les personnes arrêtées, les gendarmes ne portaient pas de brassard au moment de l’interpellation et ne l’ont mis qu’après. Elles ont également été rouées de coup (visages tuméfiés, bleus sur le corps). Ayant tenté de se défendre contre un agresseur non-identifié en l’absence de brassards visibles, elles sont accusées de violence envers les gendarmes. En l’absence de preuves formelles (photos,vidéos,témoignages), le juge a validé la version policière au détriment de celle des accusées. Une personne a été emprisonnée et deux procès restent à venir.
Nous appelons toutes les personnes possédant des images (photos ou vidéos) de la foule avant ou pendant la scène (selon des témoins, les flics déguisés en Black Block auraient incité les gens à commettre des délits), ainsi que les témoins à nous contacter au plus vite sur zad@riseup.net (merci de mettre en objet qu’il s’agit d’un témoignage concernant les interpellations du 26). Ces informations pourraient permettre de disculper les personnes accusées.
Pour écrire à la personne emprisonnée :
Centre pénitentiaire de Nantes Quartier Maison d’Arrêt M. TARDIF Cyril Ecroun° 57360 Rue de la Mainguais 44300 NANTES