Eutonologie d’éthologie
Catégorie : Global
Thèmes : Art/culture
Ainsi, en décembre 1952, à Londres
A la suite de gaz toxiques
Dans un épais brouillard qui gronde
Moururent cinq mille personnes, en une semaine tragique
Paléolithique et néolithique
C’est le chemin qui fait la route
C’est la roue qui fait la voiture
C’est l’écriture qui fait l’histoire
C’est la notion de propriété qui fait la prison
C’est la recherche du plaisir
Qui fait la recherche de dominance
L’orchestre de tous les gouvernements
Ce sont les criminels de la finance
Qui en colère, mettent les gens
Ils font des pions, de la plèbe masse
C’est juste bon, pour les exploiteurs de Goldman Sachs
Partout, à toutes les noces
Se font de pauvres gosses
Alors que l’instinct maternel
N’existe pas, c’est un conditionnement sempiternel
L’instinct maternel est une invention
Humaine, qui fabrique de la surpopulation
Et il ne faudra
Plus s’arrêter de coïter, à qui mieux mieux
Pour payer la retraite des vieux
Car le jeune est un futur vieux, voilà!
Quand dans un bocal
Les poissons rouges, sont trop nombreux
Ils se laissent mourir, sans mal
Non de faim, mais d’espace, dont ils sont envieux
Comme le poisson rouge
L’être humain a besoin d’espace
Qu’il soit blanc, noir, jaune, rouge
Qu’il soit casanier ou qu’il bouge
D’être en trop grande densité, il se lasse
Comme le rat du biologiste Gilles – Eric Séralini
L’être humain ne peut supporter
De manger des aliments génétiquement modifiés
Comme lui, il développera les mêmes maladies
La poésie doit être interdisciplinaire
Le cinéma doit être pluridisciplinaire
Il faut uniquement parler
Des sujets qui fâchent
Il faut seulement filmer
Des images qui glacent
Avec d’anciens films
L’on peut faire un nouveau film
Avec d’anciens livres
L’on peut faire un nouveau livre
Tout dépend de l’agencement des images
Tout dépend de l’agencement des mots
Avec d’anciens tableaux
L’on peut faire un nouveau tableau
Tout dépend de l’agencement des couleurs
Avec d’anciens poèmes
L’on peut faire un nouveau poème
Et en vérité, tout le monde le fait
D’une façon volontaire
D’une façon involontaire
C’est le lettrisme recyclé dans la société
C’est le situationnisme vulgairement détourné
Le film n’est plus déjà commencé
Le film est déjà terminé
Le livre n’a pas été écrit
Il a déjà été lu
Le poème a du toupet
Mais cela a déjà été fait
Mais par contre
Et plus que jamais
Les scientifiques sont les valets
De l’inhumanité qui se montre
Les démarches administratives
Sont devenues, un véritable travail en soi
Pour décourager les gens, c’est la loi
C’est du Kafka appliqué, l’énigme rébarbative
Ainsi, la recherche d’un emploi
Est en fait, un travail à plein temps
De même, pour obtenir ou conserver ses droits
De chômage ou autre, c’est le parcours du combattant
L’économie fait la guerre à l’homme
Et riches ou pauvres, en somme
Il faut être complètement dément
Pour oser interdire l’avortement
Il faut être globalement inconscient
Pour culpabiliser la femme, de cet acte conscient
Au contraire, il faut lui en faire gloire
Pour l’humanité, c’est le seul espoir
Mettre bas, dans un enfer
Est le signe d’une intelligence déficitaire
Il y a assez de malheureux et malheureuses, sur Terre
Pour toujours davantage, en faire
Car tout ou presque, est aux mains des militaires
Des politiciens, politiciennes, et de leurs concessionnaires
Et tout ce que nous respirons, est leur air!
Les transhumanistes scientistes
Du fascisme libéral, veulent l’humanisme
Sans aucune humanité, et sans aucun humain
Mais déjà, il est vrai, nous transforme l’appareillage technicien
Sournoisement, toutes les trouvailles du dispositif
De toute la technologie, et cela n’est guère positif
S’empare de nos corps, et de nos esprits
Et l’humanité que l’on connaissait, c’est en effet fini!
Tout ce qui s’y oppose, passe pour obsolète
De gens, pour qui comprendre, ils sont trop bêtes!
Le déterminisme génétique
N’agit que sur l’apparence physique
Le déterminisme climatique
Plus probant, est le moteur technologique
L’être humain est un polygame fidèle
Ou un monogame récidiviste, à toutes les belles
C’est encore la notion de propriété
Qui oriente les diverses sexualités
Et la culture tente de s’imposer
Sur la nature, qui avec tout, veut copuler
Tout ce que nous ne sommes pas
Les autres le sont
Ce qui de nous, est l’infini en expansion
Et que notre comportement influence notre chimie
Ou que notre chimie agisse sur notre comportement
Tout est structuré, par l’organisation de nos vies
C’est tellement relié, que les mimiques, nous en prenons
Et si les hormones sont une autoroute biologique
L’ apprentissage est leur dressage psychologique!
Cependant, la société informationnelle
En faisant un effort, permet de prendre connaissance d’elle
Mais, c’est toujours une minorité
Qui peut le faire, et qui ainsi, peut contester
Toutes les horreurs qu’elle peut déverser!
Un énorme tri est à faire
Entre le faux et le vrai
L’on veut faire taire le contestataire
Aux journaux télévisés, en le présentant, d’une certaine manière
Mais le plus souvent
Il est jeté aux oubliettes, comme un dément
Il ne peut en sortir, qu’après certains arrangements
Tout est calqué, sur le monde du travail salarié
Et même les façons de se présenter
A un chef du personnel
Comme à une future belle
Car se rencontrer est devenu un travail
Il faut vendre sa viande, comme du bétail!
Tout pourrait aller bien
Entre les humains, cela est certain
Mais finalement, tout va mal
Car tout est fait pour cela
Avec l’apprentissage de la propriété et de la compétition
Qui nous rendent complètement gagas
Cela pourrait être une sorte de paradis
Sur Terre, en apprenant une autre vie
De partage, de tendresse, d’harmonie
De caresses, de complicité, de paix, pour enfin la vie!
Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur “hiway.fr”
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