Paraphysique de l’art
Catégorie : Global
Thèmes : Art/culture
» La passion nous fait cruellement défaut. Elle est pourtant indispensable pour pouvoir créer – non pas procréer des bébés, mais pour créer dans le monde un univers différent, des individus différents, pour changer la société dans laquelle on vit. Sans cette formidable passion, on devient un être médiocre, mou, confus, qui ne connaît pas la complétude. «
Jiddu Krishnamurti ( 1895 – 1986 )
Il faut payer
Des sommes exorbitantes
Pour pouvoir se loger
Il faut dépenser
Une grande partie de son fric
Pour avoir le droit de manger
Le fric est le pire de tous les flics!
Pour protéger les requins de la finance
Et leurs politiciens, une infecte engeance
Pourtant, il suffirait de ne plus voter
Cependant, il suffirait de s’organiser
Sans aucun patron, sans aucun syndicat
Sans aucun chef, sans aucun caca
Pour qu’enfin les gens
Puissent vraiment s’aimer
Au lieu de présentement, se détester
Toutes les compétitions
Ne débouchent jamais, sur l’harmonie
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Est une abomination, une monstruosité
Qui ne peut engendrer
Que des êtres tarés, des êtres aberrés
Où tout, absolument tout, est gâché!
Ainsi, Linepithema humile, la fourmi d’Argentine
Une espèce invasive, parmi d’autres, est une catastrophe écologique
Plus certaine, que la Chine, et son intrusion économique
Nous sommes les cobayes de l’industrie
Qui nous prend comme laboratoire pour son alchimie OGM, pesticides, et autres saloperies
Et nous en faisons toutes les maladies
Les femmes généreuses au lit
Sont le plus souvent prodigues dans la vie
Les femmes grincheuses, du genre harpie
Sont souvent dans l’anorgasmie
Et même si toute généralisation est une erreur
Et donc aussi, souvent, une terreur
Je le dis, malgré tout, sans aucune peur
Faire souvent l’amour, cela épanouit
Dans le monde du plaisir qui fuit
Comme sur les sites de poésie
Où l’on vous acclame
Si vous écrivez, vive la patrie
Ainsi, vous serez lu
Mais l’on vous ignore comme un malotru
Si vous fêtez la vie
Un peu comme dans le slam
Où tout le monde s’applaudit
Se réconforte et se flatte l’âme
Ce sont des lieux de rencontre
Où l’on regarde sa montre
Partout, les hommes sont des rivaux
Partout, les femmes sont des rivales
Tout le monde, veut imposer sa dominance
Et c’est le plus fort , qui impose sa cadence
Et c’est le plus malin, qui oblige sa démence
Jamais, il n’y a de gagnants
Mais, véritablement, que des perdants
Et oui, même chez les riches
Qui pourtant s’en fichent!
Et oui, même les millionnaires
Pour la plupart, si réactionnaires
Ont des vies fort pauvres, c’est le hic
Car si leurs habits sont magnifiques
Leurs têtes sont remplies des excréments
De tout ce qui touche à l’argent
L’art qui fait du grisbi
N’est que du pipi
C’est de l’art marchand
C’est du lard pour les gens
Cela veut laisser des traces
Cela se voile la face
Cela doit être compliqué
Pour faire plus sérieux
Il faut faire mouiller la bourgeoise
Qu’ ainsi , l’on ne vous cherche des noises
Mais est-ce vraiment nécessaire
De savoir, par exemple, que la Terre
Est distante, du soleil, de environ 150 millions de kilomètres
De savoir, par exemple, que Mars
Est distante, de la Terre, de environ 55 millions de kilomètres
De savoir, par exemple, que Mars
Est distante, du soleil, de environ 228 millions de kilomètres
N’est-ce-pas une farce?
La vie se moque de ces paramètres
Et finalement, au fond
Nous nous servons, des idéologies, des religions
Pour justifier nos rivalités, nos débilités
Et de toutes les recherches de dominance, c’est la face cachée
Car, la culture n’est pas intelligente
Car, la culture n’est que savante
Peindre, écrire, parler, analyser, c’est facile
N’importe qui peut le faire!
Et même le pire des réactionnaires
Il y en a, des mille et des mille
C’est le même processus, qui s’enfile
Mais il n’y a rien derrière
C’est du vent, de la poussière
Il faudrait, ne plus rien faire
La seule chose, vraiment révolutionnaire
Ne plus participer
A ce monde pourri
Ne plus se manifester
A ce monde de folie
Boire, manger, copuler
Nos trois instincts, nous agitent
Toujours pour se faire la guerre
Nos automatismes et déterminismes culturels sont délétères
Et même les poètes aux grandes saveurs
C’était, c’est toujours, par compte d’auteur
Ou alors, il faut du piston
Et surtout beaucoup de relations
C’est cela le monde de l’édition!
Rien du tout, sans le pognon
C’est le monde de l’art
C’est la société informationnelle des bobards
Tu payes ou tu te barres
C’est le déficit informationnel
Qui fait écarter les cuisses aux belles
Les misères ne rendent pas gentils
Des fascismes, cela fait le lit
Dans la compétition
Les gens ne peuvent s’aimer
Dans la comparaison
Les gens ne peuvent se supporter
Et la compétition comparative, dans tous domaines, est infiltrée
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur « hiway.fr »
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