Occupons pôle emploi à rennes . episode 2!
Catégorie : Local
Thèmes : Exclusion/précarité/chômage
Lieux : Rennes
9h30 : encore une dizaine de personnes sont venus se rassembler sur la place de la République afin d’occuper à nouveau une agence du pôle emploi.
Cette fois-ci l’agence à occuper est l’agence Rennes Ouest se situant au 5B rue Pierre Joseph Colin.
11h30 : maintenant ils sont une vingtaine à être entrés dans l’agence. Les occupants « Assemblée Occupons Pôle Emploi » cherchent à aider les demandeurs d’emploi dans leurs démarches, et d’ouvrir d’une façon plus approfondie leurs dossiers.
14h30 : Les occupants « Assemblée Occupons Pôle Emploi » viennent de bloquer l’accès aux étages du bâtiment. A titre d’information, les étages supérieures sont les bureaux de la direction départementale du Pôle Emploi.
Plus d’informations suivront.
Quatre revendications immédiates ont été transmises, déblocage dès que nos revendications seront acceptées.
ce qui suit n’est pas l’émanation directe des occupants mais un cr rédigé suite à des coups de fil, un communiqué des occupants suivra.
L’action a débuté par l’occupation de la partie du bâtiment réservée à la réception des chômeurs. Tous les arrivants ont été accueillis par des occupants. L’assemblée générale a ensuite également permis de rencontrer de nombreuses personnes qui y ont participé.
Une partie des chômeurs arrivés au Pôle pour leurs démarches a participé à l’action de blocage des escaliers et ascenseurs menant aux étages de la direction territoriale du Pôle qui a eu lieu ensuite.
Des salriés de la CGT Pôle emploi présents sur place ont profité de la présence de la presse pour faire des déclarations favorable à l’occupation en cours.
Les occupants ont fait conaître à la direction une série de revendications immédiates qui avaient été élaborées lors de la précédente occupation et sur place
• Libre accès pour les collectifs de chômeurs et précaires aux panneaux d’affichage qui doivent légalement être présents dans chaque Pôle emploi (depuis la mobilisation des chômeurs de l’hiver 1997/98) afin que les premiers concernés puissent s’informer sur leurs droits, prendre connaissance des informations mise à diposition par les collectif de défense des précaires.
• Libre accès à internet dans les Pôle, et non seulement aux pages dont Pôle emploi est propriétaire, mais bien à l’ensemble des informations disponibles sur internet dont le chômeurs eux mêmes estiment quelles leur sont utiles ou pourraient l’être.
• Fin de l’anonymat des employeurs qui recrutent ; lorsqu’un emploi est proposé, chaque candidat [car tel est le terme désomais en vigueur à Pôle [1], ndr] potentiel doit pouvoir savoir pour quelle type d’entreprise, de conditions de travail, de salaire il est susceptible de postuler.
• Mise à diposition des photocopieuses disponibles dans les agences Pôle pour les collectifs de chômeurs afin que le manque de moyens dont ces derniers disposent soient partiellement compensés et que leur activité puissent avoir lieu là où les chômeurs ont appellés à se rendre.
• Annulation des 1000 € de dommages et intérêts au profit de Pôle emploi infligés à un chômeur de Fougères par voie de justice lors d’un jugement en première instance après que celui ci ait inscrit sur les murs de Pôle emploi de sa ville des critiques publiques de la politique de l’emploi.
À l’exception d’une renonciation écrite de sa main à ce que les sommes actuellement réclamées à ce chômeur de Fougères cessent d’être exigées de lui par le Pôle, le directeur adjoint de Pôle emploi n’a pas eu l’autorisation des partenaires sociaux qui dirigent Pôle emploi de répondre positivement à ces revendications élémentaires.
Constatant la rigidité des responsables de cette usine à et des chômeurs qu’est Pôle emploi ainsi que l’acquis partiel mais significatif obtenu pour l’un d’eux qui avait manifesté contre le Pôle, les occupants ont ensuite décidés de lever l’occupation afin de ne pas être évacués par la police et pour privilégier les activités préparatoires à une toute prochaine mobilisation collective.
Ni veaux malmenés du troupeau, ni abattoirs de l’emploi et du chômage, fiers d’être précaires !
On continue !
Dans camarades, il y a trois fois a.
Et leur barbare concurrence ne nous l’enlèvera pas.
est là :
http://mcpl.revolublog.com/blocage-du-pole-emploi-de-re…88332