Nantes : des nouvelles du campement indigné/révolté
Catégorie : Local
Thèmes : Resistances
La stratégie policière est d’excentrer le campement et de le mettre sous pression pour éliminer le mouvement : pour l’instant, il n’en est rien. Bien au contraire : une grosse quinzaine de tentes, des canapés, un barbecue et même une yourte sont installé à deux pas de l’arrêt de tramway, devant la fresque de Royal de Luxe (photo 2). Comme sur la Place Royale, l’espace public a été réapproprié (photos 3, 4, 5, 6, 7).
Puisque le campement indigné/révolté a été expulsé au profit du marché de noël capitaliste : mieux qu’un cabanon mercantile de noël, une cabane de lutte serait en construction (photo 8)…
Le campement reste en proie à la pression policière. La solidarité est donc nécessaire. N’hésitez pas à y passer, dormir, échanger, vous révolter…
En guise de photo 6.
Peut-être faudrait-il sortir du mécontentement consumériste et repenser une action qui ait les bras plus longs. Tant que cette initiative n’aura comme seule ambition de “manifester un désaccord” ostensiblement sans avoir vraiment de revendications claires” politiques” ( tout en surfant sur la “vague indignée” évoquée en premier lieu par nos chers représentants socialos ) j’estime que ce mouvement situationniste s’enferme dans une voix sans issue.
A nous de montrer que nous sommes capables du contraire en passant au concret, en nous montrant plus “radicaux” peut-etre et en réfléchissant réellement aux tenants et aboutissements de nos prétendues actions ( peut-être inexistantes)
Je suis révoltée ( vnr) de notre indignation.
le collectif des insatisfaits.
qu’est ce que veut dire “les 99%”?
merci.
il faut être lucide, les ag ne rassemblent qu’une petite dizaine de personnes, comprendre cet état de fait et en tirer des leçons pourrait être salvateur. D’autre part, je suis passée régulièrement au camp et je peux dire que vos revendications ne sont pas claires, vous confondez apartidaire et apolitique, vous citez s.Hessel mais sans en comprendre le fond, aucun d’entre vous n’a lu Marx et Hengels, vous ignorez ce que fut La Commune de Paris, comment organiser un mouvement avec tant d’ignorance, combattre le capital sans le comprendre est au mieux naïf… De plus les lives, que je regarde quotidiennement, ne sont qu’une longue liste de course, ” nous avons besoin d’huile (bio), nous voulons du café ( équitable), mais rien sur le fond, vous êtes les idiots utiles du capital. Je n’ai vue aucun d’entre vous dans le milieu militant Nantais, pourtant vous vous permettez de faire des leçons militantes, vous n’avez ni capital social, ni capital militant. Vous refusez que les syndicats vous approches, très bien, mais vous les sollicitez pour photocopier vos tractes, soyez un peu cohérent .
Merci pour ta leçon militante (latin miles, militis : « soldat » : que crève le militantisme) marxiste-léniniste, et ton brillant cours d’Histoire. Tu m’as beaucoup appris, merci !
Ton commentaire est un concentré de la morgue pédante et sectaire des vieux réflexes staliniens propres militants professionnels, avant garde autoproclamée de la lutte finale. Tu as un cadavre dans la bouche.
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Tu vouvoies qui ? Tu parles à qui ? Les campeurs et ceux (plus nombreux) qui participent au mouvement sont divers, ils n’appartiennent -pour la plupart- pas au milieu “militant” consanguin ou tout le monde se connait et prêche entre convaincus.
A la réappropriation de l’espace public et aux tentatives concrètes d’autogestion -certes très imparfaites- tu préfères sans doute manifester derrière le service d’ordre des flics la CGT en te masturbant sur la prise du palais d’hiver ? Bas les masques. Petit permanent, retournes au chaud dans ton local syndical financé par le pouvoir.
Voir un frustré autoritaire et paternaliste se référer à la Commune me fait doucement sourire.
Merci pour ta lumière, petit père des peuples.
Signé : un ignorant.
Câlin et bisou.
le mérite des indignés nantais est avant tout d’exister symboliquement au vue de l’extérieur, même si le nombre est restreint et l’apparence extérieure tient un peu de la cour des miracles quand on ne lit pas leurs revendications…
Celles ci même si ellles sont généralistes sont pourtant claires et condament le syst capitaliste , dans la lignée de Marx ou Engels, donc elles s’inscrivent dans une ligne militante n’en déplaise…
Si un jour le contrôle ouvriers se fait j’ose espérer que ce sera en dehors du circuit militant traditionnnel aussi nantais soit il…
Ce dernier d’ailleurs devrait réfléchir et se remettre en question sur ses potentiels d’unité d’action et sur sa force à déborder les syndicats vers une grève générale interpro et reconductible…
Le mouvement des Indignés a pris une tel amleur aux USA d’abord à cause de la faiblesse des moyens de résistance traditionnel du mouvement ouvrier; les syndicats étant acheté au patronat, les acquis sociaux ayant été partiellement dilapidés, les grèves de masse rendues impossibles par ces syndicats…le seul recours restait la société civile et les sittings contestaires, sur le mode de la guerre du Vietnam….
Ces moyens de lutte ne sont qu’une conséquence de cet emprisonnemnt de la résistance par le nouveau capitalisme, rendant l’arrêt de l’outil de production quasi impossible , il ne reste plus qu’à se diriger vers la résistance civile si bien analysée en son temps par Gramsci
Donc respectons ce mouvement des Indignés pour leur résistance, même si c’est à défaut d’une mobilisation plus forte et plus déterminante sur l’outil de production.
Quand les syndicats décideront de mobiliser, l’unité d’action devra s’organiser en amont, parrallèlement à l’aggravation de la crise dont les mesures vont chercher à paupériser de plus en plus les 99%…
indignéEs aujourd’hui, DRH demain
comme beaucoup de maos après 68, nous vous retrouverons de l’autre coté de la barricade.
bon vent ……..
tu connais beaucoup de DRH qui sont d’anciens maos?
Encore un préjugé bien entretenu – derrière quelques uns devenus des conseillers du prince, combien d’autres restés du bon côté de la barricade?
Redvolt parle de l’ampleur qu’a pris le mouvement des indignés aux.USA . Si le mouvement des occupations s’est inspiré de l’Egype (Place Tahir) et de l’Espagne (Puerta del Sol) , a aucun moment, et nulle part, le mouvement ne s’est donné le nom d ‘”indignés” , ni ne s’est lié d’aucune manière à DRM
labellisé Indignés ou pas les revendications et les intentions vont dans le même sens; ce sont des rassemblements spontanéistes, critiquant le syst capitaliste…après on peut toujours critiqué le manque de profondeur des revendications, mais bon, ils font ce qu’ils peuvent dans le contexte difficile actuel pour rassembler et mobiliser malgré les attaques et les plans de rigueur…
Je ne critique rien ni personne. Je dis seulement qu’il existe une différence entre “indignéEs “français qui s”en donne le nom et qui se lient avec un mouvement DRM et les américains qui ne le font pas.
Est-ce que cela va dans le même sens. Je n’en suis pas si sûr que toi. Et comme je ne suis pas doué pour lire dans le marc de café, je vais attendre la suite.
Je suis triste de voir les critiques de certain.e.s.
Le camp regroupe des personnes désociabilisées et/ou non politisées, mais aussi quelques acteurs et actrices de la vie associative de Nantes. Sur le camp, contrairement aux organisations anticapitalistes en tout genre, nous ne pensons pas que “se préparer à la révolution signifie […] se convaincre soi-même des avantages du socialisme”, mais d’accueillir les non-convaincus. Des personnes politisées non sectaires viennent pour discuter et pousser les revendications à la hausse. Elles s’appuient sur les constats que font les “Indignés”, pour les amener à analyser les causes profondes de leur mal-être, car “être radical, c’est prendre les choses par la racine” et non pas être violent-e comme pensent certain-e-s. J’aimerais ne pas être obligé de me braquer, mais ça fait des années que je vois les partis anticapitalistes, les syndicats. les organisations libertaires, etc, critiquer les mouvements spontanés d’individus sous le prétexte que leurs revendications ne sont pas assez radicales, mais surtout parce qu’ils ne sont pas à leur initiative et qu’ils ne peuvent pas sortir leurs petits drapeaux. Beaucoup de militant-e-s aimeraient convaincre les “masses” de la nécessité de lutter contre le capitalisme et quand l’occasion se présente, ils et elles préfèrent rester dans leur confort idéologique, en ayant à faire qu’à des convaincus. Par ce qu’ils et elles sont “Incapables de trouver accès aux masses, ils (et elles) les accusent volontiers d’être incapable de s’élever jusqu’aux idées révolutionnaires.”
PS : j’ai mis des citations pour montrer à certain-e-s personnes que nous savons lire, contrairement à ce qu’elles pensent.